lundi 9 février 2015

Amiante : un exemple de plus d'un gigantesque scandale



Amiante : quand la justice protège les assassins

Considérée depuis comme une « usine-cercueil » dont l’air était « saturé de fibres mortelles », la manufacture d’amiante Amisol, près de Clermont-Ferrand, a fermé ses portes en 1974 après près d’un siècle de fonctionnement. L’an passé, l’annulation du non-lieu à l’encontre de son dernier patron avait redonné espoir aux derniers salariés de cette entreprise. Invoquant l’ancienneté des faits, un tribunal vient pourtant de nouveau de prononcer un non-lieu qui vient s’ajouter à d’autres décisions judiciaires similaires. Et ceci alors que 3000 personnes décèdent chaque année en France des suites de leur exposition à l’amiante. Une justice vraiment clémente… pour un patron.

dimanche 8 février 2015

Boucherie Bernard à Argenteuil : un "service public" utile à la population



Contre la vie des gens, contre les travailleurs.

La boucherie Bernard de l’avenue Gabriel Péri d’Argenteuil risque très fortement de fermer. Elle fonctionne pourtant depuis des décennies. La clientèle lui est très attachée. Les bouchers non seulement sont compétents mais ont su créer des relations sympathiques avec tous. C’est le type de petit commerce vraiment utile, et aux plus anciens en particulier.
         Mais le groupe boucherie Bernard a décidé d'arrêter l'activité de cette boucherie, un point c'est tout. Les autorités locales, bien évidemment au courant n’en ont pas parlé. Les salariés ont eu vent de ce qui se tramait  seulement il y a vraiment peu de temps. Il y a un risque de licenciements...
         Bref, à l’échelle d’un petit commerce appartenant à un groupe, on retrouve les mêmes éléments que dans les entreprises grandes et moyennes qui ferment : les travailleurs mis devant le fait accompli, le secret, les connivences des autorités,…
         Mais il n’est pas dit que cette fermeture prévue pour le 1er mars se fasse sans réaction.


AB-Habitat, "logement social" : pas de solutions qui vaillent quand elles vont contre les personnels et les locataires



Nous ne sommes pas des marionnettes.

Mois après mois, l’avenir d’AB-Habitat devient de plus en plus sombre. Le choix de la municipalité d’Argenteuil d’aller vers la liquidation de l’Agglomération et de rejoindre Paris Métropole dirige AB-Habitat vers la disparition.
         Le maire de Bezons, son président, le député, son vice-président, et la direction ont indiqué que leur choix pour l’avenir de l’Office allait vers sa transformation en Société Anonyme sous la forme d'une SCIC.
         Quel que soit le choix final, l’avenir est gros de dangers pour les personnels et les locataires. Pour les personnels en particulier, la privatisation signifieraient de très nombreuses remises en question sous forme de profondes dégradations.
         La mobilisation de tous, personnels et locataires, est plus que jamais à l’ordre du jour.
Affiche de la CGT d'AB-Habitat