mercredi 23 janvier 2013

Plastic Omnium, Renault : un chantage patronal qui appelle une réponse collective


Chez Plastic Omnium, en Ardèche, le patron vient d’imposer aux 1 100 salariés le gel des salaires en 2013, la suppression de trois jours de RTT et l’arrêt du versement de la participation jusqu’en 2015, sous prétexte de sauver 3 à 400 emplois qu’il menaçait lui-même de délocaliser.
     Chez Renault, le DRH vient de menacer de fermer des usines si les syndicats n’acceptent pas la mobilité obligatoire des ouvriers jusqu’à 150 km de chez eux et de sacrifier des RTT.
     Partout les patrons sont à l’attaque contre les travailleurs, en pratiquant le chantage à l’emploi. Il devient de plus en plus urgent que les travailleurs s’organisent contre cette offensive générale du patronat, soutenu pas le gouvernement. Sans attendre que les patrons, entreprise par entreprise, détruisent l’emploi, réduisent les salaires, tout en aggravant les conditions de travail.

Leurs amis les régimes islamistes


Après François Hollande en novembre dernier, c’est Arnaud Montebourg qui, les 18 et 19 janvier, est allé faire le VRP en Arabie Saoudite accompagné, entre autres, des PDG d’EDF et d’Areva. En plus de l’inauguration d’une usine Schneider et de la signature de contrats pour Thalès et Arianespace, il s’agissait de faire la promotion des compétences d’EDF en matière de construction de centrales nucléaires et de Veolia en matière de dessalement d’eau.
     Que le régime fondamentaliste de la dynastie Saoud y prive de tout droit les travailleurs immigrés et les femmes depuis des décennies, Hollande et Montebourg s’en moquent : s’ils parlent de « détruire » les islamistes au Mali, ils sont prêts à leur cirer les pompes (à pétrole) là où ça peut rapporter aux capitalistes « bleu-blanc-rouge 

V. Peillon : une réalité loin de ses fanfaronnades


Selon France Inter de ce matin, Peillon qui est un habitué du terme, n’est pas très content des enseignants qui l’ « emmerdent » alors qui leur a créé 60 000 postes.
     Pour remettre les pendules à l’heure, nous publions ci-dessous un article d’un des derniers numéros (du 4 janvier dernier) de Lutte Ouvrière sur le sujet :

Création de postes d'enseignants : des promesses à la réalité

Le ministre de l'Éducation nationale, Vincent Peillon, avait promis de recruter 43 500 enseignants ou personnels éducatif pour la rentrée 2013. Mais cela ne veut pas dire qu'il s'agit de la création de nouveaux postes.
      La moitié des enseignants recrutés ne ferait que combler les départs en retraite. Ce sont ceux qui ont passé les concours instaurés par l'ancien ministre Luc Chatel et qui seront envoyés directement devant des classes, sans formation. Ils boucheront les trous prévus cette année, mais il restera le passif de toutes les suppressions de postes des dernières années.
      L'autre moitié des recrutements correspond aux lauréats du nouveau concours qui, eux, auront un an de stage pendant lequel ils effectueront un « tiers temps » devant les élèves. Voilà comment, à cause des remplacements de ce tiers temps, on en arrive à seulement 7 000 nouveaux postes créés, soit une moyenne nationale d'un pour huit établissements scolaires existants !
                                                                                                     M. L.

