samedi 24 septembre 2022

Le Capital, un jour ici, un autre plus là, le capitalisme dans toutes ses horreurs

Magasins de déstockage Noz : NOZ-éabond

 


La chaîne de magasins de déstockage Noz a décidé de fermer brutalement 24 de ses 305 magasins en France. Ils s’ajoutent aux 10 autres déjà fermés depuis février 2022. L’annonce a été faite début septembre sur les réseaux sociaux. Elle a affecté deux magasins en Auvergne (Yzeure et Lempdes) et Savasses en Rhône-Alpes, sur la douzaine que compte la Région.

         L’enseigne créée par Rémy Adrion (291ème fortune de France selon Challenges) prétexte qu’elle ne pourrait plus "approvisionner correctement" tous les magasins. La veille de la fermeture, fin août, la chaîne faisait encore faire sa promotion par une émission télé sur M6.

         Les salariés jetés froidement au chômage, ont été traités comme des marchandises par le patron, sous prétexte que son tiroir-caisse et ses profits sont jugés ne plus être "approvisionnés correctement".

 

Argenteuil, sous-dossier « plaisanteries » municipales, dossier « destruction de l’espace Jean Vilar »

Projet Fiminchaut, manque de hauteur, réflexion plutôt à ras-des-pâquerettes

 


Face au journaliste du Parisien qui l’interrogeait à l’occasion de la dernière manifestation du Comité Jean Vilar tenue samedi dernier, l’adjointe à l’urbanisme défendant le projet Fiminco, pince-sans-rire, a eu le « beau mot » d’enfant suivant : « Ça permettra de regagner des vues sur la Seine, de la voir d’en haut. »

        Effectivement, même s’il manque les miradors, le blockhaus prévu permettra peut-être de voir à un endroit ou un autre le fleuve de « haut ».

              Mais si la hauteur tient toujours à cœur de cette dame, elle peut toujours aller sur le pont d’Argenteuil sans détruire pour autant une salle des fêtes communale et un espace qu’il est possible d’améliorer. Et puis, en laissant de côté ce projet destructeur, elle peut enfin se mettre au boulot avec ses confrères et consœurs de la municipalité pour loin de voir le fleuve de loin ou d’un peu plus haut permettre que les habitants puissent à nouveau aller voir la Seine de près grâce à une véritable reconquête des berges. DM

 

Pollution, droits à polluer : une affaire rentable

Capitalisme : tout y est une occasion de bonnes affaires

 


 

Selon une étude de l’Institute for Climate Economics, le marché des émissions carbone, sur lesquels se vendent et s’achètent les « droits à polluer », a explosé depuis l’année dernière, pour atteindre près de 100 milliards de dollars. En cause, la guerre en Ukraine bien sûr : les tarifs du gaz ayant eux aussi grimpé en flèche, les États et les entreprises se tournent de nouveau vers le charbon, ce qui multiplie les émissions de CO2. Mais surtout, il y a la spéculation, c’est-à-dire l’anticipation sur l’aggravation de la situation et la flambée durable des prix.

         La guerre, les crises et la pollution font le bonheur de nombreux capitalistes qui y voient une occasion de faire de bonnes affaires.