mardi 28 janvier 2014

Fête de Lutte Ouvrière à Argenteuil le 26 janvier 2014


600 convives. Merci aux camarades cuisiniers !


Quelques poèmes de Tardieu et Prévert. Merci à Fanny Cottençon



Devant un public très nombreux et très intéressé (la photo le prouve), Dominique dit quelques mots


La conférence de Marc Peschanski

Débat avec des camarades de Lutte Ouvrière sur la grève de PSA-Aulnay

Editorial des bulletins d'entreprise Lutte Ouvrière du lundi 27 janvier 2014

Une cupidité qui finira par provoquer l’explosion sociale

« Les 85 personnes les plus riches du monde possèdent autant que les 3,5 milliards de personnes les plus pauvres », a noté un rapport de l’ONG Oxfam, alors que les plus riches se réunissaient au Forum de Davos, en Suisse.
     Ces 85 milliardaires sont connus. Le duo de tête est composé de Carlos Slim, le magnat mexicain des télécoms, et de Bill Gates, le PDG de Microsoft. Leur fortune personnelle dépasse 50 milliards de dollars. Quant à la bourgeoisie française, elle est représentée par Liliane Bettencourt, propriétaire de L’Oréal, Bernard Arnault, patron du groupe LVMH, François Pinault et Serge Dassault.
     À l’heure où l’on nous rabâche que c’est la crise et que les caisses de l’État sont vides, ces chiffres sont parlants. Quant à ceux qui refusent de mettre en cause des grands groupes au prétexte que « les millions de petites entreprises sont le moteur de l’économie », ils font le jeu de ces grands bourgeois qui sont bien les maîtres de l’économie.
     Que 85 personnes possèdent une fortune équivalente à celle de la moitié de l’humanité en dit long sur la folie du capitalisme qui fonctionne comme une immense pompe aspirant les richesses à un pôle de la société.
     Parce qu’elles possèdent les capitaux, ces grandes fortunes s’attribuent l’essentiel des profits générés dans la production. De l’automobile au kilo de pommes de terre, elles prélèvent leur part sur tout ce qui est fabriqué et vendu. Comme leurs capitaux se retrouvent dans les banques, l’informatique, l’énergie, les médias ou le sport…, rien n’échappe à leurs griffes.
     Quoi qu’il fasse, chaque salarié travaille directement ou indirectement à les enrichir. Même le travailleur qui se dit « indépendant » contribue à arrondir leur magot parce qu’il est forcé d’en passer par les banques, les assurances et les fournisseurs, ou encore de travailler comme sous-traitant. Sans parler du fait que les Bouygues et les Dassault prospèrent grâce aux marchés publics payés par nos impôts.
     La spéculation démultiplie ces fortunes. Mais elles sont bien le fruit du labeur des travailleurs du monde entier. Et il n’y a pas de miracle, l’enrichissement des privilégiés, en pleine crise, est le fruit de l’aggravation de l’exploitation, des licenciements, de l’austérité imposée au monde du travail.
     Dans tous les pays, les gouvernements, de gauche ou de droite, ont imposé des sacrifices aux travailleurs. Au prétexte de sauver les banques et de restaurer la compétitivité des entreprises, ils ont fait reculer les droits à la retraite, ils ont bloqué ou diminué les salaires en généralisant la précarité, ils sont allés chercher le moindre euro dans la poche des classes populaires en augmentant la TVA.
     Depuis qu’il est au pouvoir, Hollande a mené cette politique, et il va continuer. En représentant loyal de la bourgeoisie, Hollande a pour priorité d’aider le patronat. Il lui a d’abord offert un crédit d’impôt de 20 milliards par an. Avec le « pacte de responsabilité » et la suppression des cotisations familiales payées par le patronat, le nouveau cadeau se montera à 30, voire 35 milliards.
     Et comme toujours, les classes populaires paieront. Hollande dit que les prestations familiales seront maintenues. On peut en douter ! Dans tous les cas, l’argent sera pris ailleurs, sur les hôpitaux, sur les transports, sur les aides sociales.
     Le gouvernement prétend que ce cadeau permettra aux entreprises d’embaucher. Le même mensonge nous a été servi par Sarkozy quand il a réduit la TVA dans la restauration. On attend toujours les emplois !
     Pour obtenir une baisse des cotisations, Gattaz, le chef du Medef, avait évoqué la possibilité de créer un million d’emplois. Maintenant qu’il est sûr d’empocher le pactole, il dit ne pas pouvoir s’engager et que tout dépendra des marges, c’est-à-dire des profits. Cela a le mérite d’être clair.
Ceux qui, au gouvernement ou dans la majorité, font mine de croire à des « contreparties en emplois », mentent aux travailleurs. La fortune des ultra-riches en témoigne. Ce que gagne la bourgeoisie, elle le garde et s’en sert, non pour investir ou embaucher, mais pour jouer au casino capitaliste.
     La bourgeoisie a beaucoup gagné grâce à la crise. Avec ses valets politiques, elle est revenue sur ce que les travailleurs avaient arraché au fil des luttes. Elle a mis fin à la retraite à 60 ans et au CDI. Elle a imposé le chômage de masse, la flexibilité des emplois et des salaires.
     Alors que l’argent déborde de ses poches, elle appauvrit le monde du travail. La réalité finira par la rattraper. Tôt ou tard les travailleurs revendiqueront leur dû.


