dimanche 8 octobre 2017

Retraités, Macron n’aime pas les « vieux » ! Dans la rue mardi !


           Une campagne odieuse : « aisés », les retraités ?

La manifestation annuelle des retraités, qui s’est tenue jeudi 28 septembre, a rassemblé plus de mécontents que d’habitude, et pour cause ! Ceux que certains médias se complaisent à traiter de retraités aisés, répétant comme des perroquets la propagande gouvernementale, subissent des atteintes accrues à leur niveau de vie sous le fallacieux prétexte de solidarité avec les jeunes.
Macron avait annoncé la couleur avant son élection. « Aux plus aisés des retraités, je leur demanderai un effort », avait-il déclaré. Mais, pour lui et ses ministres, avec 1 200 euros par mois on deviendrait un nanti. Car c’est à partir de ce seuil que les retraités verront leur CSG augmenter de 1,7 % au 1er janvier, soit une ponction d’au moins 20 euros par mois. 60 % des retraités vont être touchés par cette mesure.
Par ailleurs 560 000 retraités, sur quelque quatorze millions, ne touchent que 800 euros au titre de l’allocation de solidarité pour personnes âgées, et d’autres doivent se contenter de 1 037 euros de retraite de base, soit 22 euros au-dessus du seuil de pauvreté ! Et cela à condition d’avoir cotisé un nombre suffisant d’annuités, ce qui est loin d’être le cas pour tous. Compte tenu du nombre de carrières incomplètes, la Caisse nationale d’assurance vieillesse a calculé que la retraite moyenne se situe à 687 euros par mois, en divisant le montant total de ce qu’elle verse par le nombre d’allocataires.
La plupart des retraités connaissent un blocage de leur pension depuis 2013, ce qui représente une perte de pouvoir d’achat de 3,6 %. Pour les fonctionnaires, elle reste bloquée, et aux autres on a promis une augmentation de 0,8 % – ce qui est déjà minime – au 1er octobre, mais le gouvernement la repousse maintenant au 1er janvier. Quant aux retraites complémentaires, qui représentent souvent une part importante de la pension, elles ne bougeront pas.
Malgré toutes ces ponctions sur leur niveau de vie et le bas niveau de la plupart des pensions, le gouvernement et les médias ne cessent de stigmatiser les retraités, laissant croire qu’ils mènent la grande vie sans se soucier des difficultés des autres, et qu’ils ne mériteraient pas qu’on leur verse un argent dont ils n’ont nul besoin. Mais cet argent que les retraités perçoivent, d’où sort-il, si ce n’est de leur poche ? Mois après mois, pendant toute une vie de travail, une partie de leur salaire leur a été prélevée pour financer des caisses de retraite. Il s’agit de leurs économies, pas de l’argent qu’ils auraient volé à l’État ou à plus pauvres qu’eux. Quant à reprocher aux retraités leur manque de solidarité, c’est oublier qu’ils sont bien nombreux ceux qui, en dépit d’une petite retraite, se privent pour aider des jeunes de leur famille au chômage.
Tant mieux si, après plus de quarante ans de travail, un certain nombre d’entre eux vivent convenablement, sans avoir à trop se soucier du lendemain. Ce n’est rien en comparaison de ce que leur travail a rapporté à leurs employeurs, et ce n’est qu’une goutte dans l’océan de la richesse des possédants.
                                              Marianne LAMIRAL (Lutte ouvrière n°2566)

                                                                   





Education, Pontoise, aides-éducateurs en grève pour leur salaire mais auss. quleque part pour leur dignité


« Des vieux dans la misère, les jeunes dans la galère, de cette société-là on n’en veut pas ! »

