vendredi 23 septembre 2022

Guadeloupe, Fiona : privés d’eau après la tempête… et avant aussi !

L’eau coule partout… sauf au robinet

 

 

Quatre jours après le passage de la tempête Fiona sur l’île, 60 000 particuliers, entreprises et services publics sont toujours privés d’eau. Le centre hospitalier de Basse Terre, où les inondations ont été les plus dramatiques, en fait partie.

         Avant même que la tempête ne vienne aggraver la situation, la population guadeloupéenne était déjà frappée par des pénuries d’eau depuis longtemps, en raison de la vétusté du réseau engendrant des pertes massives d’eau potable.

         La Générale des eaux, devenue Veolia, principal opérateur privé jusqu’en 2016, a encaissé les profits sans débourser l’argent nécessaire pour les travaux. Depuis, le réseau d’eau est revenu entre les mains d’un syndicat mixte ouvert… et l’eau continue de couler partout, sauf au robinet.

 

Argenteuil, AB-Habitat et bailleurs dits « sociaux », une hausse des charges en vue, une voie supplémentaire pour la baisse du pouvoir d’achat

 

Mise en condition peu délicate

 


 

Comme cela est bien dit. Mais aucune raison de l’accepter dans le 92 comme à Argenteuil

Une partie notable des habitants d’Argenteuil habitent dans des logements appartenant à des bailleurs dits « sociaux ». Ils sont plus d’une dizaine sur Argenteuil. Dans les circonstances actuelles, on peut s’attendre non seulement à des hausses de loyers importantes mais également à des hausses de charges qui le seront tout autant. Les unes et les autres vont grever le budget des occupants de façon notable, voire seront telles que de nombreux habitants ne pourront pas les payer…

         Les locataires d’AB-Habitat, le plus important bailleur sur la ville vient d’envoyer un courrier aux locataires pour leur indiquer qu’il fallait qu’ils s’attendent à une hausse des provisions de charge. Sans leur indiquer l’ampleur de cette hausse…

         Une sorte de mise en condition sur un sujet qui a toutes les chances d’irriter pour le moins et de mobiliser les locataires. Une affaire à suivre donc de très près. (À suivre donc) DM

Agents territoriaux, le vol des congés, ça suffit ! Attention au Chaudron de la colère ouvrière

La bonne façon de réagir, à St-É comme ailleurs

 

 

Depuis jeudi 15 septembre, les cantonniers et jardiniers de Saint-Etienne étaient en grève. Ils bloquaient le Centre Technique Municipal en se relayant au piquet de grève jours et nuit, ce qui empêchait en particulier les camions des éboueurs de sortir.

         Ils protestaient contre un nouveau vol de congés imposé par le maire. Sous le prétexte d'une loi imposant 1607 heures de travail par an à tous les territoriaux, ils avaient déjà eu un vol de huit jours de congés. Eh bien, la mairie voulait leur en voler douze de plus, en contrepartie d'une baisse du temps de travail de neuf malheureuses minutes par jour, entre autres attaques.

         Ce mercredi 21, la grève est levée suite au recul de la mairie. La menace que leurs collègues d'autres secteurs les rejoignent a sans doute pesé dans la balance. En tout cas, face aux attaques actuelles et futures, les Communaux de Saint-Étienne nous ont montré comment réagir !