lundi 11 novembre 2024

Salaires des fonctionnaires : nouveau coup de froid

Quand le monde du travail va se mettre en colère, ils ne l’auront pas volé

 

 

Le ministre de la Fonction Publique a annoncé le gel du point d’indice pour les fonctionnaires, ainsi que le non versement d’une prime de pouvoir d’achat, pour cause de déficit budgétaire. Autrement dit, le gouvernement va chercher dans les poches de ses travailleurs de quoi combler le trou laissé par sa politique en faveur des grandes entreprises et des plus riches.

         Les factures, le loyer et toutes les charges que les travailleurs doivent régler ne sont pas gelés. Alors pas de raison d’accepter un gel du salaire.

 

Les prochaines permanences et rendez-vous prévus à Argenteuil et la région :

Lundi 11 novembre, de 18 à 19 heures, centre cl des Raguenets à Saint-Gratien.

 

Réservez votre place pour notre banquet local du samedi 25 janvier 2025 prochain à L’Atrium. Le prix : 17 euros, 8 euros pour les enfants de moins de 14 ans.

 

Accidents de travail : l’exploitation tue

L’origine de ces accidents mortels, les fortes chaleurs également

 

 

Les statistiques de la Direction générale du travail révèlent que près d’une cinquantaine de travailleurs sont morts ces cinq dernières années en raison de l’exposition à de fortes chaleurs. Et ce en toute impunité pour leurs employeurs.

         Ces chiffres sont en outre sous-estimés et ne comptabilisent pas les centaines d’accidents non mortels.

         Si les travailleurs du secteur du BTP sont les plus touchés, ces données concernent également ceux des cultures maraîchères, des vignes et même de l’industrie puisque la plus âgée des victimes recensées est un ouvrier en usine de 70 ans. Aucune contrainte ou presque ne pesant sur le patronat, hormis celle de fournir un accès à de l’eau en cas de forte chaleur.

         La seule barrière contre cet aspect de l’exploitation ne pourra venir que des travailleurs eux-mêmes.

 

Retailleau : le narco-démagogue

 Retailleau : le narco-démagogue

Publié le 06/11/2024

Jeudi 31 octobre, à Poitiers lors de la soirée d’Halloween, un adolescent de 15 ans a été tué par des coups de feu tirés dans un kebab et quatre autres jeunes ont été blessés. Ce meurtre semble avoir été commis par trois individus liés au trafic de drogue.

 

L’enquête indique qu’il n’y a pas eu de rixe entre bandes, qu’il n’y avait qu’une cinquantaine de jeunes sur place et que le jeune assassiné n’avait aucun problème de délinquance. Il avait dit à sa mère vouloir s’acheter un sandwich et s’est retrouvé au mauvais endroit, au mauvais moment.

Mais la version du ministère de l’Intérieur n’a rien à voir avec les faits. Loin de s’émouvoir de cette mort dramatique, le ministre l’a utilisée pour sa propre propagande. Il a diffusé dans les médias une version évoquant une rixe entre bandes impliquant entre 400 et 600 personnes, équipées de « toutes sortes d’armes. » Et Retailleau de fustiger les « narcoracailles », parlant d’un « point de bascule » dans le trafic de drogue, avec un risque de « mexicanisation » du pays.

Mensonges, récupération scandaleuse et amplifications lui servent à emballer ses inutiles discours. Car il n’a aucune solution à offrir face aux problèmes bien réels de la drogue et des violences qui ravagent bien des quartiers et endeuillent des familles. Comme tous les gouvernements précédents, il ne sait que promettre de nouvelles lois répressives, alors que les anciennes n’ont rien changé. Désormais Retailleau montre aussi du doigt les consommateurs, les accusant d’avoir du sang sur les mains et menace de sévir encore plus contre les dealers des quartiers.

Mais tout cela n’est que la partie émergée de l’iceberg, la partie visible d’un trafic international dont les vrais responsables, les vrais criminels ne portent pas casquette ni jogging mais des costumes d’hommes d’affaires. Le commerce de la drogue est l’un des plus lucratifs du monde. Il n’existe qu’avec la complicité de bien des banques qui blanchissent l’argent, de bien des gouvernements, de bien des dirigeants haut placés dans la police ou la justice. Mais ce n’est jamais dans cette direction que le doigt accusateur de Retailleau et de ses semblables est pointé. Car dans cette direction ils ne savent que s’incliner.

                                         Charles Legoda (Lutte ouvrière n°

Argenteuil, des travaux mais un manque d’anticipation et de suivi municipal pour la circulation

 

Suivre ce genre de chose n’est pourtant pas sorcier

 

 

Voiture à l'arrêt dans un sens, dans l'autre, les voitures circulent, et les piétons ? Oui, double danger !

Si les habitants de la Ville, les automobilistes, les commerçants de l’avenue Gabriel Péri voulaient avoir une petite idée des bouleversements qui les attendent avec le projet Canopée de restructuration de l’avenue, ils peuvent en avoir une petite idée actuellement. La semaine passée a été un enfer pour les uns et pour les autres, avec un danger particulier pour les piétons.

         Certes, il faut bien que les travaux utiles se fassent. Mais pourquoi a-t-il fallu qu’ils entraînent une telle situation très difficile avec des bouchons majeurs et l’accompagnement d’un niveau sonore insupportable ? Pourquoi la dangerosité de la traversée au carrefour a-t-elle considérablement augmenté avec la mise en place d’un fonctionnement alterné des feux tricolores, vert dans un sens de l’avenue et rouge dans l’autre, puis inversement, rompant avec les habitudes d’une traversée déjà habituellement dangereuse à cet endroit ?

         C’est vrai dans d’autres endroits de la Ville. L’organisation de la circulation est prise souvent par-dessus la jambe. L’entreprise prend des mesures, bloque la voie mais ne prévoit pas de le faire en aval, vous avancez et vous vous trouvez dans un cul de sac dont il n’est pas facile de sortir…

         Mais pourquoi n’y a-t-il pas un adjoint et un agent municipal compétent en la matière pour suivre tous ces travaux et imposer les mesures et l’organisation nécessaires ?

         À défaut, cela crée bien des problèmes et des dangers, et cela met en rage les habitants. DM