Une soirée d’indéniable ébauche de démocratie directe
Début de cette soirée. Les places libres seront bientôt occupées.
Certes la présence du maire
lui-même et de son adjointe à la culture auraient été bien utile avant-hier
soir lors de la ciné-rencontre organisée par l’Association Du Cinéma Indépendant
autour du magnifique film du réalisateur brésilien mais sans frontière, Karim
Aïnouz, Marin des montagnes. Seule la directrice de la culture de la Ville d’Argenteuil
était présente lors d’une présentation bien particulière.
Les
relations entre l’ADCI et la municipalité se sont dégradées depuis un an. La
séance de mardi soir a été annoncée depuis des jours comme la dernière ciné-rencontre
de l’année qu’elle co organisait avec la Ville.
La
directrice de la culture présente aux côtés d’une productrice du film et d’une
des animatrices de l’ADCI a dû faire face au refus de l’immense partie du très
nombreux public d’imaginer un travail de 25 ans se terminer. Des remarques
acerbes et justifiées auxquelles la directrice de la culture a pu répondre.
Oui,
l’ADCI a fait depuis 25 ans un très beau travail de cinéma et de culture, mais
au-delà, de dynamique associative sur Argenteuil, organisant des
soirées-rencontres avec de nombreuses associations locales.
La
soirée d’avant-hier a été en tout cas un bel exercice d’indéniable démocratie
locale. Puisque la directrice de la culture a évoqué le conseil municipal,
comme nous aimerions qu’il en soit également de la sorte lors de ses séances.
Des
questions auxquelles on répond vraiment, des débats vifs mais où l’on exprime
ses pensées profondes, une participation des habitants réelle. Voilà la voie à
suivre. DM