vendredi 17 janvier 2020

Blanquer et ses DASEN : grosse enveloppe pour services rendus aux maîtres


Blanquer paye bien… ses porte-voix



Le journal Libération révèle que les DASEN (ex-inspecteurs d’académie) ont touché fin décembre, une prime pouvant monter jusqu’à 50 000 euros.
Ils sont parmi ceux qui passent leur temps à expliquer qu’il n’y a pas les moyens d’augmenter les salaires, qu’il faut se serrer la ceinture et supprimer toujours plus de postes, qu’il va falloir faire des sacrifices sur nos retraites, etc. Eh bien ils ont été parmi les premiers à se faire grassement rétribuer pour leurs basses œuvres.
De quoi voir rouge et espérer que la colère contre Macron, Blanquer et leurs sbires s'amplifie.

Livret A : main basse sur les petites économies


Détournements de fonds



Le ministre Le Maire vient de faire passer le taux d’intérêt du livret A de 0,75 % à 0,50 %. Le taux du livret le plus utilisé dans les couches populaires pour placer leurs maigres économies n’avait jamais été si bas. Les moins riches sont cette fois encore visés par le gouvernement.
L’objectif à peine caché de cette décision est de « réorienter » l’épargne des petits épargnants vers d’autres placements comme les plans épargne retraite. Un détournement de fonds qui ne dit pas son nom.

Éducation : loi sur la Recherche : « ambitieuse » à voir


Un chantre de l’inégalité et de la concurrence exacerbée


On nous informe

En ce qui concerne le supérieur, la nouvelle loi se nomme pompeusement "Loi de programmation pluriannuelle de la Recherche", qu'Antoine Petit, PDG du CNRS appelait, dans Les Échos (26 novembre 2019), à être une "loi ambitieuse, inégalitaire - oui, inégalitaire, une loi vertueuse et darwinienne, qui encourage les scientifiques, équipes, laboratoires, établissements les plus performants à l’échelle internationale. " Donc, dans le sillage assumé de cette sordide théorie qu'est le darwinisme social, de sombre réputation, inventée par Herbert Spencer...
         Ce même Antoine Petit travaille avec Cédric Villani, député La République en Marche chargé des questions de l’ESR, vice-président de l’OPECST et rédacteur du premier rapport consacré au financement de la recherche.
         Cette loi prévoit, entre autres, toujours plus d’évaluation, toujours plus de financement sur projets, toujours plus de hiérarchisation et de différenciation, et pour tout cela la possibilité d’imposer davantage d’heures devant élèves aux enseignants-chercheurs et la fin du paiement des heures supplémentaires.

 

jeudi 16 janvier 2020

Manifestations : point de ralliement pour les travailleurs en colère


Manifestations : point de ralliement pour les travailleurs en colère
15 Janvier 2020


Jeudi 9 janvier, les manifestations interprofessionnelles du nouveau temps fort ont rassemblé de gros contingents de travailleurs. Dans la plupart des villes, le nombre des manifestants était du même ordre que celui du 17 décembre.
Mais des manifestations plus ou moins importantes ont aussi eu lieu tous les jours, d’un bout à l’autre du pays, donnant la possibilité aux autres travailleurs de rejoindre les cortèges selon leurs possibilités.
Ce mouvement qui dure depuis plus d’un mois et cette présence des travailleurs tous les jours dans la rue et par conséquent dans les médias, c’est un gage pour l’avenir. Cela permet en effet à de nouveaux travailleurs de comprendre les enjeux, de rejoindre les manifestations, voire, pour des minorités, de se mettre en grève à leur tour. Constater cela, voir à leurs côtés des travailleurs manifestant pour la première fois, est à chaque fois un encouragement pour les grévistes.

                                                                                V. F. (Lutte ouvrière n°2685)

Macron : le roi du mépris est de retour


Né avec une cuillère d’argent dans la bouche (épisode 275)



Interpellé par un enseignant lors d’une visite près de Pau, Macron a asséné à son contradicteur : « vous n'êtes pas sympathique, ni respectueux ». Il a ajouté, reprenant les grands airs qu’on lui connaît et dont il a vainement essayé de se débarrasser depuis que les Gilets Jaunes l’ont obligé à affecter une fausse humilité « quand on explique et qu'on écoute, généralement on arrive à comprendre ». Il répète en somme que ceux qui ne sont pas d’accord avec sa Majesté sont des imbéciles de mauvaise foi. De quoi redonner envie de se mobiliser pour la journée de grève et de manifestations de ce jeudi 16 janvier.

