lundi 24 février 2014

L’Ukraine après le départ de Ianoukovitch

Les manifestations sur la place Maïdan, en Ukraine ont eu raison du président en place, lâché par la Russie et par les oligarques, ces millionnaires ukrainiens qui se sont enrichis en pillant les richesses de leur pays.
      Quant à l’ancienne présidente Timochenko, discréditée après son passage à la tête du pays, il y a deux ans, elle tente un retour. De partout, apparaissent des candidats sauveurs suprême. Mais ils incarnent tous la défense des privilèges des plus riches.

      La voix des classes populaires ne s’est pas fait entendre dans ce bouillonnement pour le moins cacophonique. Il faut souhaiter que, là-bas aussi, le camp des travailleurs donne de la voix.

Elections municipales : saisir l’occasion de ces élections pour infliger un désaveu au gouvernement

LUTTE OUVRIERE
Faire entendre le camp des travailleurs

1.Dominique MARIETTE
Enseignant retraité
Conseiller municipal Lutte Ouvrière d'Argenteuil
et

2.Sonia ALLANI
Informaticienne
Militante syndicale


A Argenteuil comme ailleurs, les candidats des grands partis insistent sur le caractère local des élections municipales, les uns pour ne pas assumer la politique désastreuse de Hollande, les autres pour ne pas s’embarrasser du souvenir tout aussi désastreux laissé par Sarkozy. Ils demandent aux électeurs d’approuver ou, au contraire, de désapprouver la gestion du maire sortant. C’est de l’enfumage !
     Au lendemain des élections, si le parti socialiste conserve les villes qu’il dirige, le gouvernement présentera comme une approbation de sa politique.
      Si ce sont les listes de droite qui progressent, les ténors de la droite prétendront que l’électorat aspire au retour de Sarkozy ou de l’un de ses comparses.
       S’il y a une percée du Front national, les uns et les autres en tireront prétexte pour mener une politique plus réactionnaire et plus dure contre les classes populaires.

      Les votes aux élections municipales seront des votes politiques. Et, c’est normal, car les grands problèmes qui marquent la population, localement comme à l’échelle de tout le pays, les licenciements, la montée du chômage, les bas salaires, ne dépendent pas des municipalités.

dimanche 23 février 2014

Echo de campagne : Pédagogie de la correction élémentaire

De nombreux candidats et leurs partisans découvrent à l’occasion de cette campagne les charmes discrets de la cité Joliot-Curie qu’ils oublieront bien vite dans quelques semaines. C'est la loi de leur genre.
        Cela dit, hier, sur le marché, une habitante de la cité, refusant le tract qu’un militant de GM lui tendait  s’est vu injuriée par celui-ci pour qui elle n’était qu’une “conne”.
         Ce doit etre le type de pédagogie dont se revendique GM et que nous évoquions hier !

Soutenez à Argenteuil la liste LUTTE OUVRIERE Faire entendre le camp des travailleurs conduite par Dominique MARIETTE et Sonia ALLANI

  Prenez contact avec nous (06.99.49.98.64   MDommarie@aol.com) pour que notre liste se fasse le plus entendre.
            La liste est conduite par


1.Dominique MARIETTE
Enseignant retraité
Conseiller municipal Lutte Ouvrière d'Argenteuil
et

2.Sonia ALLANI
Informaticienne
Militante syndicale

Facebook ; une face folle à l'oeuvre

Le milliardaire américain Zuckerberg, propriétaire de Facebook, a annoncé l’achat de l’application pour smartphone d’un concurrent potentiel pour 19 milliards de dollars.

       Il y a quatorze ans, une « bulle internet », fruit d’une précédente poussée spéculative, avait éclaté, entraînant une crise financière. On ne sait encore quand la prochaine bulle éclatera, mais une chose est sûre : une nouvelle folie financière est à l’œuvre.

