jeudi 29 août 2024

Des milliers d’enfants subissant un handicap privés de rentrée

 

Recruter des milliers d’AESH, leur donner un véritable statut

 

 

Pour des milliers d’élèves handicapés, la rentrée scolaire s’annonce catastrophique. Une semaine avant le jour J, nombre de familles ne savent toujours pas si leur enfant pourra intégrer une structure de scolarisation adaptée.

Dans l’Éducation nationale, faute d’embauches, le nombre d’accompagnants d’élèves en situation de handicap (AESH) est criant, et dans les structures médico-éducatives, l’absence dramatique de moyens empêche de prendre en charge tous les enfants qui en font la demande.

La place faite aux situations de handicap ? Elle ne vaut que pendant les douze jours des Jeux paralympiques…

JO 2024 : Derrière les Jeux, l’exploitation

 

Sans surprise, nous travaillons, ils profitent !

 

 

Des salariés recrutés pour les JO par le Cojop (Comité d’organisation des Jeux Olympiques) dénoncent les conditions de travail qui leur ont été imposées : heures supplémentaires non payées car on leur a fait signer un contrat au forfait jour, suspension des repos hebdomadaires obligeant à travailler jusqu’à 14 jours d’affilée, non respect des 11 heures de repos légales entre deux journées de travail… Et tandis que le président du Cojop, Tony Estanguet, a touché 286 000 euros par an, hors primes, et que les sponsors, fournisseurs, constructeurs des infrastructures, médias, etc., ont touché le pactole, les salaires des petites mains, eux, sont restés au plancher.

Les Jeux sont à l’image de toute la société capitaliste : nous travaillons, ils profitent !

Argenteuil, projet Héloïse, l’exigence légitime et urgente de connaître les vrais dessous de l’abandon

De légitimes questions

 

L’espace commercial « outlet » du promoteur Fiminco, vu il y a quelques mois. Oui, ça va mal.

Le quotidien Le Parisien s’est penché sur la situation du secteur du bâtiment en Île de France. Selon l’article, il se porterait très mal depuis plusieurs années.

La Région est ainsi touchée ces dernières années par la chute de la mise en chantier de logements neufs. Au premier trimestre 2024, 57000 chantiers de logements neufs ont été autorisés, soit moins 20 000 que pour la période correspondante de 2023. « On ne vend plus grand-chose depuis deux ans » déclare un président d’une fédération de promoteurs immobiliers. En conséquence, en Ile de France, 20 % des projets de construction ont été abandonnés. Tiens-tiens.

Tiens-tiens, cela nous ramène sans détour à l’abandon du projet initié par la municipalité d’Argenteuil et le promoteur Fiminco. Car, les habitants ne connaissent toujours pas les raisons de cet abandon annoncé à la surprise générale le 3 juillet dernier.

Quelles en sont donc les causes ? Dans cette décision, qu’est-ce qui revient à la municipalité d’Argenteuil ? Qu’est-ce qui pourrait revenir au promoteur ? Toutes les supputations sont bonnes dans la mesure où les explications n’ont pas été données, et qu’il y a toutes les chances qu’elles ne le soient pas.

Aujourd’hui le promoteur veut bien s’en tirer en dirigeant son ire apparente à l’encontre de la municipalité d’Argenteuil, et même contre ceux qui se sont prononcés et agis contre un projet complètement extraordinaire.

En attendant de nouveaux développements, l’article en question donne des pistes et indique que des promoteurs décident d’abandonner tel ou tel projet, eu égard à la conjoncture actuelle des secteurs du bâtiment et de la promotion immobilière. DM