vendredi 4 octobre 2013

Le Rom, l'étranger, hier le Bohémien...

 «Je me suis pâmé, il y a huit jours, devant un campement de Bohémiens qui s’étaient établis à Rouen. Voilà la troisième fois que j’en vois. Et toujours avec un nouveau plaisir. L’admirable, c’est qu’ils excitaient la haine des bourgeois, bien qu’inoffensifs comme des moutons. Je me suis fait très mal voir de la foule, en leur donnant quelques sols. Et j’ai entendu de jolis mots à la Prudhomme. Cette haine-là tient à quelque chose de très profond et de complexe. On la retrouve chez tous les gens d’ordre. C’est la haine qu’on porte au Bédouin, à l’Hérétique, au Philosophe, au Solitaire, au Poète. Et il y a de la peur dans cette haine. Moi qui suis toujours pour les minorités, elle m’exaspère. Du jour où je ne serai plus indigné, je tomberai à plat, comme une poupée à qui on retire son bâton.» 


       C'est extrait de la correspondance de... Flaubert ! 

jeudi 3 octobre 2013

Réunion des conseillers municipaux Lutte Ouvrière d'Argenteuil, demain vendredi à l'Espace Nelson Mandéla -entrée libre

Vendredi 4 octobre

Réunion de Lutte Ouvrière à propos des municipales de 2014

A quelques mois des élections municipales de mars prochain, une réunion des élus Lutte Ouvrière d’Argenteuil


VENDREDI 4 OCTOBRE
REUNION PUBLIQUE
Avec débat
A 20 HEURES 15

Avec Patrice CRUNIL et Dominique MARIETTE
Conseillers municipaux d’Argenteuil

« Quelle politique LUTTE OUVRIERE défendra dans les élections municipales de mars 2014 »

ESPACE NELSON MANDELA
82 bd Leclerc
A Argenteuil


-entrée libre-

« Assises de l’Education prioritaire » : foutaise ! (je prie de m'excuser pour cette vulgarité peu scolaire mais volontaire)

Je viens de recevoir copie de la lettre envoyée à la directrice académique du Val d’Oise par une mère d’élève d’une école primaire de la ville. Elle fulmine contre la banalisation d’une demi-journée de cours la semaine prochaine pour l’organisation destinée aux enseignants d’un moment de réflexion sur la « relance de l’éducation prioritaire. Elle reproche la perte d’une demi-journée de cours pour des élèves qui en ont bien besoin, et que cette concertation ait lieu durant une demi-journée de classe au lieu d’un mercredi ou d’un samedi matin.
     S’il y a un problème de garde d’enfants, c’est bien sûr un problème, que les autorités ayant décidé cette initiative « pédagogique » devraient régler, alors qu’elles laissent tout cela à la charge des parents et des municipalités.
     Mais je crois qu’il n’est pas juste de réclamer que les personnels de l’Education nationale travaillent une matinée de plus. Ils sont pressurés comme les autres salariés. Un grand nombre d’entre eux ont des enfants, et le problème de garde de cette mère d’élèves serait aussi le leur.
     C’est le thème même de cette réunion qui pose problème : la préparation des « assises » de l’Education prioritaire » ! Comme si on ne connaissait pas la réalité de l’inégalité scolaire. Comme si dans cette société capitaliste on n’acceptait pas que cette réalité perdure et s’aggrave.
     A Argenteuil, la réalité est la hausse générale des effectifs dans les classes. Au lycée Georges Braque, pour la première fois depuis la mise en place des « ZEP », les effectifs de ce lycée ZEP atteignent 32 élèves en seconde !
     C’est du malaise actuel de l’Education nationale et de ses personnels, que ces derniers auraient bien besoin de discuter sur le temps scolaire et hors de celui-ci.

     Cela mériterait la grève de tous les personnels. Cela mériterait qu’ils se retrouvent aux côtés des autres salariés, aux côtés des parents pour dire stop, pour réclamer les moyens nécessaires pour une Ecole de qualité que permet la richesse du pays et qui la priorité des priorités sociales ! DM

L’union, la force qui peut résister à tout, même à l’eau

Nous rapportions sur ce blog il y a quelque temps l’initiative des locataires de la résidence Maryse Bastié des Champioux qui s’étaient mobilisés suite  à une fuite d’eau qui s’était produite sur le compteur des parties communes de leur résidence. Ils demandaient des assurances pour ne pas avoir à payer les conséquences de cette fuite dont ils n’étaient en aucune façon responsables.
     Après d’avoir obtenu des assurances orales, ils viennent d’avoir la confirmation de celles-là par écrit sous forme d’un courrier de leur bailleur, AB-Habitat.

     Lorsqu’il y a un souci commun, la seule voie à suivre est bien l’union et l’action collective.

Roms : à propos des « programmes d’insertion » : un article de l’hebdomadaire Lutte Ouvrière, en vente à la librairie du Presse-papier (1 euro)

Roms – programmes d'insertion : on coupe les vivres

Accueillir 17 000 personnes serait largement à la portée d'un État comme la France, mais le gouvernement préfère laisser la responsabilité de la résorption des campements aux communes. De nombreuses villes de Seine-Saint-Denis, qui comptent 7 500 Roms sur un total de 11 700 migrants en Ile-de-France, se sont ainsi lancées dans la création de villages d'insertion. Ces villages, même s'ils ne font pas l'unanimité auprès des associations de Roms, ont permis à une minorité de migrants de trouver un travail puis un logement.

     Seulement, les aides de l'État ne cessent de diminuer. Les villes de Saint-Ouen et d'Aubervilliers ont vu ces aides carrément supprimées. Des menaces pèsent sur les villages de Saint-Denis. C'était sans doute une goutte d'eau, mais c'était encore trop pour le gouvernement, que cela n'empêchera pas de prétendre que les Roms « n'ont pas vocation l'insertion » en France.
                                                   A. U.