Jeudi 16 janvier
13 heures 30
Gare Montparnasse en direction de la place d’Italie
Place. 18 juin 1940 - Bd de Port-Royal - Bd St-Marcel - Bd de l'Hôpital - Pl. d'Italie
Un itinéraire de délestage est envisagé (via Denfert-Rochereau)

L’AG d’Argenteuil s’est donnée rendez-vous immédiatement devant le SO de la tête du cortège syndical

Police, violence, méthodes, assez !


Violences d’Etat



Macron s’est contenté d’une petite phrase adressée aux forces dites de l'ordre pour évoquer les violences policières qui s’accumulent depuis un an. Mais cette violence a été encouragée et instrumentalisée par son gouvernement. Si le pouvoir protège et cajole ses forces de répression c’est qu’il en a besoin pour intimider ceux qui veulent s’attaquer à sa politique de dégradation des conditions de vie de la population laborieuse.
Manque de chance pour ce valet des riches, la contestation ne cesse pas, elle s‘amplifie et se renouvelle de mois en mois.

L’impunité pour les criminels en uniforme

Un livreur de pizza, interpellé parce qu’il parlait sur son portable, a succombé à une fracture du larynx et à un étouffement, suite à un placage ventral par trois policiers.
     Certains pays d’Europe ont interdit cette pratique car ils la jugent trop dangereuse.
     Mais en France, la Justice est tellement compréhensive avec les policiers, quasiment jamais condamnés quoi qu’ils fassent, qu’on aboutit à ce que des meurtres de ce genre se répètent.

Éducation, baccalauréat, E3C, Blanquer s’est planté. Non à la réforme !


Faites vos jeux, rien ne va plus



Information d’un correspondant

Comme promis, un premier point sur la réforme du lycée et la question des nouvelles épreuves communes de contrôle continu ou E3C, dont la mise en place actuelle est catastrophique. Le bac ne comporte plus que quatre épreuves en examen terminal (contre 15 avant), et le reste bascule donc logiquement en contrôle continu. Dès ce mois de janvier, au second trimestre de leur année de première, les élèves passent les épreuves de Langue vivante et d'Histoire-Géo, et maths pour les filières technologiques. C'est aux établissements d'assumer la charge, coûteuse, de l'organisation de ces épreuves, ce que tous ne font pas ou ne peuvent pas faire, faute de moyens.
Le bilan d'une enquête faite par la FSU dans l'Académie de Versailles sur ce point : les classes ne devraient être en format examen que dans un cas sur deux. Les chefs d’établissement ne se préparent pas à une configuration de deux surveillants par salle, condition nécessaire pour garantir une surveillance efficace. La correction en interne est retenue dans au moins trois établissements sur quatre, sauf pour les langues à faible diffusion et l’allemand. Il n’y aura pas de banalisation de créneaux pour la correction et des ordinateurs ne seront mis à la disposition des collègues que dans moins de dix pour cent des établissements ce qui est extrêmement bas.
Enfin, la banque de sujets disponibles pour les établissements a été ouverte avec du retard au mois de décembre, ce qui n'a pas aidé.
Des actions se mettent en place, contre ce nouveau bac mais aussi contre la réforme des retraites justement : grève reconductible à Henri IV et Louis-le-Grand, grève de la surveillance des épreuves ou des corrections, rétention de notes annoncée comme en juin dernier pour le bac de philo.

Argenteuil, galette des rois et élections municipales


L’appel… du ventre



Certes le pâtissier de l’avenue Gabriel Péri d’Argenteuil que nous félicitons vient d’être reconnu champion de la galette dite galette des rois.
         Mais, à preuve du contraire, pourquoi la municipalité offre-t-elle pour une première fois cette année la galette à tous les habitants de 11 à 25 ans ? La frange des 18-25 est donc concernée, une partie notable du corps électoral.
         Ce n’est tout de même pas pour regretter la mort de Louis XVI dont l’anniversaire tombe quelques jours plus tard ?
         Mais alors, on cherche… La proximité des prochaines élections municipales ? DM