jeudi 24 juin 2021

Renault et Stellantis : fabricants de… misère !

 

Quand on tue l’avenir des travailleurs et de leurs familles…

 


Avec la liquidation de la fonderie MBF Aluminium de Saint-Claude, dans le Jura, prononcée le 22 juin au tribunal de commerce, ce sont 300 travailleurs qui vont être mis à la rue. Certains se révoltent au cri d’« Assassins ! » adressé à Macron et à l’État qui laisse les groupes Renault et Stellantis (ex-PSA) se dégager de leurs commandes, alors qu’en tant que principaux donneurs d’ordre de cette fonderie, ces capitalistes sont les responsables et les profiteurs de cette catastrophe.

Seule une répartition du travail rationnelle au sein de la filière automobile - non orientée vers la maximisation des profits - pourrait préserver tous les emplois.

Les actionnaires de ces groupes automobiles, qui ont accumulé des milliards de dividendes, s’en moquent et font la guerre aux salariés. Les travailleurs de la fonderie ont toutes les raisons de vouloir les faire payer.

Assurance-chômage : attaque différée

 

Un répit propice à la réflexion et à l’organisation

 


La réforme de l’assurance-chômage, qui prévoyait au 1er juillet une diminution de l’indemnisation des chômeurs ayant une activité discontinue, vient d’être différée par le Conseil d’État.

Toutefois, Élisabeth Borne, la ministre du Travail, annonce qu’elle maintient son projet, avec l’objectif de réaliser des économies sur le dos des chômeurs - alors même que son gouvernement arrose les grandes entreprises avec des dizaines de milliards d’argent public.

Dans cette période d’offensive patronale qui voit exploser les licenciements, il est nécessaire de s’opposer collectivement à toutes les attaques visant à tirer vers le bas les revenus des travailleurs réduits au chômage.

mercredi 23 juin 2021

Après le 1er tour, un interview d'Isabelle Bonnet, tête de liste sur les résultats aux régionales en PACA (FR3 PACA

Élections à Argenteuil, mais pourquoi cette cacophonie dans la réalisation ?

 

Turn over et manque drastique d’effectifs

 


La gestion des deux élections ce dimanche dernier a été catastrophique à Argenteuil. Certes, les raisons immédiates sont multiples. L’inexpérience manifeste d’élus, très jeunes parfois (ce qui n’est pas un problème en soi) qui découvrent la vie. Une organisation défectueuse. Une municipalité qui devait avoir la tête ailleurs.

         Mais il y a aussi et avant tout des raisons de fond.

         Le manque d’effectifs est général à la mairie d’Argenteuil, tout comme le turn-over au niveau de la hiérarchie comme des simples agents.

         L’organisation des élections a reposé sur ces derniers qui pour certains au lieu d’être disponibles au sein des secrétariats des bureaux de vote ont dû intégrer le bureau électoral en tant qu’assesseurs. Et comme il manque des effectifs dans les services, la formation pour ces élections a été réduite au minimum. Pas question de perdre trop de temps en formation !

         Quant au turn-over au niveau de la hiérarchie c’est un fait majeur à Argenteuil.

         Il y avait il y a quelques années une véritable équipe de direction du service électoral. Mais elle avait été mise en place par la municipalité précédente, et a été remerciée après son changement.

         Aujourd’hui, cette direction est réduite à sa plus simple expression.

         Et encore une fois, heureusement sur ce plan que seuls un cinquième des électeurs se sont déplacés. Si l’élection avait connu les taux de participation de naguère, on y serait encore. DM