Austérité budgétaire en marche : un article extrait de notre hebdomadaire (en vente au Presse-papier. 1 euro, ou auprès des militants)

Austérité budgétaire : 50 milliards qui dit mieux ? 

En matière d'économies sur les dépenses publiques la surenchère bat son plein. Le chiffre officiel lancé par Hollande pour la prochaine période est de 50 milliards d'euros d'économies. Montebourg affirmait encore lundi 17 février que ce serait facile à obtenir, sous-entendu « on peut faire mieux encore », et Vallaud-Belkacem, porte-parole du gouvernement, concédait mardi 18 que cela ne se ferait pas sans diminuer le nombre de fonctionnaires.
      Gattaz, le président du Medef, avançait l'an passé le chiffre de cent milliards d'euros de baisse des prélèvements sur les entreprises, à faire sur cinq ans, compensés évidemment par une baisse équivalente des dépenses de l'État. En janvier il parlait de soixante milliards, mais sur trois ans. Cela revient, on n'est plus à dix milliards près, aux chiffres gouvernementaux.
     L'UMP ne pouvait pas en rester là. Mariton, un de ses ténors, a surenchéri début février en avançant le chiffre de 130 milliards d'euros d'économies en cinq ans. Et de qualifier cela « d'effort sensible, mais pas surhumain » : il ne s'agirait en effet que de passer l'âge légal de la retraite à 65 ans et 44 années de cotisations, de bloquer les prestations sociales, de réduire les aides au logement, de baisser les allocations chômage.
      Mais Woerth, ancien ministre de Sarkozy et, pour l'instant, le dernier à avoir parlé, a enfoncé la concurrence. Chiffrant les « prestations sociales à cinq ou six cents milliards d'euros », il propose de commencer par y puiser immédiatement cent milliards, afin de baisser d'autant les impôts des entreprises.
       Au-delà des chiffres que lancent ces bateleurs de foire, il y a une politique, commune et poursuivie depuis des années par les gouvernements successifs : prendre dans les poches des travailleurs pour remplir les coffres des capitalistes.
        Ce vol organisé s'accélère et cela monte à la tête de ces politiciens. Aussi avancent-ils désormais des chiffres monstrueux, en ne se donnant même plus la peine de travestir leur politique.

                                                                                         Paul GALOIS

samedi 22 février 2014

Echo de campagne : un pédagogue.



Georges Mothron prévoit de faire une réunion publique à Joliot-Curie. Prudent, cette réunion est non seulement prévu pour les habitants de Joliot-Curie mais aussi pour ceux de Jolival. Des fois qu’en tête à tête avec les premiers, ils aient la malencontreuse idée de rappeler au monsieur ses projets logementicides d’édile de naguère à leur encontre.
     Sur la feuille de réclame qu’il a fait distribuer, le monsieur parle de « pédagogie ». Il s’y engage, il leur parlera avec « pédagogie » !
     C’est vrai que chien échaudé craint l’eau froide. Mais à 66 ans je crois, peut-on se mettre aux bonnes manières ? DM

Echo de campagne : de pastoral à électoral il n’y a pas loin


Abélard : une représentation picturale bien sûr !


N’ayant pas reçu l’invitation (pas encore ?), nous avons découvert par hasard le très joli velin envoyé pour inviter à l’ « inauguration »-visite qui aura lieu prochainement du jardin de l’ « abbaye Notre-Dame ».
    Vu de loin, joli jardin au demeurant.
    Plus surprenant donc, la référence à la « présence… de l’évêque de Pontoise », lors de la visite.
    Si l’Eglise catholique, apostolique et romaine, s’était chargée des travaux, il n’y aurait rien à y redire. Si elle s’était un tant soit peu intéressée ces dernièrs siècles au site, rien à y redire également ! Mais là ?
    Mais peut-être nous parlera-t-il de l’obscurantisme de ces siècles « obscurs » où l’on vit un homme d’Eglise donner l’ordre d’émasculer Abélard l’amoureux d’Héloïse. DM