jeudi 31 mai 2018

Argenteuil, défense de Jean Vilar, projet Héloïse, nouvelles


La réalité que ne peut cacher le foret

 
Toujours et encore

Une enquête publique concernant le Plan Local d’Urbanisme d’Argenteuil doit avoir lieu dans les semaines qui viennent. Elle semble porter sur l’espace des anciennes usine Sagem-Safran, en friche maintenant depuis plusieurs années.
         Nous attendons toujours la nouvelle enquête concernant sur la question de l’environnement et du parking qui doit toujours avoir lieu.
         En tout cas, la salle Jean Vilar est toujours debout, et elle le sera, au moins jusqu’en août 2019. 

         Par ailleurs, des sondages ont lieu actuellement sur ce parking, sans nul doute pour évaluer la qualité du sous-sol.
         Sans connaître les résultats de ces forages, nous savons déjà que ce sous-sol est à cet endroit constitué de matériaux particulièrement fragiles et perméables. Bref, totalement non propice aux constructions en hauteur du « projet Héloïse ».


Article du Parisien-95 d’aujourd’hui


Argenteuil, Sedan, LR, PS, des édiles contre les travailleurs, usés, malades


Mobilisation contre la mairie PS



Didier Herbillon, maire PS de Sedan, vient de faire voter à l’unanimité par son conseil municipal un plan de sanctions financières contre les municipaux qui auraient le malheur d’être absents plus d’une semaine au cours de l’année.
Comme si on choisissait de tomber malade ! Qu’en sera-t-il des arrêts longue maladie ou encore des grévistes ? Cette mesure est discriminatoire et relaie les préjugés ressassés sur l’absentéisme supposé des employés municipaux. Elle participe à l’ambiance générale d’attaques contre les travailleurs, fonctionnaires ou non. Elle est inacceptable.
Les agents ont commencé à réagir et n’entendent pas se laisser faire, commençant par perturber la préparation du prochain festival médiéval. Ils ont bien raison : le PS, quand il est aux commandes, se comporte comme les patrons, il faut donc se défendre en utilisant ce qui fait la force des travailleurs, la grève.

mercredi 30 mai 2018

Grève des cheminots : collectes. Ils ont besoin du soutien de tous les travailleurs


Tous cheminots, tous travailleurs ! Vive la grève !


Ce matin, j’ai participé à l’assemblée générale des cheminots du réseau de Paris-St-Lazare. Une assemblée qui montre la vitalité de la grève.
         J’étais venu remettre la collecte à laquelle les proches de Lutte ouvrière d’Argenteuil ont participé. J’ai remis les 310 euros collectés. Que nos amis d’Argenteuil qui n’ont pas été sollicités se rassurent. Ils peuvent toujours participer.
         Puisque la parole m’a été donnée, j’ai pu rapidement dire aux grévistes combien leur grève était forte. Forte de l’énorme proportion de cheminots qui participent, d’une façon ou d’une autre, à ce formidable mouvement.
         Formidable, car pour la première fois depuis longtemps une résistance majeure a lieu et qu’elle embête sacrément Macron et ceux qu’il sert, parce qu’elle est une belle leçon pour tous les autres travailleurs.
         Et les témoignages, portant sur les pressions et le harcèlement qui se développent dans les gares et qui se sont exprimés lors de l’AG, indiquent qu’il s’agit d’empêcher que le monde du rail prenne le chemin que connaissent bien d’autres services dits publics, tels La Poste, les Hôpitaux, etc.
         Les cheminots montrent la voie. Comme je l’ai dit à la fin de ma courte prise-de-parole : « « Courage ! »

Mai 68 : modeste itinéraire d’un jeune de 16 ans. Fin, sans fin.


Je n’ai pas oublié


Le 13 mai 1968
Ce mois de mai fut pour moi l’occasion de constater que du jour au lendemain, tout peut basculer, les gens peuvent prendre une autre voie, bien différente de celle qu’ils suivaient jusqu’alors. Ce qui fut vrai hier peut l’être tout autant pour demain. L’espoir peut alors totalement remplacer le scepticisme quant à la possibilité de renverser le capitalisme.
         Les évènements de Mai affirmèrent une nouvelle fois la fantastique force du monde du travail, sans lequel, en grève, tout s’arrête. Ce fut une expérience extraordinaire.
         Dans les deux années qui suivirent, j’allais approfondir les idées que j’avais découvertes. Mais pour l’administration de l’Ecole normale, je n’étais qu’un élève rebelle qu’il fallait mater.
         Le régime de caserne de l’Ecole ne changea guère après ces évènements qui avaient secoué ailleurs les lycées et les universités. Alors que Mai 68 avaient modifié à l’Ecole normale les rapports avec la majorité des enseignants et rendirent les cours beaucoup plus vivants, l’administration resta sur ses positions. En terminale, je fus « consigné » le week-end quatre fois pour des motifs ridicules. La cinquième fois, je rentrai à Argenteuil. Je passai en conseil de discipline, et le paierait deux ans plus tard en étant muté dans une autre Ecole normale.
         Ma participation aux « évènements » fut modeste. Mais je suis resté jusqu’à aujourd’hui sur cette même ligne d’espoir dans la capacité de l’humanité à avancer en se débarrassant du capitalisme. Bref, je n’ai pas oublié mes rêves d’antan, ceux d’un jeune de 16 ans, chargé d’espérances. DM



Argenteuil : plan de circulation modifié et fait accompli


En dépit du bon sens

 
Et dans notre cas particulier, sans discussion, sans information préalable
Une rue d ’Argenteuil, Léopold Gautherin vient de changer de sens de circulation à la surprise de tous. A la satisfaction de tous les automobilistes venant d’Orgemont, elle permettait de désengorger le feu débouchant sur la place Pierre Sémard, et de filer sur le boulevard Maurice Berteaux et vers le carrefour Monoprix vi la petite rue Etienne Bast qui ne servira plus à rien. Certes, en revanche, cette modification est censée éviter à ceux qui veant du centre d’Argenteuil se dirigent, en sens inverse, vers Orgemont et l’avenue de Stalingrad, le détour par le boulevard Labrière et la rue Paul-Vaillant-Couturier. Les voitures venant de Léon Feix pourront utiliser la rue Léopold Gautherin devenue circulable pour eux sur l’ensemble de la voie.
         Mais il y a deux hic. Pour emprunter cette voie, le flux de voiture sera beaucoup plus important, et il y a souvent en début de boulevard Jean Allemane un embouteillage qui empêchera de tourner facilement dans la voie. Et en haut de Léopold Gautherin, il y aura un stop, et il n’est pas dit que le surplus de voitures empêchées de tourner dans cette rue facilitent le passage pour les véhicules voulant tourner à gauche pour se diriger vers Orgemont.
         Sur quoi s’appuie les édiles pour avoir entamé cette modification importante et surprenante et qui a pris tous les automobilistes aujourd’hui de court ? Quelle enquête auprès des utilisateurs ?
         Bref, toujours l’opacité, et la décision du chef, même lorsqu’il s’agit de modifier le plan de circulation.