dimanche 4 décembre 2016

France Télécom, Orange, téléphonie, des SMS et des appels qui vous parviennent plusieurs heures ou plusieurs jours plus tard, on fait comment ?



On nous informe

Quand avec Orange on a envie de voir rouge

« J’ai un problème avec mon téléphone mobile Orange. Je reçois les appels en absences et les SMS avec plusieurs heures de retard quand ce n’est pas plusieurs jours… Oui, c’est un sacré problème…
         A l’agence Orange où je me rends, l’employé m’indique qu’il ne peut rien pour moi, qu’il faut que je fasse un numéro Orange particulier, le 3900, heureusement non surtaxé, pour joindre le « service technique ». Je m’exécute…
         Après dix minutes d’attente, je finis par entrer en contact avec une opératrice. Je sens bien que c’est une travailleuse d’ailleurs, même de très loin. L’internationaliste que je suis est tout heureux, mais nous avons tout de même quelque peu du mal à nous comprendre. Et puis, je l’ai appelé sur mon mobile, et pour qu’elle puisse faire quelque chose, mais elle me dit qu’il faut que cela se fasse à partir d’un fixe. Pas de chance car je ne suis pas à mon domicile, et elle ne peut donc rien faire. Mais rendez-vous est pris pour hier 13 heures 30. Cela ne m’arrange pas, mais enfin puisqu’il faut régler le problème… je suis donc à 13 heures 20 devant mon téléphone fixe. J’attends, j’attends, mais il ‘y aura pas d’appel…
         Je vois rouge, mais un certain nombre de SMS et d’appel en absence continuent de me parvenir avec quelques heures voire avec des jours de retard…
         A suivre donc. »

Petite explication rapide

Extrait des Echos.fr du 16.02.16. : « Résultats dans le haut de la fourchette pour Orange. Le groupe a vu son bénéfice net être multiplié par presque trois en 2015 par rapport à 2014, à 2,65 milliards d'euros, selon les chiffres publiés ce mardi par l'opérateur historique, qui affirme avoir dépassé ses objectifs financiers sur l'exercice. »

SMIC, salaires : pas de cadeaux. Un article de notre hebdomadaire Lutte ouvrière



Smic : pas de cadeau

Le smic n’augmentera vraisemblablement pas en janvier 2017. En tout cas, pas plus que l’inflation, soit moins de 0,6 %. Pour la cinquième année consécutive, les deux millions et demi de travailleurs pauvres payés au smic se verront infliger, une fois de plus, cette marque de mépris.
 Ce sont quelques experts, membres de grandes écoles ou d’organismes spécialisés dans l’économie, qui préconisent l’absence de coup de pouce et jugent raisonnable de bloquer le salaire minimum à moins de 7,50 euros net de l’heure, 1 142 euros pour 35 heures. Aller plus loin, alors que, comme ils le disent, « tous les indicateurs ne sont pas au vert », à commencer par le chômage des jeunes, serait courir un risque de déstabilisation. Comme si les patrons, qui ont tout à gagner à maintenir les salaires au plancher grâce aux exonérations de cotisations dont ils bénéficient jusqu’à 1,6 smic, allaient embaucher davantage avec un smic bloqué !
Fillon, désormais candidat de la droite, affiche même l’intention de revoir à la baisse le mécanisme de revalorisation afin qu’il « prenne en compte la pression concurrentielle internationale », autrement dit de tout faire pour baisser encore la faible part que le patronat concède aux travailleurs qui fabriquent pourtant leurs profits.
Entre-temps, on saura d’ici peu à combien se montera la hausse mécanique légale qui sera appliquée en janvier, sans doute quelques centimes de l’heure. À moins que Hollande, décidant de se porter candidat à sa propre succession, ne pousse l’audace, contre l’avis des prétendus experts et les souhaits du patronat, jusqu’à accorder le fameux coup de pouce, ce qui ne ferait encore que quelques centimes supplémentaires.

                                         Viviane Lafont (Lutte ouvrière n°2522)


 

Le 11 mars, on note, on réserve !