samedi 17 juillet 2021

Lutte ouvrière-Argenteuil, vacances, rendez-vous et conseils de bonnes lectures (16)

Le blog « lo argenteuil » prend des vacances…

 

Une bonne adresse : le gîte de Peyrelade « Namasté », Aveyron

Le blog « lo argenteuil » prend dix jours de vacances. Il n’en a plus pris depuis mi-août 2019. Depuis, chaque jour, il était à la peine. Une peine nécessaire et joyeuse, mais il est épuisé et a besoin de vacances. Ses cinq brèves reprendront du service le dimanche 25 juillet. Néanmoins, chaque jour, il y aura tout de même un conseil de lecture sur mes bonnes lectures effectuées depuis l’été 2020. Et je ne vous abandonne pas. Je ne peux pas vous abandonner. De votre côté, envoyez moi salut et nouvelles. Les messages seront toujours bienvenus, et je vous y répondrai. Salut et fraternité, que ces jours de juillets vous sourient,

Dominique, MDommarie@aol.com, dom mariette, 0699499864

 

Nos prochains rendez-vous :

Le 11 et 12 septembre, lors du Forum des associations, nous nous retrouverons sur les stands.

Le samedi 18 septembre, rassemblement pour la défense de l’espace Jean Vilar et contre le projet Cap Héloïse

Le jeudi 23 septembre, à 20 heures, grande salle de l’espace Nelson Mandela, une réunion publique-débat de Lutte ouvrière : crise de la société et perspectives pour le « camp des travailleurs »

 


Bonnes lectures de l’été 2021 (16), Au prochain arrêt, de Hiro Arikawa, Actes sud.

Chaque jour jusque fin août, je vous propose une référence de mes bonnes lectures d’un an, depuis les grands vacances 2020, et celles que je découvrirai lors de mes lectures du présent été. Bonnes lectures donc, et à demain. DM

 

Le train, si près, situations et rencontres, et cela, partout…

 


Nous en croisons des quantités de gens et de situations. En particulier tous ceux qui sont obligés de prendre le train chaque jour. Rencontres d’habitués et d’habitudes, mais aussi rencontres avec des situations nouvelles où le hasard est roi.

         Que de situations se croisent et s’entremêlent dans les longs voyages et courts voyages en train.

         Voilà le sujet du livre. Des rames de train. Des lignes de chemin de fer, des gares, des voyageurs, des rencontres, et des situations fortuites. Quelques personnages dont les parcours se croisent dans cet univers ferroviaire.

         Ce sont des gens comme nous, des situations telles que nous les rencontrons ici, là-bas, partout. Des situations révélatrices de ce qu’est la société, ses individualismes comme de ses solidarités…

         Tous ces sans-gênes et ces solidaires, nous les avons croisés sur nos lignes du Transilien, même si dans le roman, nous sommes au Japon où nous avons bien du mal à nous y retrouver dans les noms des personnages et des gares. Mais jusqu’à nouvel ordre, nous ne sommes pas prêts de prendre la ligne reliant Takarazuka à Nishinomiya !

         Un livre à la lecture très agréable où l’on nous parle aussi de nature et où la nourriture n’est jamais totalement absente. Et comme les éditions Actes-sud sont un délice de lecture grâce à leur travail remarquable de typographie…

 

vendredi 16 juillet 2021

Lutte ouvrière-Argenteuil, vacances, rendez-vous et conseils de bonnes lectures (15)

 

Le blog « lo argenteuil » prend des vacances…

 

Une bonne adresse : le gîte de Peyrelade « Namasté », Aveyron

Le blog « lo argenteuil » prend dix jours de vacances. Il n’en a plus pris depuis mi-août 2019. Depuis, chaque jour, il était à la peine. Une peine nécessaire et joyeuse, mais il est épuisé et a besoin de vacances. Ses cinq brèves reprendront du service le dimanche 25 juillet. Néanmoins, chaque jour, il y aura tout de même un conseil de lecture sur mes bonnes lectures effectuées depuis l’été 2020. Et je ne vous abandonne pas. Je ne peux pas vous abandonner. De votre côté, envoyez moi salut et nouvelles. Les messages seront toujours bienvenus, et je vous y répondrai. Salut et fraternité, que ces jours de juillets vous sourient,

Dominique, MDommarie@aol.com, dom mariette, 0699499864

 

Nos prochains rendez-vous :

Le 11 et 12 septembre, lors du Forum des associations, nous nous retrouverons sur les stands.

