Communiqué
de presse de la CGT PSA
Aulnay
22/01/2013
Meeting
commun des salariés en grève
de
Renault Flins et de PSA Aulnay
Mercredi
23 janvier à partir de 10h30
sur
le parking de Renault Flins
Mercredi 23 janvier, les salariés de Renault sont appelés à se mettre en grève
contre les accords de compétitivité. La direction de Renault voudrait extorquer
la signature des syndicats, en leur faisant un chantage ignoble, en menaçant de
fermer deux usines s’ils ne signaient pas.
A PSA, la direction a affirmé qu’une fois qu’elle aura obtenu un accord sur la
fermeture de l’usine d’Aulnay, elle commencera à son tour une
« négociation » sur le même genre d’accord qui vise à bloquer les
salaires, imposer des mobilités obligatoires et continuer à supprimer des
emplois.
Le but des patrons de Renault et de PSA est clair : supprimer des emplois,
licencier, fermer des usines, puis augmenter les heures de travail et bloquer
les salaires de ceux qui restent.
Les
salariés de Renault et de PSA ont tout intérêt à se rencontrer pour faire cause
commune.
C’est l’objectif de ce meeting commun : réunir les salariés des deux
groupes, dénoncer les attaques communes de nos patrons et défendre l’idée que
c’est ensemble dans la lutte que nous pourrons nous défendre contre les
attaques de nos patrons.
Pour
les salariés de PSA Aulnay départ en bus à 9h depuis le QG de la grève Bourse du travail 19/21 rue Jacques Duclos à
Aulnay-sous-Bois.
Mise
au point sur la campagne de calomnie et d’insulte de la direction de PSA.
Depuis
2 jours, les salariés en grève sont la cible d’une scandaleuse campagne de
calomnie et d’insulte de la part de la direction de PSA. La direction a choisi
l’escalade verbale comme forme de dialogue. Cette attitude irresponsable révèle
le vrai visage d’une direction qui n’accepte pas que les salariés, qu’elle veut
licencier, relèvent la tête, s’organisent et se mettent en grève pour se
défendre.
Du
mercredi 16 janvier au vendredi 18 janvier en après-midi, les salariés en grève occupaient l’usine et
avaient imposé contre la volonté de la direction la liberté de la presse dans
l’usine. Les journalistes pouvaient faire en toute liberté leur travail. Les
grévistes ont même empêché les cadres de PSA de vouloir expulser une
équipe de BFM.
Depuis
vendredi 18 janvier en après-midi,
la direction a fermé l’usine et interdit l’accès à tous les salariés. L’usine
est entièrement sous son contrôle, surveillée en toute illégalité par une
société de vigiles privée. Et c’est, 4 jours après avoir interdit l’accès à
l’usine à tous les salariés que la direction se met subitement à parler
de dégradations et de sabotages. C’est pour le moins étonnant et suspicieux.
La
réalité est, qu’en fermant l’usine, la direction espérait désorganiser la
grève, isoler les grévistes. C’est tout le contraire qui s’est passé. La grève
tient bon, les grévistes ont renforcé leur organisation et leur détermination.
La CGT réfute toutes les accusations mensongères de la
direction. Les casseurs, ce sont les patrons de PSA qui ont décidé de casser
l’usine, brique par brique, boulon par boulon et d’envoyer au chômage des
centaines de salariés.
Jean-Pierre Mercier
DS CGT PSA Aulnay
DS Central adjoint CGT du groupe PSA