vendredi 30 décembre 2016

Ghosn et SMIC : le capitalisme... à renverser !


Pour Carlos Ghosn, c’est toujours plus !

Carlos Ghosn, le PDG de Renault-Nissan, devrait toucher plus de six millions d’euros de plus-value sur la vente de ses 130 000 actions du groupe, actions qui lui ont été attribuées au titre de sa rémunération variable. Ces six millions s'ajouteraient aux 15 millions d'euros de salaire annuel qu'il touche en tant que président à la fois de Renault et de Nissan.
Dans le même temps, la direction de Renault a mis en place un nouveau plan de compétitivité avec heures supplémentaires imposées et blocage des salaires.
Travail en plus pour les uns, des millions pour une poignée d’actionnaires, c'est la loi du profit !

                  Ghosn au sommet de Davos en 2014
 

Face au non-« coup de pouce », ne comptons que sur nos poings

Le Smic de base « augmentera » de 0,93 % au 1er janvier, 13,65 € de plus par mois, le prix de moins d’une demi baguette par jour. Même pas de quoi couvrir les hausses du prix du gaz et de l’essence déjà programmées pour janvier.
 
 

Finance, exploitation capitaliste, le camp de la bourgeoisie


Le camp de la finance est le camp de la bourgeoisie toute entière. Face à lui, faisons entendre le camp des travailleurs !

 
Chacun se souvient du « Mon ennemi est la finance » de Hollande en 2012. Après la crise de 2008, son prédécesseur Sarkozy avait dit à peu près la même chose. Et l’on retrouverait les mêmes déclarations hypocrites chez tous leurs semblables. Elles réapparaissent comme des radis. La prochaine campagne des élections présidentielles n’en manquera pas. Bien évidemment, chacun mesure la valeur des déclarations des uns et des autres, tous serviteurs de la même classe.
         Le système financier avec ses multiples ramifications qui vont aujourd’hui bien au-delà des banques et des sociétés d’assurances, domine, exploite, ronge et stérilise bien évidemment la société toute entière. Au-delà de la sphère financière et spéculative, elle enserre et limite la production industrielle. Elle enrichit une classe sociale, la bourgeoisie. Elle maintient la société et la planète dans une impasse et la mène à la catastrophe.
         Dénoncer la finance, c’est la combattre, c’est combattre la classe qui s’y enrichit d’une façon ou d’une autre, la bourgeoisie. C’est appeler les choses par leur nom. C’est combattre le camp de la bourgeoisie et ses serviteurs de toutes sortes. Face à ce monde social particulier et conscient de ses intérêts, seul le monde du travail peut avoir la force de lutter contre la domination bourgeoise et espérer la renverser en brisant du même coup la domination financière sur la société. Il faut opposer le camp des travailleurs à celui de la bourgeoisie. Et pour cela, commencer par appeler ces réalités sociales par leur nom.
         La candidature de Nathalie ARTHAUD permettra de manifester cette conscience, et de se compter sur la base de celle-ci.

Valls : côté bonimensonge, pas de limite dans "l'inventivité"


Monsieur « trop de social tue le social »
Monsieur « Loi travail »
Monsieur «49-3 »
Ou « Tintin au pays des enfumeurs »

 
Selon Libération, dans la campagne pour la « primaire », Valls « tente d'occuper le terrain social ». Bigre !
Je veux que les classes populaires et les travailleurs retrouvent leur dignité et leur fierté ». Il se présenterait dorénavant en défenseur des «humiliés de la vie». Outre sa découverte des méfaits du « 49-3 », ce vieux camelot propose de créer un «revenu décent» pour tous, de revenir sur la défiscalisation des heures supplémentaires... Et de s’apitoyer sur une société «déshumanisée où l’humain est devenu une variable d’ajustement». «Je considère qu’il n’y a pas de projet d’avenir qui n’intègre pas, en plus du progrès technologique, de l’innovation, cette question de la dignité, du respect au travail» !
         Ce monsieur parle à ce propos de «Droit d'inventivité» !
         On dira simplement, pour rester poli, « mensonge effronté », « posture de saltimbanque » pour attirer les gogos vers son jeu de bonneteau.
         Menteur, baratineur, enfumeur, bonimenteur, et l’on en passe, il y a le choix dans cette valse des qualificatifs.
         Si ses concurrents sortent du même tonneau, avec Valls, on atteint un certain sommet.

Exploitation capitaliste : partout à la hausse


Les damnés de la mer  comme tous les autres damnés de la terre

 
En décembre, l’INSEE a publié une étude sur les salariés des produits de la mer en Normandie. Ce secteur d’activités regroupe la pêche et l’aquaculture en mer, la transformation, la conservation et le commerce du poisson.

Ce qu’indique l’INSEE, c’est une forte dégradation pour les travailleurs de ce secteur depuis les années 1990. Les effectifs ont fortement diminué, la précarité a explosé dans ces métiers où les conditions de travail sont particulièrement pénibles. En effet un quart des salariés doit occuper plusieurs postes dans l’année, avec pour beaucoup, des périodes de chômage. Comme les salaires sont faibles, le résultat c’est qu’un travailleur sur dix ne gagne que moins de 10 000 euros par an soit moins de 830 euros par mois !

Le produit de leur travail sert à engraisser toute une série d’intermédiaires, des marchands en gros et des capitalistes de la grande distribution. Il ne serait que justice que de prendre sur les profits de ces derniers pour assurer un revenu décent aux travailleurs de la mer.

Ce qui est vrai pour les travailleurs de ce secteur et de Normandie l’est tout autant pour ceux des autres, et cela partout dans le pays. Toujours plus d’exploitation pour moins de revenue.

 

 

Réunion publique de Lutte ouvrière
Le jeudi 2 février 2017
A 20 heures
Espace Nelson Mandéla
82 bd du Gl Leclerc
A Argenteuil
« gauche, droite, droite, gauche, et le camp des travailleurs face au camp de la bourgeoisie »

 

Le 11 mars prochain, à Argenteuil, Nathalie ARTHAUD, candidate de Lutte ouvrière à l’élection présidentielle, sera à Argenteuil et prendra la parole dans le cadre de notre fête locale Grande salle Jean Vilar

 

jeudi 29 décembre 2016

Jacqueline Sauvage : libre enfin !


Jacqueline Sauvage devrait être libre depuis toujours

 
Après de multiples péripéties, de demi-grâce en maintien en prison, Hollande vient finalement de gracier Jacqueline Sauvage par un simple « twitt ». Elle est libre, comme elle devrait l’être depuis des semaines, depuis des mois, comme elle aurait toujours dû le demeurer.
Elle a tué son mari en 2012, après avoir enduré 47 ans de violences. Deux de ses filles avaient été violées par leur père. Quant au fils, également martyrisé, il s’était suicidé la veille du meurtre. Les juges ont pourtant condamnée en 2014 cette femme à dix ans de prison, peine confirmée en 2015.
         Tout cela est bien à l’image d’un Hollande, pas très courageux car si respectueux des classes dominantes et d’une justice qui juge coupable Lagarde mais sans lui appliquer aucune peine, mais qui a emprisonné une femme victime et courageuse.