Meeting d'Argenteuil du 26 janvier avec Nathalie Arthaud, Patrice Crunil et Dominique Mariette : un très grand succès









lundi 27 janvier 2014

Leurs désirs sont des ordres

Pierre Gattaz, patron du MEDEF, en veut toujours plus. Dans une interview où il commente les 30 milliards de cadeaux du Pacte de Responsabilité, il en redemande : "Les 30 milliards d’euros ne sont pas suffisants. »

     Mais comme les cadeaux au patronat sont l’une des rares promesses que Hollande est en bonne voie de tenir, Gattaz ne doit pas être trop inquiet : il recevra sûrement une rallonge.

Défense du droit à l’IVG

samedi 1er février 2014

Défense du droit à l’IVG

Lutte Ouvrière appelle à participer à cette manifestation contre la remise en cause du droit à l’avortement. Elle débutera à 14h00 de la Place Joffre (métro École militaire) en direction de l’Ambassade d’Espagne en passant par le Trocadéro.


Le 6 février : dans l'action mais consciemment : un article sur la politique de la CGT dans l'hebdomadaire Lutte Ouvrière de cette semaine



La journée CGT du 6 février : quelle riposte au patronat et au gouvernement ? 

La CGT appelle à une journée nationale interprofessionnelle de mobilisation le 6 février. Dans son tract national, la confédération explique que « les motifs d'insatisfaction et les raisons d'exprimer notre mécontentement ne manquent pas ». C'est le moins qu'on puisse dire ! Face à la guerre sociale menée par le grand patronat à coups de plans de licenciements, de pressions sur les salaires et les conditions de travail, face à la politique de régression sociale orchestrée par le gouvernement, il faudrait en effet non seulement que les travailleurs expriment leur mécontentement, mais qu'ils se préparent à lutter pour leurs intérêts vitaux.
     Malheureusement, les journées d'action organisées par la CGT, singulièrement depuis l'arrivée au pouvoir de Hollande, sont restées dans le flou quant à leurs objectifs et on n'a distingué aucun plan d'ensemble visant à préparer la riposte du monde du travail aux attaques qu'il subit.
     Certes la CGT, contrairement aux autres confédérations, n'a pas signé tous les accords de régression sociale concoctés par le patronat et le gouvernement. Certes, elle appelle à cette mobilisation interprofessionnelle alors que les autres confédérations s'y refusent. Mais les travailleurs seraient en droit d'attendre des perspectives claires, des objectifs de lutte qui correspondent à leurs besoins, afin de leur permettre de se mobiliser en nombre croissant.
     Même face au chômage, la menace qui pèse le plus fortement sur la vie et la conscience du monde du travail, la confédération n'avance aucune revendication crédible.
     Aux militants qui critiquent la mollesse – pour le dire gentiment – des propositions de la direction confédérale, les responsables répondent systématiquement : « Nous sommes pour la lutte, mais on ne déclenche pas une grève générale en appuyant sur un bouton ». Mais il ne s'agit pas de déclencher le grand soir, il s'agit de préparer sérieusement la riposte des travailleurs, et pour cela de leur dire clairement où il faudrait aller et comment.
    Les travailleurs, les militants qui se saisiront de cette journée pour protester et manifester auront raison de le faire. Mais ils seront aussi en droit de poser des questions aux dirigeants de la CGT. Car tôt ou tard il faudra bien donner vie à un mouvement d'ensemble, unissant tous les travailleurs dans la lutte sur des objectifs propres à les protéger des conséquences de la crise, comme par exemple l'interdiction des licenciements.
    Et si la direction de la CGT ne veut pas s'y préparer, les travailleurs devront le faire eux-mêmes.
                                                           Paul GALOIS

dimanche 26 janvier 2014

Beau succès de la fête de Lutte Ouvrière ce jour à Argenteuil (Compte-rendu et album photos à suivre)

"Debout les damnés de la terre.  Nous ne sommes rien, soyons tout"


Joli succès du meeting avec Nathalie, et de la fête de Lutte Ouvrière à Argenteuil ce jour.
!

samedi 25 janvier 2014

Nathalie Arthaud aujourd'hui dimanche 26 janvier à Argenteuil

A l'occasion de la fete de Lutte Ouvrière
à Argenteuil
dimanche 26 janvier
Intervention de Nathalie ARTHAUD
porte-parole nationale de Lutte Ouvrière


A Argenteuil en 2013


-entrée libre au moment de l'intervention-