lundi 10 septembre 2018

Argenteuil, défense de Jean Vilar, et risque d’une petite amnésie


Enième rappel pour mémoire



Le « groupe municipal d’opposition » a distribué un tract à l’entrée du Forum des associations de samedi. Ce papier évoquait l’affaire jean Vilar d’une manière extrêmement sibylline qui ne permet pas de savoir exactement ce que pensent les auteurs de ce tract sur le fond de l’affaire.
         Nous pouvons tout de même retenir le paragraphe suivant : « le projet autour de Jean Vilar est intégralement piloté par des promoteurs privés. Et pourtant ce sont les Argenteuillais qui règlent la facture ». pas faux.

         Mais ce n’est pas un des membres de ladite « opposition municipale », Philippe Doucet, ex-maire d’Argenteuil, ex-porte-parole de Valls, qui est à l’origine du projet Héloïse, concocté dans le secret des petits dieux, et que le maire actuel n’a fait que le réceptionner et reprendre à son compte ?

dimanche 9 septembre 2018

Arrêts-maladie : une campagne qui vise à réduire encore plus les droits des travailleurs malades


Malades de l’exploitation



Une campagne médiatique, alimentée par le Premier ministre, se déroule depuis quelque temps pour souligner, insidieusement, que l'augmentation du nombre de jours d'absence au travail grève sérieusement le budget de la Sécurité sociale. En effet la durée moyenne d'un arrêt pour maladie ou accident de travail atteint aujourd'hui 17,2 jours par travailleur du secteur privé et par an.
Tous les travailleurs savent, pour le vivre au quotidien, que l'aggravation de l'exploitation détruit de plus en plus leur santé. C'est particulièrement vrai pour les plus de 55 ans qui, faute de revenus suffisants, restent au travail, et plus encore pour les femmes, salariées qui subissent une double journée de travail en assumant l'essentiel des tâches domestiques.
Mais la campagne du gouvernement n'a pas pour but de promouvoir des rythmes de travail humains et adaptés à chacun. Elle prépare le terrain à l'instauration de nouveaux jours de carence non-indemnisés par la Sécu ou la baisse des indemnités, voire les deux.

Transports en commun gratuits, une évidence !


Ça devrait être la règle partout



Depuis le 1er septembre, les bus sont gratuits dans toute la communauté urbaine de Dunkerque. Sur les 31 villes qui ont déjà fait ce choix, l'agglomération de Dunkerque et ses 200 000 habitants est la plus grande. Cette décision ne peut que faciliter les déplacements, en particulier des usagers ayant le moins de ressources, et contribuera à diminuer l'utilisation de la voiture en ville.
Pour financer ce projet à Dunkerque, la taxe transport payée par les entreprises, parmi lesquelles ArcelorMittal, sera augmentée, ce qui est la moindre des choses puisque les transports en commun sont utilisés par les salariés pour se rendre au travail. Finalement la gratuité des transports en commun, c'est simplement du bon sens, prenant en compte l'intérêt général et collectif.

Education, montée des effectifs. Devinette, réponse demain : mais cela se passe dans quelle ville ?


"… en colère, on ne va pas se laisser faire"



Loin des discours lénifiants du ministre sur la rentrée scolaire qui se passerait pour le mieux, depuis le 5 septembre, une partie du personnel du collège Joliot-Curie s'est lancée dans une grève contre les conditions inacceptables d'accueil des élèves en cette rentrée.
En effet, les effectifs sont en nette hausse depuis plusieurs années sans que les moyens nécessaires soient alloués. Résultat cette année : les classes, comme la cour et les couloirs, sont surchargés, les agents d’entretien sont débordés, les tables manquent à la cantine… Et comme si cela ne suffisait pas, des postes d’enseignants ne sont toujours pas pourvus.
Après deux jours de grève, une réunion des professeurs avec 120 parents d'élèves a décidé l'organisation d'une journée « Collège désert » ce vendredi 7 septembre. Ils sont bien déterminés à se faire entendre pour pouvoir accueillir les élèves dans des conditions décentes. 

Petite aide : cela ne vous rappelle-pas quelque chose ? En tout cas, réponse demain.

