lundi 4 avril 2016

A Boulogne-Billancourt ! Pas à Argenteuil !



Plus le mensonge est gros…

Bien embêté par l’image d’Argenteuil délivrée « y compris dans son propre camp » et par un grand nombre de médias, le maire d’Argenteuil, G. Mothron vient d’écrire dans la rubrique « idées » du journal Le Monde une tribune sur le sujet intitulée « Argenteuil n’est pas un « Molenbeek français ». Nous y reviendrons.
         Sur ce terrain, pour ne parler que de ces médias, certains ne font effectivement pas dans la « dentelle ». C’est ainsi par exemple que la « grande » télévision belge francophone RTBF propose une « vidéo de l'arrestation du présumé terroriste Reda Kriket à Argenteuil » !
         Eh bien non, ce monsieur n’a pas été arrêté à Argenteuil, mais à Boulogne-Billancourt ! Et même s’il est difficile de retrouver des informations sur les conditions de son arrestation, son arrestation à Boulogne-Billancourt  est un fait, qui n’a rien à voir avec Argenteuil. Et même le maire d’Argenteuil n’est pas prolixe sur la question.
         Mais pourquoi donc une telle erreur de la part de ces médias et de ces politiciens intéressés ?
         Parce qu’il n’y a ni risque ni retenue à détériorer un peu plus l’image mythique d’une ville populaire comme Argenteuil forgée depuis 30 ans !
         Parce que, en revanche, ce serait autrement risqué d’assombrir l’image de la seconde ville de l’Ile de France, Boulogne-Billancourt, largement embourgeoisée aujourd’hui, emblème avec Neuilly et Puteaux de la richesse des Hauts-de-Seine, à deux encablures de la tour de TF1 !
         Donc il n’y a guère d’étonnement à avoir en observant tout cela. Un aspect aussi du peu de sérieux, voire du mensonge, et en tout cas du manque de réflexion et d’empathie, d’une part notables des acteurs des grands médias et du petit monde des politiciens.  

Argenteuil : Jean Vilar et Pierre Dux, l'avenir incertain des grandes salles dédiées aux assoications



Jésuites

 La municipalité vient d’annoncer qu’elle avait ressorti depuis plusieurs mois un vieux « serpent de mer » argenteuillais, la création de ce qu’elle appelle un « espace de loisirs ». Il s’agirait de vendre à un entrepreneur privé une partie de la vieille « île » d’Argenteuil (dont le bras a été comblé dans les années 1840), plus précisément de lui vendre l’espace entre la montée du pont vers Gennevilliers-Colombes et la halle du marché. Ce terrain comprend actuellement le complexe jean Vilar, son parking, et le petit jardin public lui attenant.
         Présentement, ce qui inquiète les associations locales et autres utilisateurs du complexe Jean Vilar, c’est justement l’avenir de celui-ci. La municipalité sait que c’est autour de cette question que le bât blesse. Une part importante du courrier qu’elle a adressé aux associations traite, d’une façon pas claire du tout, de cette question, en son début et à la fin.
         Au début : « … A l’emplacement actuel de la salle Jean Vilar ; celle-ci a rendu depuis plus de 40 ans de grands services mais se trouve maintenant dépassé. »
         A la fin : « Comme vous l’aurez compris, il n’y a donc aucun changement pour les associations qui continuent donc à bénéficier des salles de Jean Vilar et Pierre Dux comme toujours. »
         Comprendra qui peu. Même si l’on peut comprendre facilement le problème de la façon suivante : à l’avenir, le complexe Jean Vilar disparaîtra. Mais jusqu’à ce qu’il disparaisse, il pourra continuer à être utilisé !
         Mais pourquoi, emberlificoter tout cela, et ne pas appeler un chat un chat ?
         Bien évidemment, parce que la municipalité ne dit pas et ne s’engage pas à faire qu’une fois disparu, le complexe Jean Vilar sera remplacé par une autre salle dédiée à ses actuels utilisateurs et ayant les mêmes capacités ! C’est pourtant cela qui intéresse ces utilisateurs aujourd’hui inquiets !

Argenteuil : la "colonie parisienne" est de retour



Même fortuite, une petite rencontre tout de même

Au Moyen-Age, les pèlerinages avaient au moins le mérite de faire voir du pays, et d’élargir l’horizon et la conscience de ceux qui étaient nés quelque part mais qui découvraient de visu d’autres lieux et d’autres espaces. Celui qui a lieu actuellement à Argenteuil dans notre beau siècle où l’obscurantisme devrait avoir disparu depuis longtemps, a au moins, à la marge, le mérite de renouveler le phénomène ancien du pèlerin-découvreur. Découvreur cette fois de… la banlieue, et d’une banlieue dénigrée.
         De notre observatoire habituel du Carrefour « Babou », lors des présences publiques de Lutte ouvrière, nous avons pu observer le phénomène.
         Pour l’essentiel, ils ne sont pas de notre monde. Ils portent le leur à travers leurs manières et leurs vêtements. Et cela fait tout drôle de voir une portée de scouts d’Europe d’obédience d’extrême-droite déambuler en culotte courte à côté de la boucherie hallal « La viande à gogo » (ces enfants et ces adolescents de cette bande de scouts ne sont pas forcément pour quelque chose dans cet engagement).
         Mais, c’est vrai, la rue Paul Vaillant Couturier et le carrefour Babou prennent une allure particulière.
         Et ces pèlerins de quelques heures donnent vraiment l’impression de venir, bien endimanchés, pour la première fois dans cette ville de banlieue, et d’être étonnés voire contents de leur balade.
         Nous répétons largement ce que nous pensons de l’objet de leur balade. Mais de leur contentement, et de leur découverte d’un autre monde qu’ils auront côtoyé pour quelques instants, mais au moins pour quelques instants, sur ce plan, qui s’en plaindra !

dimanche 3 avril 2016

"Sans papier" de huit ans, Ibrahim a été enfin libéré


Ibrahim enfin libéré

 

Devant le tollé suscité par le maintien  d’un jeune enfant sans-papiers de 8 ans originaire des Comores dans la « zone d’attente » de l’aéroport de Roissy et après que le commandant de bord de l’avion dans lequel il avait été placé pour son renvoi aux Comores ait refusé de l’embarquer, un juge vient de décider, au bout de  12 jours, sa remise en liberté. Il va pouvoir retrouver une partie de sa famille qui vit en France. Une victoire pour tous ceux qui se sont mobilisés pour lui.
 

La fête à prix de camarade

 

Si l’on veut encore réserver sur Argenteuil des vignettes d’entrée de la fête de Lutte ouvrière de Presles en mai prochain pour le prix de 12 euros, vous avez jusqu’à ce soir. Après c’est 15 euros, et 20 euros sur place. Que l’on se le dise. Vous pouvez joindre Dominique jusqu’à ce soir pour réserver(06.99.49.98.64) (MDommarie@aol.com). Bon dimanche.