jeudi 8 décembre 2016

Argenteuil : Argenteuil et Valls, une relation-éclair et aigre-douce



Les médias s’intéressent beaucoup actuellement au parcours d'un des hommes du patronat, Valls. Voilà ci-dessous notre petite contribution au court parcours argenteuillais du monsieur.


A Argenteuil, comme une étoile filante

A l’âge où des jeunes peuvent envisager avoir un idéal utile à l’humanité, il en est d’autres qui rêvent déjà à la notabilité, aux honneurs, à la carrière. Le jeune Manuel fut de ceux-là. Il ne fut ni le premier ni le dernier à choisir très tôt ce chemin. Il le fit dans les pas d’un mentor dont il pouvait espérer bénéficier et profiter des réseaux que ces gens-là structurent, en l’occurrence Michel Rocard.
         Vers la fin des années 1980, il s’imposa au PS d’Argenteuil. Aux élections municipales de 1989, il devint conseiller municipal. Il le restera jusqu’en 2001. Mais durant son passage à Argenteuil, il n’eut de cesse de mener la vie dure à son allié du PCF local et aux maires d’alors, Robert Montdargent puis Roger Ouvrard. Il rêvait d’écarter ce parti qui dirigeait la commune depuis 1935, en s’adressant aux réflexes anticommunistes d’électeurs du centre voire de la droite locale. Le point d’orgue de cette croisade aura lieu en 1997, lors des élections législatives où il s’opposa au secrétaire général du PCF d’alors, R Hue. L’axe de sa campagne était : « trop de social tue le social » ! Il fut battu à plate couture.
         Ses réseaux lui permettront alors d’oublier ses déboires et de quitter Argenteuil pour des cieux électoraux plus cléments, dans la banlieue Sud, où son parachute atterrit à Evry. Chacun connaît la suite.
         Exit donc Argenteuil. Pour notre part, nous nous souvenons de lui lorsqu’au soir d’un premier tour, il tournicotait autour de nous, pour réclamer que Lutte ouvrière appelle au second tour pour un candidat ou une liste qui avait ses faveurs, bien sûr sans résultat pour lui. Nous nous rappelons également qu’il était prêt à toutes les démagogies. Ainsi lorsque les locataires de la cité Joliot-Curie refusaient une augmentation des loyers initiée par leur bailleur dirigé par le PCF, il était prêt à prendre la tête de leur manifestation !
         Les Argenteuillais se souviennent de lui comme d’un jeune arriviste, dont l’ambition rayait le parquet.

mercredi 7 décembre 2016

lo Argenteuil, faire entendre le camp des travailleurs



Plus de 400 000 pages vues à ce jour, ce n’est déjà pas rien

Le blog « lo Argenteuil » existe depuis l’automne 2010. Dans un premier temps « blog des conseillers municipaux Lutte ouvrière », il est depuis mars 2014, celui des militants de « Lutte ouvrière Argenteuil ». Après quelques temps de rodage, il a pris son allure de croisière actuelle en étant alimenté chaque jour de l’année, qu’il vente ou qu’il fasse soleil, sauf une quinzaine par an où monsieur le blog s’octroie une quinzaine de jours de vacances.
         C’est avec satisfaction que nous avons vu grandir la consultation sinon le « lectorat » de ce modeste outil de communication. Il n’a cessé de le faire, et ces jours derniers, il a franchi le cap des 400 000 « pages vues » depuis sa création.
         Les « retours » sont rares d’autant qu’il semble qu’il soit toujours difficile d’y poster des commentaires. A l’occasion de cette brève, nous souhaiterions que vous donniez votre avis sur ce blog et son utilité, en envoyant un message à notre adresse internet ou à celle de notre compte Facebook « Dom Mariette ». Je vous en remercie à l’avance.
         En tout cas, nous allons poursuivre cette tâche, ce blog, qui est un élément, certes mineur, de notre activité générale pour la construction d’un parti du monde du travail, communiste et révolutionnaire, et dans les mois qui viennent pour, autour de Nathalie ARTHAUD faire entendre le camp des travailleurs. DM

Argenteuil : des travaux nécessaires certes, mais pourquoi sans mesures de remplacement ?



L’édile applique en sens contraire l’adage : « Circulez, il n’y a rien à voir »

Lorsque les habitants joignent les médias et aident à mettre sur la place publique un problème qui ne demanderait qu’à ce que les édiles mettent en place une solution de remplacement. Mais tant qu’ils n’y sont pas obligés, cela ne semble pas être pour eux une préoccupation majeure !
         Ci-dessous l’article du quotidien Le Parisien-95 d’hier mardi.

« Argenteuil : la rue sans bus plonge un quartier dans la galère

 Marjorie Lenhardt |05 décembre 2016, 16h30|

Argenteuil, jeudi 1er décembre. En raison de travaux, le bus de la ligne 4 ne circule plus dans un sens, rue du Perreux jusqu’au Prunet. Ce qui met en difficulté de nombreuses personnes âgées et le pharmacien du quartier. LP/M.len
Marjorie Lenhardt


 « C’est catastrophique pour beaucoup de personnes âgées qui empruntent cette ligne de bus ». Depuis le début du mois de novembre, les habitants du quartier des Champioux empruntant la ligne 4 galèrent. La boulangère du quartier ne cesse d’ailleurs d’en entendre parler. En raison de travaux de rénovation complète de la chaussée et des trottoirs, le bus ne circule plus que dans un sens dans la longue rue du Perreux sur près de 2 km jusqu’au Prunet. Et il ne circule plus qu’une fois sur deux ou sur trois. Dans l’autre sens, vers la gare d’Houilles, le bus ne circule simplement plus.
Cette situation est d’autant plus gênante pour les habitants dépendants des transports publics et éloignés du centre-ville qu’elle va durer jusqu’au mois de mars 2017, selon le site de Transdev. Une déviation est proposée actuellement mais elle n’est pas viable pour les habitants qui espèrent toujours une autre solution.
« Je marche laborieusement avec une canne, j’ai un handicap. Sans bus, c’est compliqué, je ne sors plus », grogne Murielle Renault, une retraitée de la Cité Emmaüs qui attend que son fils l’emmène en voiture pour pouvoir faire ses courses. « Je pense aussi aux collégiens de mon quartier qui doivent descendre à pied tous les matins au collège Albert Camus presque dans le noir, ça fait une trotte et leurs familles, souvent pas très riches, continuent de payer l’abonnement Imagine R », ajoute-t-elle.
Le pharmacien de la rue du Perreux s’inquiète aussi. Lui qui habituellement voit une centaine de clients par jour, n’a pas vu âme qui vive en une matinée. « Les personnes âgées et malades ne viennent pas à pied, c’est évident ». La semaine dernière il est allé voir le maire pour se plaindre car il n’avait pas été prévenu des travaux.
Georges Mothron (LR), explique que ces travaux nécessaires ne se font forcément pas sans désagrément. « Ils font les travaux, c’est bien, c’est nécessaire mais ils les font à la pire période de l’année, en hiver, quand je fais habituellement plus de la moitié de mon chiffre d’affaires », râle Hervé Guillon, le pharmacien qui craint de devoir fermer son officine. Pour lui et Murielle, d’autres solutions pourraient être trouvées, comme la mise en place de circulation en sens unique ou alternée.
                                                        leparisien.fr »