mardi 6 juillet 2021

Eaubonne-Lutte ouvrière : un retour sympathique de notre permanence du dimanche à côté du marché

 

Une permanence réussie après la précédente qui nous a été gâchée

 


Dimanche 27 juin, la permanence que nous tenons chaque dimanche matin maintenant depuis des années s’était terminée de façon prématurée, une équipe de la police nationale ayant contrôlé l’identité de celui qui la tient habituellement et surtout confisqué notre matériel, c’est-à-dire notre hebdomadaire Lutte ouvrière, nos brochures et nos drapeaux. Le motif était que la propagande électorale était interdite le jour d’un vote. Sauf que cela ne nous concernait pas. Voir à ce propos le communiqué de Lutte ouvrière-95 à ce propos (sur le présent blog en date du 27 juin).

         Notre bon droit a finalement été reconnu, l’affaire classée, et bien sûr notre matériel nous a été rendu.

Une semaine plus tard, notre table à peine installée, les passants et les commerçants qui avaient été témoins de ce qui s’était passé la semaine dernière sont venus s’enquérir de la suite des évènements, et témoigner, à nouveau, de leur sympathie à l’égard de l’animateur de cette permanence du dimanche. Tous étaient contents de voir l’affaire classée sans suite, et que le caractère hors de propos de la confiscation ait été reconnu. Une commerçante est venue féliciter notre militant local d’avoir protesté la semaine précédente contre le caractère disproportionné de l’intervention de la police. Des personnes, en guise de soutien, ont acheté le journal. D’autres personnes, ayant eu vent de l’affaire par la presse régionale, sont aussi venues discuter, de ce qui s’était passé, mais plus largement du vent réactionnaire qui souffle actuellement et qui est à mettre en relation avec l’aggravation de la crise du capitalisme.

Dans une telle situation, bien des questions se posent, bien des discussions sont nécessaires. Et c’est là toute l’importante de ces lieux où l’on se retrouve. Parmi eux, ces permanences Lutte ouvrière que nous organisons, dont celle d’Eaubonne le dimanche matin.

IVG : Macron derrière les courants réactionnaires

 

Le corps des femmes appartient à elles seules

 


Macron vient de faire des déclarations contre l’allongement du délai à 14 semaines pour pouvoir avorter, jugeant cela « traumatisant ». Il reconnait que « chaque année 4 à 5 000 femmes vont à l’étranger pour pouvoir le faire », mais se range aux côtés des courants anti-IVG, catholiques intégristes et autres réactionnaires…

Les violences faites aux femmes, c’est aussi les forcer à poursuivre une grossesse non désirée. Allonger les délais d’IVG, ce serait leur permettre de disposer de leur corps, de décider !

Médiathèques : Bibliothécaires - Plaine Commune En colère !

 

Plus de service public, mais pas au détriment des travailleurs !

 


Mercredi 23 juin, les bibliothécaires de Plaine Commune, établissement public qui regroupe neuf villes, dont Saint-Denis, étaient en grève. Ils s’opposent au travail du dimanche que son président, Hanotin, également maire de Saint-Denis, veut leur imposer dès la rentrée de septembre.

Le maire socialiste présente l’ouverture des médiathèques de centre-ville le dimanche comme une grande avancée sociale et culturelle, mais elle se fait sans embauche et dégrade les conditions de travail des bibliothécaires avec plus de mobilité, à qui on a déjà supprimé des jours de congés et allongé le temps de travail.

Ouvrir des bibliothèques le dimanche serait bien sûr un progrès, à condition que les salariés soient suffisamment nombreux et puissent organiser eux-mêmes la répartition du temps de travail et des congés, et le faire au volontariat. Ce n’est pas le cas aujourd’hui, et les bibliothécaires n’ont pas dit leur dernier mot.

Indonésie, enseignement, bonnes lectures de l’été 2021 (4), Les guerriers de l’arc-en-ciel, un roman d’Andrea Hirata

Dorénavant, chaque jour, jusqu’à la fin août, même lorsque le présent blog prendra 10 jours de vacances, je vous proposerai une référence de mes bonnes lectures d’un an, depuis les grands vacances 2020, et celles que je découvrirai lors de mes lectures du présent été. Bonnes lectures donc, et à demain. DM

 

Les guerriers de l’arc-en-ciel, d’Andrea Hirata


 

Voilà une très belle découverte d’un écrivain indonésien que je dois à Michèle B.

         Nous sommes dans un village très pauvre du littoral d’une île indonésienne. L’accès à l’école demeure un énorme problème lorsque la pauvreté oblige les enfants à travailler. Les scolariser tient parfois du prodige, malgré la constitution indonésienne qui, paraît-il, proclame là-bas aussi le droit à l’Éducation.

         Mais la réussite parfois arrive malgré tout grâce à l’obstination d’instituteurs passionnés, en l’occurrence une femme et un homme dans ce roman, qui font fi des obstacles, et à l’enthousiasme d’enfants eux-mêmes. Ces « Guerriers de l’au-delà » sont dix enfants qui ne se quitteront plus avant longtemps et qui forment une bande joyeuse de personnalités pourtant bien diverses mais tellement solidaires.

         Joyeuse, car nous sommes dans ce roman loin de tout misérabilisme, à travers des aventures où l’obstination et la réactivité règlent bien des problèmes.

         Même lorsque l’on évoque la religion, les autorités, le pouvoir économique, la joie et une certaine ironie ne sont jamais absentes. Mais au-delà des très nombreuses situations cocasses, les « leçons » de vie sont toujours bien présentes.

         Un roman à épisodes qui se lit d’une traite et qui est à la gloire de l’éducation et de la culture, et des efforts de ceux qui y conduisent. DM