vendredi 28 février 2014

STEF, et partout ailleurs : coup de froid sur les salaires. La colère de tous doit monter, ensemble !



Depuis le 31 janvier, soit depuis un mois, les salariés du dépôt de Saint-Ouen l’aumône de STEF, une entreprise de conditionnement de produits congelés, en particulier pour Picard-surgelés, sont en grève pour la hausse de leur salaire.
Non seulement, on leur paie des salaires de misère pour des conditions de travail très dures, mais en plus leur direction voudrait licencier 23 d’entre eux.
Un pot de solidarité avec les grévistes a lieu à l’UD du Val d’Oise à Cergy ce midi. J’y serai. DM

Le dos au mur : défendre nos salaires

Echo de campagne : défendre les services publics, et sanctionner le gouvernement



Avec ma petite table de camping et nos brochures, station militante hier entre Franprix et le marché de la Colonie derrière la gare centrale. Des discussions toujours, car les personnes croisées ont bien des choses à dire.
Une personne passe, je lui dis : « il faut sanctionner le gouvernement ! ». Elle est pressée, mais elle courre, mais en courant, elle tient à me confirmer : « Oui, il faut sanctionner le gouvernement ! ».
Deux discussions intéressantes et fraternelles, en particulier autour du thème de l’école publique, dont la situation désole mes interlocuteurs, qui y sont attachés pourtant. Il faut dire que leurs enfants fréquentent l’école Brossolette d’Orgemont, où depuis la rentrée des classes, il y a eu une situation catastrophique. Nous en avions parlé sur ce blog : par exemple, une classe de grande section de maternelle, sans institutrice pendant des mois, depuis la Toussaint…
Défendre l’Ecole, c’est pourtant défendre l’avenir de la jeunesse, et l’avenir tout court.

jeudi 27 février 2014

Elections municipales : Dans le numéro de mars de notre revue mensuelle Lutte de classe (2 euros – en vente à la librairie Le Presse-papier, avenue G Péri) : un article « Lutte Ouvrière dans les campagnes électorales de 2014 »

 Un extrait :
« … Nos candidats ne se présentent pas au nom d’une meilleure gestion de leur commune. Il peut y avoir des différences sur ce plan entre les équipes municipales, encore que les différences ne recoupent pas nécessairement les couleurs politiques des listes. Mais les problèmes essentiels de la classe ouvrière, dans cette période de crise, d’aggravation du chômage et d’écrasement du pouvoir d’achat, ne sont pas susceptibles d’être résolus au niveau d’une commune.
        Le jeu des institutions de la bourgeoisie fait des élections municipales la juxtaposition de multiples situations locales. Cela donne aux partis qui se succèdent au pouvoir central le prétexte de dégager leur responsabilité dans les mesures prises sous Sarkozy puis sous Hollande (ce qui n’empêchera pas le parti qui se sortira le mieux – ou le moins mal – des municipales d’en tirer des conclusions nationales et d’interpréter les résultats comme une approbation de l’électorat à sa politique passée ou présente). Lutte Ouvrière intervient au contraire, même dans des élections locales, au nom des intérêts communs de la classe ouvrière d’un bout à l’autre du pays et, en réalité, bien au-delà.

Nous voulons nous adresser à l’électorat populaire avec un langage de lutte de classe, en nous opposant, aux élections municipales et européennes, à tous les courants politiques qui prétendent défendre des intérêts qui seraient communs à la bourgeoisie et aux exploités, pour mettre le doigt, au contraire, sur l’opposition irréductible de leurs intérêts de classe. Nous voulons nous adresser à la classe ouvrière, non en tant que classe victime de la bourgeoisie capitaliste, particulièrement féroce en cette période de crise, mais aussi et surtout comme la classe sociale qui a la force et la possibilité non seulement de se défendre efficacement mais aussi de renverser la dictature de la bourgeoisie sur la société… »

Chômage : de record en record

Pendant que le gouvernement nous paie avec des mots en promettant une diminution du chômage pour… fin 2014 (après avoir promis la même chose pour fin 2013), des millions de travailleurs sont condamnés à l’inactivité, à des revenus amputés, à l’exclusion sociale.
Pourtant cette situation n’est pas une fatalité. Car dans le même temps, les entreprises ont largement renoué avec leurs profits d’avant la crise de 2008.

     Prendre sur ces profits pour que tous les salariés aient un revenu qui permette de faire vivre convenablement leurs familles, en répartissant le travail entre tous les bras valides, voilà ce que la colère des travailleurs devra imposer.

Echos de campagne : la lutte pour la hausse des salaires.

Durant l’activité de campagne que j’ai effectuée hier au soir devant le Monoprix près de la gare, il a été question de… salaire.
        C’est la maman d’une ex-élève qui, alors que je parle des problèmes de l’heure, m’interrompt gentiment et me dit : « d’abord les salaires ! ». C’est ce cadre d’une entreprise sous-traitante de l’aéroport de Paris qui me dit : « Les gars sont en grève, pour les salaires, je les comprends, ils ont bien raison ».
         Les salaires, avec l’emploi, sont bien une des préoccupations prioritaire pour le monde du travail dont une fraction importante n’arrive plus à s’en sortir.
    Quand le pouvoir d’achat chute, une municipalité peut toujours développer des aides et des services plus ou moins gratuits. Ce n’est pas elle qui paiera ni le panier alimentaire ni le loyer.

         Il faut une augmentation générale et substantielle de tous les salaires du monde du travail, et l’échelle mobile de ces salaires à la mesure de la hausse mensuelle des prix mesurée par les travailleurs. DM