PSA-Aulnay : des nouvelles de la grève (extrait du site PSA-cgt Aulnay : http://cgt-psa-aulnay.fr/


Communiqué de presse de la CGT PSA Aulnay
22/01/2013

Meeting commun des salariés en grève
de Renault Flins et de PSA Aulnay
Mercredi 23 janvier à partir de 10h30
sur le parking de Renault Flins

           Mercredi 23 janvier, les salariés de Renault sont appelés à se mettre en grève contre les accords de compétitivité. La direction de Renault voudrait extorquer la signature des syndicats, en leur faisant un chantage ignoble, en menaçant de fermer deux usines s’ils ne signaient pas.
           A PSA, la direction a affirmé qu’une fois qu’elle aura obtenu un accord sur la fermeture de l’usine d’Aulnay, elle commencera à son tour une « négociation » sur le même genre d’accord qui vise à bloquer les salaires, imposer des mobilités obligatoires et continuer à supprimer des emplois.
           Le but des patrons de Renault et de PSA est clair : supprimer des emplois, licencier, fermer des usines, puis augmenter les heures de travail et bloquer les salaires de ceux qui restent.
Les salariés de Renault et de PSA ont tout intérêt à se rencontrer pour faire cause commune.
           C’est l’objectif de ce meeting commun : réunir les salariés des deux groupes, dénoncer les attaques communes de nos patrons et défendre l’idée que c’est ensemble dans la lutte que nous pourrons nous défendre contre les attaques de nos patrons.

Pour les salariés de PSA Aulnay départ en bus à 9h depuis le QG de la grève Bourse du travail 19/21 rue Jacques Duclos à Aulnay-sous-Bois.

Mise au point sur la campagne de calomnie et d’insulte de la direction de PSA.
Depuis 2 jours, les salariés en grève sont la cible d’une scandaleuse campagne de calomnie et d’insulte de la part de la direction de PSA. La direction a choisi l’escalade verbale comme forme de dialogue. Cette attitude irresponsable révèle le vrai visage d’une direction qui n’accepte pas que les salariés, qu’elle veut licencier, relèvent la tête, s’organisent et se mettent en grève pour se défendre.
Du mercredi 16 janvier au vendredi 18 janvier en après-midi, les salariés en grève occupaient l’usine et avaient imposé contre la volonté de la direction la liberté de la presse dans l’usine. Les journalistes pouvaient faire en toute liberté leur travail. Les grévistes ont même empêché les cadres de  PSA de vouloir expulser une équipe de BFM.
Depuis vendredi 18 janvier en après-midi, la direction a fermé l’usine et interdit l’accès à tous les salariés. L’usine est entièrement sous son contrôle, surveillée en toute illégalité par une société de vigiles privée. Et c’est, 4 jours après avoir interdit l’accès à l’usine à tous les salariés que la direction se  met subitement à parler de dégradations et de sabotages. C’est pour le moins étonnant et suspicieux.
La réalité est, qu’en fermant l’usine, la direction espérait désorganiser la grève, isoler les grévistes. C’est tout le contraire qui s’est passé. La grève tient bon, les grévistes ont renforcé leur organisation et leur détermination.

La CGT réfute toutes les accusations mensongères de la direction. Les casseurs, ce sont les patrons de PSA qui ont décidé de casser l’usine, brique par brique, boulon par boulon et d’envoyer au chômage des centaines de salariés.

Jean-Pierre Mercier
DS CGT PSA Aulnay
DS Central adjoint CGT du groupe PSA 

mardi 22 janvier 2013

Ecoles de Paris :grève massive


Presque une école sur deux fermée, avec plus de 80 % des enseignants en grève aujourd’hui dans le primaire à Paris, la réponse des enseignants du primaire au gouvernement est claire : non à son projet !
    Le gouvernement veut les faire travailler en plus le mercredi matin, sans réduire l’amplitude des autres jours. Les enseignants refusent de travailler plus pour gagner moins, ils refusent aussi que les réformes sur les rythmes se fassent sans l’avis des conseils d’écoles et que l’État se désengage et laisse les municipalités organiser de plus en plus le fonctionnement des écoles. Car non seulement le gouvernement Hollande-Ayrault est loin de rétablir l’ensemble des postes massivement supprimés sous la droite, mais il essaye d’imposer d’autres reculs aux enseignants.
     La seule réponse à lui apporter c’est de se mettre à l’école de la lutte, les journées d’action peuvent être un début : aujourd’hui, puis dans toute la fonction publique la semaine prochaine, le 31 janvier.

