Débrayages et blocages pour les salaires
Après plusieurs débrayages massifs dans toutes les équipes depuis le lundi 25 janvier, à Bourogne, les ouvriers ont décidé, depuis jeudi, de bloquer ce site.
Toute la production est à l’arrêt.
A Belfort, dans la foulée de ceux de Bourogne, les débrayages ont commencé jeudi, ils ont continué par le blocage d'une turbine en sortie d'atelier (voir photo ci-jointe)
La colère a éclaté suite aux propositions de la direction dans le cadre des NAO sur les salaires : rien pour les travailleurs, qui veulent une augmentation des salaires pour tous, alors que le PDG Larry Culp va toucher un bonus de 47 millions de dollars et que les profits et les dividendes aux actionnaires ont encore bondi en 2020.
Les travailleurs de Turbine Gas, qui viennent de subir un plan de 485 licenciements, ne sont plus assez nombreux dans les ateliers pour sortir la production, toujours plus pressurés. Et toujours au nom de la compétitivité, la direction veut remettre en cause des primes, le temps de douche payé.
Elle s’appuie sur des recommandations sanitaires de la Médecine du travail, en cette période de pandémie, pour tenter de modifier les horaires de travail des équipes, sans compensation des pertes de salaire d’heures de nuit notamment , et aussi supprimer des jours RTT ; etc..
Les dernières propositions pour les salaires de la Direction : 0,5 % d’augmentation générale, (et 0,95 % pour des augmentations individuelles qui divisent , contestées dans leur principe par les ouvriers).
C’est toujours aussi indécent. La colère est toujours là ; la mobilisation aussi !