Électricité : Les Verts alliés au goupillon

Poitiers vaut bien l’éclairage d’une statue religieuse

 

 

Alors qu'à l'initiative de la municipalité écolo de Poitiers l'extinction de l'éclairage public est de mise dans certains quartiers populaires de la ville, Notre-Dame des Dunes, la statue religieuse qui domine la ville et qui fut érigée en 1876 à l'initiative d'un cardinal hostile à la Commune de Paris, brille de tous ses feux la nuit durant.

         Les préoccupations avancées pour justifier l'extinction d'éclairages publics – économies, respect de la biodiversité – s'inclinent donc et s'effacent au pied de ce tas de bronze illuminé. Pas sûr que les chauves-souris y trouvent leur compte, mais au moins l'équipe municipale aura-t-elle fait un petit quelque chose pour les grenouilles de bénitier…

 

Argenteuil, le combat des femmes contre les violences en déshérence du côté de la municipalité

Debout les femmes d’Argenteuil pour la Maison des femmes

 

Et le reste de l'année, un intérêt nul à Argenteuil ?
 

Avant-hier, rue Laugier, angle rue Defresne-Bast, deux femmes semblaient chercher leur route sur un téléphone portable. Non, ce n’était pas la recherche d’un lieu à propos duquel j’aurais pu les aider. Elles cherchaient seulement à joindre la soi-disant Maison des femmes incluse en étage dans un coin du Centre de santé. Elles cherchaient même cela depuis… Trois jours. Mais celle-ci ne répondait pas à leur appel. Et pour cause. Elle est en déshérence.

         Je leur ai indiqué le CCAS de l’hôtel-de-ville. Elles y étaient bien allées, mais elles y avaient été aussitôt dirigées vers… la Maison des femmes, selon le mouvement bien connu qui vous renvoie d’un service à un autre, et inversement.

         Nous savons que la Maison des femmes est en déshérence. Alors que le nombre de violences faite aux femmes ne faiblit pas. 87 féminicides par compagnons ou ex, ou non conjugaux, au 3 septembre selon le Collectif féminicides. DM

 

Argenteuil, commerce, le cadet de leurs soucis… s’ils en ont

La défense du commerce local façon municipalité

Feux éteints, et pas de PM en vue

Vendredi dernier, plusieurs commerces de l’avenue Gabriel Péri ont subi une bonne partie de la journée une coupure totale de l’électricité. Regrettable, avec en plus, le fait que pour certains en tout cas, ils n’ont été prévenus que l’avant-veille. Deux n’étaient même pas sur la liste des commerces impactés !

         Les responsables de cette situation ayant un certain nombre de conséquences pour le commerce n’ont vraiment pas fait grand cas à cette occasion des commerçants.

         On imagine, qu’ils n’ont guère cherché les solutions techniques -groupe électrogène par exemple – qui auraient pu réduire voire supprimer toute incidence des travaux en cours sur le fonctionnement des magasins.

         Quant aux feux tricolores du carrefour Babou, ils ont également été éteints une bonne partie de la journée. Ce carrefour a pourtant la réputation d’être un lieu de passage extrêmement dangereux. Pas de membres de la police municipale ou autre pour surveiller la situation…

         Bref, tout cela, ni fait ni à faire… DM