Le samedi 18 septembre, rassemblement pour la défense de l’espace Jean Vilar et contre le projet Cap Héloïse

Le jeudi 23 septembre, à 20 heures, grande salle de l’espace Nelson Mandela, une réunion publique-débat de Lutte ouvrière : crise de la société et perspectives pour le « camp des travailleurs »

 

Bonnes lectures de l’été 2021 (15), La coquetière, Linda D. Cirino, Liana Lévi

Chaque jour jusque fin août, je vous propose une référence de mes bonnes lectures d’un an, depuis les grands vacances 2020, et celles que je découvrirai lors de mes lectures du présent été. Bonnes lectures donc, et à demain. DM

 

Une agricultrice sous l’Allemagne nazie

 

 

Voilà un beau roman sur une situation qui ne l’est pas. L’Allemagne nazie des années 1930. Un roman sur l’agriculture sous le nazisme. Un homme parti au service militaire, les enfants embrigadés dans les jeunesses hitlériennes. L’exploitation repose dorénavant sur la maîtresse de maison, bien seule. Et bien sûr, il y a les poules, et ce n’est pas facile d’entretenir le poulailler.

         Durant ces années-là, il y a des centaines de milliers d’opposants qui sont emprisonnés. L’un s’évade, et vous imaginez déjà qu’il va y avoir un lien qui va se nouer entre cet évadé et notre agricultrice, notre coquetière, mais je n’en dis pas plus.

         Un roman simple à propos d’une histoire qui pourrait arriver sur chacun d’entre nous et qui est arrivé de multiples fois sur notre planète tumultueuse.

         Voilà une femme simple très loin des réalités politiques de la société, elle, très proche en revanche de celles de son exploitation. Mais un jour tout bascule, et elle doit choisir, et pour cela, elle doit se mettre à comprendre. Une femme simple qui devient une héroïne dans la simplicité

         Un très beau livre sur l’univers des paysans, sur l’Allemagne de ces années-là dans les campagnes, et sur la société nazie qui s’est mise en place, avec un éclairage tout particulier sur les méthodes économiques du pouvoir pour faire face aux conséquences d’une autarcie grandissante.

jeudi 15 juillet 2021

Lutte ouvrière-Argenteuil, vacances, rendez-vous et conseils de bonnes lectures (14)

 

Le blog « lo argenteuil » prend des vacances…

Une bonne adresse : le gîte de Peyrelade « Namasté », Aveyron

Le blog « lo argenteuil » prend dix jours de vacances. Il n’en a plus pris depuis mi-août 2019. Depuis, chaque jour, il était à la peine. Une peine nécessaire et joyeuse, mais il est épuisé et a besoin de vacances. Ses cinq brèves reprendront du service le dimanche 25 juillet. Néanmoins, chaque jour, il y aura tout de même un conseil de lecture sur mes bonnes lectures effectuées depuis l’été 2020. Et je ne vous abandonne pas. Je ne peux pas vous abandonner. De votre côté, envoyez moi salut et nouvelles. Les messages seront toujours bienvenus, et je vous y répondrai. Salut et fraternité, que ces jours de juillets vous sourient,

Dominique, MDommarie@aol.com, dom mariette, 0699499864

 

Nos prochains rendez-vous :

Le 11 et 12 septembre, lors du Forum des associations, nous nous retrouverons sur les stands.