Argenteuil, Forum des associations, et un bel espace Jean Vilar à défendre


Une belle démonstration



Le Forum des associations d’Argenteuil qui a eu lieu hier a connu un beau succès. Près de 180 associations étaient présentes. Leurs militants ont pu rencontrer les milliers d’habitants venus s’inscrire ou se renseigner. Tout cela sous le soleil et dans la bonne humeur.
         L’évènement a eu lieu sur l’ensemble de l’espace Jean Vilar, salles, parking, et jardin ombragé attenant où se tenait l’espace restauration.
         L’ensemble convient à merveille pour ce type de manifestation, et la municipalité a eu le nez creux en juin dernier de décider d’y maintenir ce Forum alors qu’elle voulait dans un premier temps qu’il se tienne au Val-Nord dans un espace exsangue du parc Maurice Audin.
         Cet espace Jean Vilar est certes convoité par un promoteur. Mais entre des intérêts privés et l’intérêt public commun à tous, le choix devrait être vite fait en faveur de la seconde alternative.
         Exit le Forum 2018 à Jean Vilar. Vive le Forum 2019... à Jean Vilar !



Argenteuil, histoire et ex-musée ne pèsent pas lourd, surtout dans l'opacité


Dans la série opacité et petites manœuvres entre amis



Nous avons évoqué avant-hier le sort « patrimonial » qui était fait à l’ancien hôpital d’Argenteuil de la rue Pierre Guienne.
         A cette occasion, nous avons eu la confirmation que des grandes manœuvres avaient lieu dans le manque de transparence le plus complet au sujet de l’ex-musée de la commune installé dans la partie XVIIIème de l’ex-hôpital du vieux bourg d’Argenteuil.
         Le lieu serait dédié à des associations liées au « développement durable » et encadré par une association de Montreuil.
         Bien évidemment tout se discute, mais le minimum serait que cela se fasse en toute transparence et que la discussion autour du sujet connu de tous soit faite en amont. Ce n’est absolument pas le cas.
         Georges Mothron a rappelé au moment de la clôture du Forum  hier au soir la mise en place d’un « conseil consultatif de la vie associative ».
         L’affaire de l’avenir du bâtiment de l’ex-musée démontre une nouvelle fois que ce genre de chose et d’annonce sont pour la galerie. Quant aux questions sérieuses et concrètes, elles continueront à se régler dans l’opacité la plus complète, où le clientélisme n’est jamais loin.

samedi 8 septembre 2018

9 octobre : riposter à Macron et aux patrons ! Un article de notre hebdomadaire Lutte ouvrière


9 octobre : riposter à Macron et aux patrons !

Les attaques du gouvernement contre les travailleurs, actifs, retraités ou sans emploi, n’ont pas cessé de tout l’été et reprennent de plus belle à la rentrée. Des organisations syndicales de salariés, la CGT, FO, ainsi que l’UNEF étudiante et l’UNL lycéenne ont fixé au mardi 9 octobre une journée interprofessionnelle de mobilisation et de grève.
Les travailleurs retraités sont attaqués par le blocage des pensions.
Après avoir été délestés depuis janvier de quelques dizaines d’euros par mois, ils vont encore être volés d’autant, puisque les prix augmentent avec une inflation de 2,3 % par an constatée en août.
Nombre d’entre eux, qui auront vu leurs rentrées diminuer de quelques centaines d’euros en 2018, en perdront encore quelques centaines d’autres en 2019 et 2020 !
Pour les allocations familiales et les aides au logement, il en ira de même.
D’autres attaques sont déjà programmées, telles que les suppressions de postes dans la fonction publique, la quasi-disparition des emplois aidés, la réforme des retraites, les menaces contre les chômeurs… alors que le chômage continue de peser sur six millions de personnes.
Ces milliards récupérés en rognant le pouvoir d’achat de la classe ouvrière, et particulièrement des plus anciens et des plus pauvres, sont distribués aux plus riches, grands patrons et financiers.
Organiser une riposte collective, la plus massive possible, des travailleurs actifs, chômeurs et retraités s’impose, à commencer par la journée du 9 octobre.

                                                Viviane LAFONT (Lutte ouvrière n°2614)



Choléra en Algérie


Le symptôme d’un système malade


Un médecin devant le service infectieux de l'höpital de Boufarik

Depuis plusieurs semaines, des communes de quelques préfectures d'Algérie, en particulier celle de Blida, sont touchées par une épidémie de choléra. Cette maladie, qui provoque des diarrhées mortelles, a tué 2 personnes et touché des dizaines d'autres. Le choléra n'avait pas touché l'Algérie depuis 1996. Si les autorités prétendent s'activer pour enrayer l'épidémie, la vétusté et le manque de moyens dans les hôpitaux ou les services sanitaires, rendent son éradication plus lente et difficile.
Le choléra est une maladie très bien connue, dont la propagation est facilitée lorsque les conditions d'hygiène de base, ainsi que l'assainissement de l'eau, sont déplorables. Sa persistance dans tant de pays mal dotés de la planète, dans l'incapacité d'assurer ces conditions sanitaires de base pendant que la spéculation fait rage, est un nouveau symptôme de la faillite de l'économie de marché.