mardi 27 juillet 2021

Accidents du travail : On ne va pas au travail pour y mourir

Un mort au travail, cela ne compte pas pour eux

 


Parce qu’il a perturbé le trafic des TGV, l’accident qui a tué un travailleur de la SNCF dimanche 25 juillet a fait la Une des journaux. Sans les conséquences de cette mort, le silence aurait été de rigueur comme cela se passe habituellement.

Depuis le début de l’année, il y a déjà eu 176 accidents du travail mortels, dans le silence et l’indifférence des médias, mais aussi des responsables politiques qui versent aujourd’hui des larmes de crocodile.

 

Argenteuil, l’information municipale à la manière du film «Faut pas prendre les enfants du bon Dieu pour des canards sauvages »

 

Pour qu’il y ait de la transparence, il faudra la conquérir

 

Qui mènent et qui sont menés entre les maires et les promoteurs ?

Nous avons évoqué de quelle façon est rédigée la dernière tribune de la municipalité dans le numéro de juillet de « Ma Ville ». Mais un aspect bien plus important  dans celle-ci a retenu notre attention.

         Comme argument pour tenter de démontrer qu’elle est soucieuse de l’environnement des habitants d’Argenteuil, la municipalité avance qu’elle a délivré sous son dernier mandat 2014-2020 la moitié des permis de construire actés par le maire précédent de 2008-2014. Comme personne n’est en mesure de la contredire, admettons. D’autant plus que cette information ne signifie rien.

         En revanche, les défenseurs de l’environnement locaux seraient autrement intéressés à connaître le total des mètres carrés correspondant aux permis de construire délivrés durant les deux périodes en question. Mieux, comme complément, combien de permis pour des particuliers, et combien pour les promoteurs ? Combien de mètres carrés pour les uns, et combien pour les autres, toujours pour ces deux périodes ?

         Ce que l’on peut constater de visu à Argenteuil depuis des années, c’est la multiplication des opérations immobilières des promoteurs (et pas relevant du « logement dit social », lesquelles sont au point mort), sans que les services publics utiles aux habitants, anciens et nouveaux, augmentent dans la même proportion.

         Toutes ces questions relèvent de la chasse gardée des maires et de quelques lieutenants. Et à ce niveau-là, que ce soit le maire actuel ou son prédécesseur, ils se ressemblent comme deux gouttes d’eau. DM

Bonnes lectures de l’été 2021 (26), La faute à Saddam de Samira Sedira, Editions du Rouergue

 

Chaque jour jusque fin août, je vous propose une référence de mes bonnes lectures d’un an, depuis les grands vacances 2020, et celles que je découvrirai lors de mes lectures du présent été. Bonnes lectures donc, et à demain. DM

 

Le racisme à l’armée, une réalité, une évidence

 


Voilà un bon petit livre et une histoire qui pourrait arriver à chacun d’entre nous, dans notre entourage, notre famille. L’histoire de deux jeunes d’ici, deux potes de toujours, l’un d’origine italienne, l’autre d’une famille originaire d’Afrique du Nord. Deux potes vraiment, dont l’amitié a grandi depuis l’enfance…

         Jeunes hommes, voilà qu’ils ont l’idée partagée de s’engager dans l’armée française. Oui, une malencontreuse idée, mais c’est une idée partagée, les deux jeunes ne vont ainsi pas se quitter. Une histoire comme en vivent bien des jeunes des quartiers populaires engagés comme simples soldats.

         Oui, mais pour tous ces jeunes qui s’engagent dans la période actuelle, les pays  s’appellent le Mali, hier l’Afghanistan, l’Irak…

         Ces guerres ne sont pas une partie de plaisir comme on l’imagine, mais il y a aussi l’ambiance dans les groupes de soldats qui n’est pas toujours à la fraternité. Et quand le racisme s’en mêle… Dans une telle situation, que vont devenir les liens de toujours de ces deux jeunes, et ces deux jeunes eux-mêmes ?

          Un roman fort, à lire et à partager.DM