Une permanence réussie après la précédente qui nous a été gâchée
Dimanche 27 juin, la permanence que nous tenons chaque dimanche matin maintenant depuis des années s’était terminée de façon prématurée, une équipe de la police nationale ayant contrôlé l’identité de celui qui la tient habituellement et surtout confisqué notre matériel, c’est-à-dire notre hebdomadaire Lutte ouvrière, nos brochures et nos drapeaux. Le motif était que la propagande électorale était interdite le jour d’un vote. Sauf que cela ne nous concernait pas. Voir à ce propos le communiqué de Lutte ouvrière-95 à ce propos (sur le présent blog en date du 27 juin).
Notre bon droit a finalement été reconnu, l’affaire classée, et bien sûr notre matériel nous a été rendu.
Une semaine plus tard, notre table à peine installée, les passants et les commerçants qui avaient été témoins de ce qui s’était passé la semaine dernière sont venus s’enquérir de la suite des évènements, et témoigner, à nouveau, de leur sympathie à l’égard de l’animateur de cette permanence du dimanche. Tous étaient contents de voir l’affaire classée sans suite, et que le caractère hors de propos de la confiscation ait été reconnu. Une commerçante est venue féliciter notre militant local d’avoir protesté la semaine précédente contre le caractère disproportionné de l’intervention de la police. Des personnes, en guise de soutien, ont acheté le journal. D’autres personnes, ayant eu vent de l’affaire par la presse régionale, sont aussi venues discuter, de ce qui s’était passé, mais plus largement du vent réactionnaire qui souffle actuellement et qui est à mettre en relation avec l’aggravation de la crise du capitalisme.
Dans une telle situation, bien des questions se posent, bien des discussions sont nécessaires. Et c’est là toute l’importante de ces lieux où l’on se retrouve. Parmi eux, ces permanences Lutte ouvrière que nous organisons, dont celle d’Eaubonne le dimanche matin.