L’espace commercial « outlet » du promoteur Fiminco, vu il y a
quelques mois. Oui, ça va mal.
Le quotidien Le Parisien s’est penché sur la
situation du secteur du bâtiment en Île de France. Selon l’article, il se
porterait très mal depuis plusieurs années.
La
Région est ainsi touchée ces dernières années par la chute de la mise en
chantier de logements neufs. Au premier trimestre 2024, 57000 chantiers de
logements neufs ont été autorisés, soit moins 20 000 que pour la période
correspondante de 2023. « On ne vend plus grand-chose depuis deux
ans » déclare un président d’une fédération de promoteurs immobiliers. En
conséquence, en Ile de France, 20 % des projets de construction ont été
abandonnés. Tiens-tiens.
Tiens-tiens,
cela nous ramène sans détour à l’abandon du projet initié par la municipalité
d’Argenteuil et le promoteur Fiminco. Car, les habitants ne connaissent toujours
pas les raisons de cet abandon annoncé à la surprise générale le 3 juillet
dernier.
Quelles
en sont donc les causes ? Dans cette décision, qu’est-ce qui revient à la
municipalité d’Argenteuil ? Qu’est-ce qui pourrait revenir au
promoteur ? Toutes les supputations sont bonnes dans la mesure où les
explications n’ont pas été données, et qu’il y a toutes les chances qu’elles ne
le soient pas.
Aujourd’hui
le promoteur veut bien s’en tirer en dirigeant son ire apparente à l’encontre
de la municipalité d’Argenteuil, et même contre ceux qui se sont prononcés et
agis contre un projet complètement extraordinaire.
En
attendant de nouveaux développements, l’article en question donne des pistes et
indique que des promoteurs décident d’abandonner tel ou tel projet, eu égard à
la conjoncture actuelle des secteurs du bâtiment et de la promotion
immobilière. DM