lundi 26 août 2024

Ratp : Roule chauffeur, ce ne sont que des travailleurs !

 

Pour ne plus voir la maladie, oublier le thermomètre

 

 

Des conducteurs de bus de la RATP ont dénoncé dans la presse les pressions pour rouler avec du matériel défectueux. Une mallette électronique permet d’annuler des voyants d’alerte avant un contrôle technique, et tous les jours, des bus partent ainsi avec des voyants orange, des pneus dégonflés et différentes avaries techniques. Les réparations nécessaires et les révisions régulières sont sans cesse repoussées, faute de bus et de mécaniciens.

La RATP se vante d’avoir été « au rendez-vous des JO », mais pour l’embauche de mécanos, c’est la pingrerie olympique.

Argenteuil, Cormeilles-en-Parisis, deux policiers condamnés le 1er août dernier…

 

La vérité et la justice devraient être une évidence. On en est loin…

 

La mort d’Ali Ziri en 2009 après avoir été interpellé par la police. Nous n’avons pas oublié

Pas facile de maintenir l’information de tous au mois d’août. Mais le fait suivant est suffisamment important pour le rappeler aujourd’hui à nos lecteurs. Le 1er août dernier, deux policiers du commissariat d’Argenteuil ont été condamnés, l’un à 6 mois, l’autre à 8 mois, de prison certes avec sursis. Lors d’un contrôle en 2021, ils avaient fait subir à un jeune de 19 ans à Cormeilles-en-Parisis de graves violences physiques, et 27 coups de taser, dont un durant cinq minutes. Ils niaient, mais la vérité n’était pas de leur côté.

         La cause de ce déferlement de violence ? Ils avaient retrouvé sur le téléphone de l’agressé une photo quelque peu « compromettante » d’un des deux policiers condamnés.

         Ils ont donc finalement été sanctionnés. C’est suffisamment rare pour le signaler.

         Et c’est bien là le problème. Il ne s’agit pas de dire que chaque policier est un violent-délinquant en puissance. Non bien sûr. Il s’agirait simplement de reconnaître, loin de toute solidarité de corps et de mensonge, les actes délictueux de policiers lorsqu’ils sont commis. On en est très loin, à des années-lumière même. DM

dimanche 25 août 2024

Macron mène en bateau le petit monde politicien, les travailleurs rament, mais jusqu’à quand ?

La seule voie, celle de la combativité et de la conscience

 

En rang d’oignon pour l’accès à la gamelle

Macron continue de jouer au chat et à la souris. Il a rencontré les différentes grandes tendances politiques du pays, de droite et de gauche, mais aucune fumée blanche n’est encore apparue à la cheminée de l’Élysée. Un suspens intenable étreint le cœur des grandes écuries politiciennes.

La rentrée approche. Le gouvernement démissionnaire gouverne comme si de rien n’était. La gauche ronge son frein comme s’il n’y avait quelque chose à attendre de tout ce cinéma. Ce sont les aléas de ce qu’ils appellent la « démocratie ». Mais vrai gouvernement ou pas, la bourgeoisie mène ses affaires. Elle a du solide pour la soutenir, son appareil d’État, lui inamovible quel que soit le résultat des élections et les combinaisons gouvernementales.

         Nous verrons ce qu’il va sortir de cette situation « provisoire » dans les jours et les semaines qui viennent. Mais le blocage des crédits pour l’an prochain pour tous les ministères annoncé par Attal n’a pas attendu et donne une idée de la future nouvelle dégradation induite pour les services publics utiles à la population : éducation, santé, …

         Le monde du travail qui a subi de nombreux reculs de sa condition dans les années passées devra se battre. Sa combativité doit se développer, mais aussi sa conscience, que sa force est celle d’une classe qui a des intérêts communs et qui est la seule dans l’union avec les travailleurs du monde à donner une issue à la crise dramatique de la société capitaliste. Etre des militants de la lutte des travailleurs pour la défense de la condition ouvrière, mais être aussi les propagandistes de cette conscience-là est notre rôle de militants communistes révolutionnaires. DM

 

Réunion de rentrée de Lutte ouvrière-Argenteuil

Jeudi 19 septembre

19 H.30

Espace Nelson Mandela