Le samedi 18 septembre, rassemblement pour la défense de l’espace Jean Vilar et contre le projet Cap Héloïse

Le jeudi 23 septembre, à 20 heures, grande salle de l’espace Nelson Mandela, une réunion publique-débat de Lutte ouvrière : crise de la société et perspectives pour le « camp des travailleurs »

 

Bonnes lectures de l’été 2021 (14), « Comprenne qui voudra », de la journaliste Robert DIARD et du documentariste Joseph BEAUREGARD, une co-édition L’iconoclaste-Le Monde

Chaque jour jusque fin août, je vous propose une référence de mes bonnes lectures d’un an, depuis les grands vacances 2020, et celles que je découvrirai lors de mes lectures du présent été. Bonnes lectures donc, et à demain. DM

 

Nous n’avons jamais oublié « l’affaire » Gabrielle Russier

 


J’ai évoqué ces jours derniers le beau livre « Le consentement » de Vanessa Spinguera, sur « l’affaire Matzneff ». Aujourd’hui, je conseille la lecture du livre « Comprenne qui voudra » qui porte sur une autre affaire, portant également sur une relation entre majeur et mineur, mais en étant en l’occurrence l’exact opposé. Il s’agit cette fois, du dramatique drame qui conduisit au suicide à l’été 1970 d’une enseignante de 32 ans, Gabrielle Russier.

         L’affaire Gabrielle Russier fait partie pour bien des gens de cette jeunesse que nous n’avons pas oubliée. Et je me permettrai avant de poursuivre d’évoquer rapidement mon itinéraire personnel.

         Comme le jeune Christian, j’ai 16 ans en mai 1968, et je vis intensément pendant ces semaines cette expérience que ne peuvent oublier tous ceux qui l’ont vécue. Nous vivions alors l’espoir d’autre chose, qu’il est possible que le carcan qui pèse sur l’homme et la société puissent céder.

         Les carcans sont encore en 1968 pour la jeunesse qui échappe en particulier au travail (les jeunes travailleurs ont bien d’autres contraintes, mais le travail leur ouvre en même temps un espace de liberté) ceux de la famille et de l’école. C’est cela qui éclate en ces années et ces mois de liberté dans la relation entre Gabrielle, l’enseignante pleine de vie et d’espérance, et Christian, ce jeune homme produit d’un milieu très cultivé et que les idées devraient émanciper. Personnellement j’ai eu la chance d’avoir des parents qui n’étaient pas universitaires, mais qui étaient éclairés au point de me faire totalement confiance, pour participer à ces évènements et trois ans plus tard pour me laisser m’engager dans une voie personnelle que j’avais choisie. J’étais encore mineur en ce temps-là. Jusqu’à 21 ans, nous l’étions tous, et cela pesait de multiples façons.

         Ce que raconte ce récit est une belle histoire de ce temps-là où dans les lycées le temps était à la passion pour la culture et le partage, où les jeunes enseignants en particulier étaient en train de briser les relations mandarinales.

         Je crois me souvenir que dans l’école normale d’instituteurs de Versailles que je fréquentais alors cela donna de belles amitiés, mais aussi quelques belles rencontres et de beaux amours.

         Nous découvrions la vie avec nos seize ans, mais nos seize ans valaient bien des âges plus avancés. Nous caracolions vite. Et nous étions à des années lumières de l’univers de l’affaire Matzneff.

         C’est aussi l’intérêt de ce récit « Comprenne qui voudra », nous faire réfléchir. On a beaucoup parlé du poids de l’époque, celle des années 1990, dans «le consentement ». On est aussi obligé de revenir à l’air du temps de ces années 1968 dans ce récit que je vous conseille. Mais en vingt-cinq ans, que de fleurs et d’espérances avaient fané.

         Nous n’avons pas oublié Gabrielle Russier. Le succès des livres qui furent écrits après sa mort, et du film de Cayatte furent le signe que ce drame était celui de toute une génération que la vieille société voulait empêcher de vivre et dont elle était finalement jalouse. Pour les plus jeunes « Comprendre qui voudra » donne l’occasion d’un beau moment de réflexion et de cet espoir qui dure malgré tout et plus que jamais. DM