 Les sept aides-éducateurs du nouveau collège Simone-Veil de Pontoise étaient en grève ces derniers jours, avec le soutien des autres personnels de cet établissement. Ceux que l’on appelait les « surveillants » naguère n’ont pas reçu leur salaire de septembre. La direction académique du Val d’Oise déclare maintenant qu’ils vont toucher 80% de celui-ci, et le reliquat avec leur paie d’octobre.
         Tout cela n’est pas nouveau à l’Education nationale mais n’en est pas moins scandaleux.
         Ces « aide-éducateurs » sont essentiellement des étudiants qui sont obligés de travailler pour suivre en même temps leurs études. Ce salaire n’est pas de l’argent de poche mais, pour eux, un élément vital.
         On imagine qu’ils ont été recrutés depuis des mois par cette direction académique qui avait en conséquence le temps d’engager le paiement de leur salaire à la fin de septembre.
         En tout cas, elle a appris à ces jeunes une réalité inadmissible. Et ces jeunes, avec courage, ont répondu par la seule réponse qui convenait : la grève.



samedi 7 octobre 2017

Grève et manifestations mardi 10 octobre


Grève du mardi 10 octobre


À Paris, la manifestation partira à 14h Place de la République en direction de Nation. Le parcours : République > Bd du Temple > Bastille > Rue de Lyon > Av. Daumesnil > Nation.
         Outre l'ensemble de la fonction publique, certains syndicats, ont appelé tous les travailleurs à se saisir de cette journée pour se faire entendre contre les ordonnances Macron. Soyons nombreux en grève et à manifester. 

Les routiers imposent une marche arrière


Suite à la mobilisation des chauffeurs routiers, les patrons du secteur du transport ont signé un accord garantissant que les primes d'ancienneté, le 13ème mois, les frais de déplacement et la majoration des heures de nuit ne seront pas fixés entreprise par entreprise comme le prévoient les ordonnances Macron.
         Certes, tout en signant cet accord, les grands patrons du transport ne manquent pas d'arrières pensées et on verra bien s'ils respectent leur signature. En tout cas, ils ont craint les réactions collectives des chauffeurs. Une crainte salutaire qui doit encourager les travailleurs de tous les secteurs à se mobiliser tous ensemble.

Argenteuil, Sempérit, Otis, travailleus visés, ensmble à mobiliser !


Les travailleurs doivent s’unir

233 travailleurs d’Otis-Argenteuil sont concernés par la fermeture du site d’Argenteuil que vient d’annoncer la direction de cet ascensoriste. Ce n’est pas un hasard que cette annonce se fasse pratiquement en même temps que celle de la liquidation du site mitoyen de Sempérit où 64 travailleurs sont menacés de licenciement.
         233 travailleurs d’un côté, 64 de l’autre, cela représente 300 travailleurs, Même si les enjeux ne sont pas forcément les mêmes pour les travailleurs de ces deux sites industriels, la force des uns et la force des autres additionnée représente un beau total d’énergie.
         Elle doit se manifester dans les temps qui viennent. Dans l’adversité, ensemble, on peut frapper bien plus fort.


Et pendant ce temps, le « président » plastronne. 

Nouvelle de l’ex-« socialiste »

Le « président » du Comité Économique d’Argenteuil est totalement muet sur ce qui se passe actuellement dans la zone industrielle de la gare. En revanche, il plastronne. Comme si les choix des patrons dépendaient de lui. Sur la base de la légende de la photo ci-dessous, si cela lui permet d’apprendre l’anglais… En tout cas, il a l'air content.

« Argenteuil bien représenté à l’Inauguration Openspot  et CodingFactory à la CCI Val d’Oise !
Confirmation : Argenteuil is back ! »

Argenteuil : Comité Jean Vilar enquête et fait signer


Les défenseurs de la salle Jean Vilar mènent l’enquête…

Dans le cadre du « projet Héloïse », la Ville avait annoncé une seconde enquête publique au sujet du parking Jean Vilar, qui devait commencer le 2 octobre. Puis, le report de cette enquête a été décidé, et l'enquête a été reportée « à une date ultérieure, que la Ville diffusera auprès du public dès qu’elle en aura connaissance », selon les termes du dernier numéro de L’ Argenteuillais.
         Etonnant, voire étrange.
         Effectivement, chacun attend avec impatience d’avoir « connaissance » des données de cette enquête publique, et de son report. Afin, bien sûr, de mieux y participer !

