dimanche 10 juin 2018

Argenteuil un drame effroyable pour la famille, mais aussi un drame pour tous


Chacun est au courant du dramatique accident d’ascenseur qui a coûté la vie a un petit garçon de cinq ans, vendredi, dans le centre commercial « Côté Seine ». Ce drame est d’abord celui d’une famille à qui toute la sollicitude des habitants va. Chacun a une profonde pensée pour cette famille dans la douleur et l’affliction.

         C’est un effroyable drame familial mais c’est également un drame collectif pour tous, au-delà de l'élémentaire solidarité, puisqu’il s’est produit au cœur du cœur d’un centre commercial qui joue un rôle particulier dans la ville et son centre.
         « Côté Seine » est un  centre commercial très populaire. Au-delà du turn-over de ses enseignes, il joue un véritable rôle social.
         Il s’adresse ainsi aux plus modestes et aux plus isolés.
         Il est un lieu de rendez-vous pendant les vacances scolaires pour les jeunes.
         Il l’est tout autant pour les anciens qui peuvent s’y retrouver dans les différentes cafétérias. Il l’est également pour les chibanis, ces retraités algériens souvent bien seuls.
         Il n’y a malheureusement sur la Ville guère de lieux de sociabilité pour les uns et pour les autres, et c’est mille fois regrettable.
         Ce centre commercial et ceux qui le fréquentent risquent d’être endeuillés pour longtemps.

Maurice AUDIN, 11 juin 1957-11 juin 2018


 
 
Au cœur de la Guerre d’Algérie, le 11 juin 1957, un jeune mathématicien membre du parti communiste algérien, Maurice AUDIN, était arrêté à son domicile familial. Il allait être torturé puis assassiné. L’armée française prétendit qu’il s’était enfui. Depuis lors, l’Etat français et l’armée n’ont jamais admis qu’il l’avait assassiné.
Il y a un an, Macron faisait part de sa conviction personnelle que Maurice AUDIN avait bien été assassiné. Le mathématicien Villani devenu député « En marche », président du jury du prix de mathématiques Maurice Audin, avait laissé entendre que Macron pourrait bouger sur la question. Le temps passe, et il n'y en a rien été. L'Humanité est revenu sur l'affaire ces dernières semaines. Le Comité Maurice AUDIN a décidé d’un rassemblement demain lundi place Maurice AUDIN Paris Vème. J’y serai. DM
Voir ci-dessous l’appel à ce rassemblement

 

Hôpital du Rouvray : une première victoire


Création de trente postes et de deux unités

 


Depuis des semaines, les travailleurs de l'hôpital psychiatrique du Rouvray, près de Rouen, étaient mobilisés, en grève reconductible et quelques-uns d'entre eux avaient même entamé une grève de la faim. Tous dénonçaient leurs conditions de travail indignes, entraînant la maltraitance de patients contraints à dormir sur des lits de camp ou enfermés pratiquement en permanence faute de personnel suffisant pour s'occuper d'eux. Ils réclamaient la création de 52 postes.
Après avoir osé proposer cinq postes contractuels, l'agence régionale de santé a finalement cédé la création de trente postes et de deux unités spécialisées. Voilà une victoire qui pourrait donner des idées dans tous les hôpitaux du pays !

Bayer Monsanto : gigantesques profits garantis. Et la santé ?


Les dents de la mer... des profits

 


Bayer, géant allemand de l'agrochimie, vient de racheter Monsanto pour la bagatelle de 63 milliards de dollars. Les actionnaires se félicitent déjà des opportunités économiques : d'ici à 2050, il y aura dix milliards d'humains à nourrir... et donc de clients potentiels. Le groupe fusionné emploiera 115 000 salariés à travers le monde, et aura un chiffre d'affaire de 45 milliards d'euros annuels de revenu.
Un nouveau géant arrive donc dans le monde des requins. Quant à ceux qui utilisent leurs produits, comme le tristement célèbre Round Up, et ceux qui travaillent pour les fabriquer, ils continueront à s'empoisonner pour le plus grand profit des actionnaires.

SNCF - Lyon : la grève !


Les voyageurs avec les cheminots

 

                                  Les cheminots grévistes manifestent dans la gare de la Part-Dieu le 8 juin 20188

     Deux mois et demi après le début de leur lutte, les cheminots en grève restent déterminés. C'est ce que leur manifestation à montré vendredi 8 juin. Ils étaient 200 à défiler dans la gare de la Part-Dieu pour se rendre devant les bureaux de Transdev, une société qui pourrait reprendre des lignes SNCF.
     Au retour dans la gare, le cortège, toujours aussi animé, où les slogans et les chants n'arrêtaient pas, a été applaudi par des voyageurs descendant d'un TGV. Certains de ces voyageurs ont repris les slogans, d'autres se sont joints un temps au cortège. Preuve, s'il en fallait, que la grève des cheminots a le soutien de nombreux travailleurs.