La grève à PSA-Aulnay : un communiqué de LUTTE OUVRIERE


Le gouvernement et les patrons de PSA main dans la main contre les grévistes d’Aulnay

La direction de PSA « lock-oute » l’usine d’Aulnay, et le gouvernement oppose les CRS aux travailleurs en grève qui défendent leur emploi. Alors que la grève paralyse la production depuis cinq jours, la direction de l’usine a choisi de renouer avec des méthodes d’un autre âge pour tenter de casser la grève en fermant le site. Elle a mobilisé cadres et vigiles de sociétés privées pour interdire l’accès de l’usine aux salariés.
     Derrière les déclarations des patrons de PSA sur le « dialogue social exemplaire », la réalité est tout autre : c’est celle d’un patron de combat qui est prêt à tout pour tenter de démoraliser des travailleurs qui se battent contre la fermeture de leur usine et pour leur emploi.
     Quant au gouvernement, son attitude est celle d’un valet dévoué aux intérêts de la famille Peugeot : il a envoyé les CRS par cars entiers avec l’objectif, vendredi dernier, d’expulser et d’interpeller les ouvriers d’Aulnay qui sont allés à la rencontre de leurs camarades de Saint-Ouen et, samedi, de protéger le site de Poissy.
     Le gouvernement n’a à la bouche que le mot de « bataille pour l’emploi ». Mais ceux qui la mènent, la bataille pour l’emploi, pour leurs emplois, ce sont les grévistes d’Aulnay !
     Le gouvernement et le patronat craignent que la grève d’Aulnay redonne confiance aux militants et aux travailleurs qui, partout en France, sont frappés par les licenciements et leur donne des idées de lutte
                                                         
                                                                             LUTTE OUVRIERE, le 22.01.2013


Les aumônes, mêmes substantielles, mêmes bien intentionnées, n’ont jamais soigner les maux


Le député-maire d’Argenteuil a annoncé lors de sa « cérémonie des vœux » qu’il remettrait durant les cinq ans de son mandat la totalité de sa « réserve parlementaire » aux organisations caritatives de sa circonscription. 130  000 euros par ans multiplié par cinq, ce n’est pas rien.
     La «réserve parlementaire » est une tradition étonnante. Elle est allouée aux députés. Ils peuvent la distribuer pour tel ou tel projet comme ils l’entendent. Oui, étonnant.
     Beau geste donc !
      Mais tout cela ressemble à la toile de pénélope. Plus les moyens des organisations caritatives doivent augmenter, plus on voit la misère s’accroître, et cette dernière réalité davantage que la précédente.
     Les Restos du Cœur du 95 seraient à près de plus de 20% d’activité depuis le début de la présente campagne.

PSA-Aulnay en grève : soutenons les grévistes !

Comme le message ci-dessous de la CGT-PSA Aulnay l’indique, l’usine d’Aulnay est arrêtée depuis mercredi 16 janvier. La direction vient de prononcer le lock-out pour tous les salariés d’Aulnay à compter de ce matin.
     Les ouvriers d’Aulnay ont besoin de notre soutien, moral par des messages de soutien, financier également.  Au-delà de cette grève totale, pour nombre d’entre eux, les journées financièrement perdues pour débrayages et manifestations ne se comptent plus depuis des mois.
      On peut les aider en leur envoyant un chèque. Les règlements par chèque doivent être libellés à l'ordre de Soutien aux salariés de l'automobile du 93 et envoyés à :

Soutien aux salariés de l’automobile du 93
24 avenue Romain Rolland
93150 Le Blanc Mesnil.

     On peut payer également « en ligne » en allant sur :


     Sur Argenteuil et la région, on peut également nous joindre pour tout soutien en espèces sonnantes et trébuchantes.

                                                               Dominique 06.99.49.98.64.