Pétition du Comité Jean Vilar, la cuvée s’annonce très bonne

Le cap de 2500 signatures de la pétition a été franchi. Chaque signature est l’occasion d’une discussion. L’ensemble de celles-ci confirme ce que nous répétons depuis des semaines. Les habitants tombent des nues dans leur grande majorité. A 80-90%, ils sont opposés à ce projet, qu’ils le découvrent ou pas.
         Pour éviter demain le vin amer, profitons de la fête des vendanges d’aujourd’hui pour obtenir quelques signatures supplémentaires… Mais on peut aussi la signer ailleurs. Sur Facebook, une adresse : Comité Jean Vilar.


Argenteuil, écoles en péril, à reconstruire d'urgence


Une, des, de très nombreuses écoles à reconstruire

Un rassemblement de protestation a eu lieu hier matin devant l’école maternelle de la Croix-Duny, au Val Sud, une école très populaire d’Argenteuil. Des dalles d’un plafond s’étaient effondrées dernièrement, une nouvelle fois, après que cela se soit déjà passé à de nombreuses reprises à la fin de l’année scolaire passée.

                                            Le Parisien-95
         Selon la municipalité, des travaux ont bien eu lieu pendant l’été,..., mais avec quel résultat…
         Les problèmes d’étanchéité, d’humidité et d’odeurs ne sont pas nouveaux sur ce groupe scolaire, primaire compris.
         Cette école mériterait d’être reconstruite depuis des années, comme bien d’autres sur la commune, pas spécialement les plus anciennes, mais celles qui ont été construites rapidement dans les années 1970 pour faire face à l’expansion urbaine d’Argenteuil.
         S’il est un domaine où la municipalité précédente a un bilan sérieux et incontestable, c’est sur le plan de la rénovation d’écoles. On ne peut pas en dire autant pour la municipalité actuelle.
         Il est vrai que cette dépense ne devrait pas peser sur les budgets des communes, mais être une tâche de l’Etat, avec les moyens de celui-ci. Mais comme chacun sait, « l’utilité sociale » n’est pas sa priorité première.

Yemen, ONU : « liste noire » qui épargne les principaux brigands


Une dénonciation seulement formelle



L'ONU vient de classer sur une « liste noire » la coalition qui mène une guerre féroce au Yémen. En tête de cette coalition se trouve l'Arabie Saoudite. Cette liste noire dénonce les pays qui ont tué ou mutilé des enfants. 700 enfants ont été officiellement victimes au Yémen et sans doute bien plus, car plus de 10 000 personnes ont été tuées en trois ans dans cette guerre.
      Classement ou pas, la dictature saoudienne bénéficie du soutien inconditionnel des puissances occidentales, dont la France. Ce sont ces mêmes puissances qui ont plongé le Moyen-Orient dans un chaos sanglant où les victimes se comptent par centaines de milliers et les déplacés par millions. Les États-Unis, la Grande Bretagne et la France n'apparaissent pas sur la liste noire de l'ONU. Ils devraient pourtant y figurer au premier rang !

vendredi 6 octobre 2017

Macron, acteur vulgaire du grand « b...» capitaliste



Macron au naturel



Venus en déplacement en Corrèze, des salariés de GMS ont demandé des comptes à Macron quant à l'avenir de tous ceux d'entre eux qui ne seront pas repris à la Souterraine.
         Pour seule réponse, Macron a fait donner les gendarmes avant de déclarer : « Certains, au lieu de faire le bordel, feraient mieux de chercher du boulot ».
         Macron affiche une nouvelle fois son mépris pour les travailleurs... jusqu'à ce qu'une riposte ouvrière puissante vienne lui faire ravaler sa morgue de petit marquis patronal !