vendredi 19 octobre 2012

Loomis : double peine pour les convoyeurs de fonds : un article de Lutte Ouvrière de cette semaine


Loomis : double peine pour les convoyeurs de fonds

Le 1er octobre au matin, deux convoyeurs de fonds de la société Loomis ont été braqués par des malfaiteurs lourdement armés à Aubervilliers, en Seine-Saint-Denis. Dès le soir, alors qu'ils étaient arrêtés pour accident du travail, la direction des ressources humaines de leur entreprise les convoquait pour leur annoncer... qu'ils étaient licenciés, prétextant que leur période d'essai n'aurait « pas donné satisfaction ».
     L'enquête de police menée après le braquage ne les a pas mis en cause, rien ne permet de les soupçonner de complicité avec les malfaiteurs. En outre, ils ont été embauchés en CDI début août, et leur période d'essai, d'une durée d'un mois, était largement terminée, leur contrat de travail précisant qu'elle ne pouvait être prolongée que sur accord écrit des deux parties, ce qui n'a jamais eu lieu. Qu'à cela ne tienne, pour la direction de Loomis, ils ne sont pas victimes, mais coupables de s'être fait agresser.
     Les deux hommes ont saisi le tribunal des prud'hommes de Bobigny pour licenciement abusif.
M.L.
Ces deux travailleurs habitent Argenteuil (voir l’article du Parisien du lundi 15 octobre). Nous leur transmettons toute notre solidarité. D. MARIETTE

Montebourg nous mène surtout en bateau


Dans un supplément du Parisien de ce matin, à la Une, Montebourg pose en marinière, tenant un appareil Moulinex dans les bras, avec le commentaire du journal : « Le made in France, il y croit, on l’a testé ».
            Si le seul avenir que Montebourg propose à tous les travailleurs menacés de licenciements ou victimes de fermetures d’entreprises, c’est Moulinex, les travailleurs peuvent se faire du mouron. L’essentiel des travailleurs de Moulinex virent leurs usines fermés, et se retrouvèrent sans emploi ; certains, plus de dix ans plus tard, sont toujours dans cette situation.
            Pour ne pas couler, la seule issue pour les travailleurs, la seule voie, c’est le « Made in lutte » !

jeudi 18 octobre 2012

Dassault : extraits du bulletin Lutte Ouvrière de Dassault-Argenteuil du 15.10.12.



Il sait de quoi il parle
Edelstenne n’est pas resté longtemps à Argenteuil la semaine dernière, mais il a planté le décor des prochaines négociations annuelles en déclarant que l’on était déjà largement payé compte tenu du travail que l’on faisait.
            Ce monsieur a augmenté son salaire chez Dassault Aviation de 70 % en 10 ans. Il encaissait ainsi 735 000 euros de salaire annuel en 2011. Comme cette activité lui laisse pas mal de loisirs, il siège également dans pas moins de cinq conseils d’administration (GIMD, Dassault Aviation, Dassault Falcon, Thalès et Carrefour). Une fonction harassante qui lui rapportait l’an passé 242 000 euros supplémentaires.
            A 100 000 euros par mois, c’est quoi son travail ?
Merci patron
            Alors qu’Edelstenne s’apprêtait à recevoir les syndicats de l’usine d’Argenteuil, la représentante d’une organisation qui ne ménage pas ses efforts pour être dans les petits papiers du PDG n’y a pas été par quatre chemins : elle s’est précipitée sur lui pour … lui offrir des chocolats.
            Lui c’est pourtant des marrons qu’il distribue !
La peur est mauvaise conseillère
            La visite de Charles Edelstenne à l’atelier C a visiblement terrorisé un responsable de cet atelier, au point qu’il obstrue le fonctionnement de la machine à café avec du double face.
            Pensait-il qu’Edelstenne allait payer une tournée générale ?

Hollande en pleine crise… d’autosatisfaction : un communiqué du 17.10 de Nathalie Arthaud



Hollande en pleine crise… d’autosatisfaction

À la veille du sommet des chefs d’État européens, on a eu droit à la leçon de béatitude du docteur Hollande. Sarkozy s’était spécialisé dans les fanfaronnades à la sortie des sommets. Avec Hollande, la fanfaronnade, c’est avant.
     Les annonces de fermetures d’usines se succèdent (en moins d’une semaine : Pétroplus, Technicolor, Surcouf) mais Hollande affirme que « le pire de la crise en zone euro est passé », que l’Union européenne est «  tout près » d’une sortie de crise. François Hollande est visiblement plus sensible à l’euphorie des spéculateurs de la Bourse qu’à la colère et au désarroi des travailleurs qui perdent leur emploi.
     Il appelle les « pays en excédent » à « stimuler leur demande intérieure par une augmentation des salaires ». Mais que ne s’applique-t-il pas à lui même ces si bons conseils ! La pauvreté ronge de plus de plus de travailleurs en France et un rattrapage général des salaires de plusieurs centaines d’euros et leur indexation sur les prix seraient un minimum.
     Encore une fois, les seuls qui ont eu une réelle confirmation que leurs intérêts seraient bien pris en compte, ce sont les spéculateurs. Hollande a réaffirmé l’objectif de ramener le déficit public à 3% à la fin de l’année prochaine. Les banques n’ont pas à s’inquiéter : l’État français paiera rubis sur ongle, et pour cela il imposera à la population les plans d’austérité nécessaires.
De tout ce baratin, il n’y a rien, mais vraiment rien à tirer pour les travailleurs.
                                                           Nathalie Arthaud

Défense de la radiothérapie de l’hôpital d’Argenteuil


Une exposition pour insister sur le dépistage du cancer du sein était inaugurée ce mardi soir à la Maison des femmes d’Argenteuil. Ce cancer continue à faire des milliers de victimes chaque année. Dépistage et soins précoces sont synonymes du maximum de possibilités de guérison. J’ai tenu à participer à cette inauguration.
     Lors de cette soirée, il a été rappelé que le  service de radiothérapie d’Argenteuil était en sursis.
     Comme je l’avais dit la veille lors du Conseil municipal, il faut que toute la population, toute concernée par la défense de ce service, reste sur le qui-vive, et se prépare à lutter, si nécessaire, pour un maintien évident.