lundi 23 décembre 2019

Argenteuil : chronique des élections municipales, carrefour Babou, grand lieu d’affrontement de couleurs des partisans de Georges Mothron et de Philippe Doucet, si loin des intérêts du monde du travail


Intérêt d’éducation politique : triple zéro !

Le petit jeu électoral du carrefour Babou a repris les samedis à Argenteuil. Babouviens du maire actuel et Babouveux de son prédécesseur. D’un côté, les chasubles bleues du maire sortant. En face, les casaques panachées de son prédécesseur. En fait, une casaque double couleur faite de deux étoles, l’une jaune moutarde dont on a du mal à identifier la signification, et l’autre verte, une couleur électorale très mode ces derniers temps !
         Le camp des jaunes verts a monté d’un cran les enchères samedi dernier en offrant des boissons, et nous avons cru voir, des gâteaux également. Chacun s’attend à ce que la surenchère se développe, et à voir bientôt le clan des bleus, piqué au vif, offrir des tartes ou la galette-saucisse.
         L’affluence monte parmi les deux camps. Au point que l’on puisse craindre que l’on en arrive à ne plus pouvoir passer par ce carrefour très fréquenté lors de ces heures d’affichage des différents clans électoraux. Cela laissera au moins la possibilité aux deux camps d’échanger entre eux leurs tracts si loin des problèmes essentiels de la population ! DM

dimanche 22 décembre 2019

Mouvement de grève : paroles de grévistes, Anthony, cheminot à la gare du Nord, interrogé lors de la manifestation de mardi dernier

SNCF : grève ou pas, les affaires sont les affaires


Bug, tu parles !

 
 

Le service de ventes en ligne de la SNCF proposait des places à des prix prohibitifs. Des trains annulés sont mystérieusement réapparus en proposant des places plus chères.
La direction de la SNCF mise en cause a prétexté un bug informatique. Mais qui à chaque fois, lui permettait d'abuser des usagers en jouant sur la pénurie.
La direction de la SNCF met à profit la grève pour se faire du fric. Comme n’importe quel petit revendeur à la sauvette ?

Grèce : L’appareil judiciaire en Grèce au secours de la droite extrême


Verdict écœurant

 


La justice grecque a finalement dédouané Aube dorée, une organisation d'extrême droite dirigée par des nostalgiques de la dictature des colonels, dans la responsabilité de l'assassinat d'un rappeur en 2013 et dans celle de tentatives d'homicide de plusieurs pêcheurs égyptiens et de syndicalistes menées par les membres de cette organisation. Quatre ans et demi de procédure pour en finir par un acquittement qui scandalise une partie de la population.
L’appareil judiciaire en Grèce au secours de la droite extrême, ce n’est pas une exclusivité du pays.

Argenteuil, Éducation, police, deux termes qui ne vont pas bien ensemble


Éducation, prévention, voilà les priorités. Il faut les moyens correspondants.

Taser
 
Les sorties des collèges sont certes particulièrement agitées, à Argenteuil. Et il y aurait bien des choses à faire pour poursuivre l’action éducative à proximité directe ou plus loin des établissements à l’égard des adolescents. Mais certainement pas les actions toutes particulières de certains éléments de la police nationale. Ainsi des cas de fouilles au corps particulièrement approfondies en pleine rue ou d’élève tasé (avec l’utilisation de « taser », instrument d’immobilisation électrique) parce qu’il s’était mis à courir nous ont été signalés.
         Oui il y a un travail éducatif à poursuivre dans les rues d’Argenteuil. Il relève en particulier d’éducateurs de rue, mais certainement pas d’actes de répression qui ne font qu’installer chez les jeunes des réactions de rejet pas toujours justes contre les forces de l’ordre.
         Quant à la répression, sur le plan de la drogue et autre, il y a bien davantage à faire, mais pas sur ce plan, ni en ces lieux de circulation des collégiens et à leur encontre. DM

Argenteuil, défense de la salle des fêtes publique et communale


L’encouragement des anciens

 


A l’occasion des repas des anciens qui ont eu lieu, notre tract faisant le point sur le combat pour maintenir l’existence d’une salle des fêtes municipale et publique, et distribué à l’entrée de la salle jean Vilar, a été très bien accueilli. La preuve que les anciens sont tout particulièrement attachés à cette salle.
         Ils la connaissent. Sans elle, les grands repas pris en commun tels ceux qui leur sont destinés ne seraient pas possibles.
         Un encouragement pour tous ceux qui exigent l’abandon du projet Cap-Héloïse et le combattent.DM

samedi 21 décembre 2019

Après les négociations gouvernement/syndicats : on continue !


Pas de trêve à la grève



Contrairement à ce que voudraient le gouvernement et à ce que laissent entendre les médias, la mobilisation reste entière dans les transports.
Les grévistes présents sur les piquets et réunis en assemblées générales vendredi 20 décembre au matin ne se sont pas laissés démonter par le résultat des négociations de la veille, qui était d’ailleurs prévisible : la CFDT et l’UNSA-ferroviaire appellent à suspendre la grève pendant la période des fêtes de fin d’année au non d’une ouverture et « d’avancées notables »… mais il n’y a qu’une avancée notable possible, le retrait pur et simple du projet de réforme !
Dans de nombreux endroits, le Pas-de-Calais, la région Centre, la Normandie, Strasbourg, Limoges, Dijon, les directions locales désavouent la position de l’UNSA-ferroviaire nationale. Des militants UNSA retirent leur chasuble siglée en signe de protestation et se positionnent pour la grève. L’UNSA-RATP n’a pas suivi la position de l’UNSA-ferroviaire et appelle à « la mobilisation sans trêve ».
Du côté des grévistes, c’est aussi la détermination à continuer et les actions s’organisent pour la période des fêtes : opérations « péage gratuit », fête de soutien aux grévistes, distribution de tracts aux usagers. Il s’agit de montrer au gouvernement que le bras de fer continue et de garder le soutien de la population laborieuse en allant à sa rencontre.

Réforme Macron, à la poubelle !


Un seul mot-d ’ordre : le retrait !




Macron et Philippe ont laissé entendre aux directions syndicales, rencontrées à Matignon qu’ils pourraient discuter d’aménager l’« âge pivot ».
Cet « âge pivot » fixé à 64 ans est une provocation du gouvernement. Faute de l’atteindre, les retraités subiraient une décote de leur retraite. Et même si le gouvernement avançait cette date pivot, pour appâter des dirigeants syndicaux, rien n’empêchera à l’avenir de le reculer.
Mais c’est bien l’ensemble de la réforme des retraites de Macron qui contraindrait les travailleurs à travailler plus longtemps.
Il n’y a rien à négocier dans cette prétendue réforme. Elle mérite d’être jetée en totalité. A la poubelle.