lundi 5 juillet 2021

Roissy, Orly : les travailleurs font entendre leur colère

 

La lutte collective est la seule voie

 


Des centaines de travailleurs des deux principaux aéroports de la région parisienne sont en grève et manifestent pour dire leur rejet des attaques de la direction.

Celle-ci continue en effet de vouloir imposer, au prétexte de la crise du Covid, son plan de baisse des salaires et de dégradation des conditions de travail de milliers de salariés.

Leur lutte collective est la seule voie pour forcer la direction à retirer totalement son plan.

 

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         Lors de nos permanences de la semaine à venir :

-jeudi 8 juillet, de 11 heures à midi au centre commercial Joliot-Curie ;

-le vendredi 9 juillet, de 11h. à 11 h40 devant l’Intermarché du centre, rue du 8 mai ;

-de 16 h. à 16 h.45 au marché du Val-Nord côté avenue ;

Et de 17 h 15 à 18 h.15 carrefour Babou ;

-samedi 10 juillet : de 10 h. à 10 h.30 au marché des Champioux ;

Et de 11 heures à midi au marché de la Colonie ;

-dimanche 11 juillet, de 11 h. à midi au marché Héloïse.

         Chez les marchands de la presse :

                   -au Val d’Argenteuil-nord, bureau de tabac de la « dalle » ;

                   -librairie « Le presse papier », avenue Gabriel Péri.

 

Attention : mes 5 articles du jour apparaissent parfois sur deux pages voire sur trois pages. Pour lire les 5 articles, cliquez en bas de la première page sur « articles plus anciens). DM

Féminicides : pas de responsabilités ? mais trop de victimes !

 

Les pouvoirs publics à l’unisson d’une société barbare…

 


Une mission de l’Inspection générale de la Justice vient de conclure à l’absence de manquements de la part des professionnels à propos du féminicide d’Hayange en mai dernier.

Cette nouvelle tombe quasiment au même moment que le 58e féminicide de 2021 en France, où là encore, la violence de l’ex-conjoint était connue de la police et de la justice, ce qui n’a rien empêché.

Moyens dérisoires, absence de priorité, lenteur à mettre en place quelques mesures… : les institutions et les pouvoirs publics sont à l’unisson d’une société barbare où le mépris des femmes règne encore.

Baccalauréat : corrections de l’épreuve de philosophie : du grand « n’importe quoi ». Une correspondance de l’Académie d’Amiens

 

« Dialogue social » façon Blanquer

"Avec des collègues de l'académie d'Amiens, nous avons fait grève pour réclamer un allongement des durées de correction, comme cela a été le cas à Grenoble et à Lille. Le délai a en effet été raccourci alors que le nombre général de copies a augmenté, à cause de la réquisition de collègues obligés de faire passer le Grand Oral.

Nous avons demandé à être reçus par le Rectorat, qui n'a pas daigné nous répondre, malgré les communiqués répétés et demande de notre part. La veille du rendu des notes, un mail (signé d'une boîte intitulée "Dialogue social", heureusement que le ridicule ne tue pas) nous offre de ne pas rendre les copies le mardi 29 à 17h, mais le lendemain matin avant 09h. Ce cher Monsieur Dialogue social a donc poussé la bienveillance jusqu'à nous autoriser à finir de corriger dans la nuit, quelle magnanimité. Tout cela évidemment "dans l'intérêt des élèves", comme si l'"intérêt des élèves" intéressait le Ministère de l'Education, qui continue de réduire les postes et de surcharger les classes !

Devant cette réponse méprisante, nous avons maintenu la grève, pour demander un vrai délai de 48h, et revenir à l'échéance habituelle. L'utilisation du logiciel Santorin (l'élégant acronyme qui désigne le nouveau logiciel de correction du bac) a alors montré sa réelle utilité pour le Rectorat, qui a supprimé toutes les copies non corrigées de nos lots, pour les renvoyer aléatoirement à d'autres correcteurs. La plupart des collègues ont refusé ces lots supplémentaires, et c'est donc l'inspectrice (dont la volonté de ne pas contrarier le Rectorat confine à l'abnégation !) qui a accepté de corriger toutes les copies en moins de 24h, plutôt que de nous laisser faire notre travail correctement et dans un délai raisonnable..."