samedi 3 décembre 2016

Air France, Adama Traoré, la Justice introuvable ?



Air France : justice de classe

Le tribunal de Bobigny  a rendu son verdict dans l’affaire des « chemises arrachées » d’Air France : trois anciens salariés ont été condamnés à 3 à 4 mois de prison avec sursis.
         Pour eux, c'est la double peine car ils ont déjà été licenciés par Air-France. Par contre, pour la direction qui supprime des milliers d'emplois, c'est l'impunité totale !
        
La mort d’Adama Traoré, la seule voie

         L’hebdomadaire du Val d’Oise, l’Echo régional, titre cette semaine à propos de « l’affaire » Adama Traoré : « Comment sortir de l’impasse ? ».
         Il n’y a qu’une seule réponse :
         Dans un premier temps, que les deux frères de ce jeune de 24 ans qui est mort dans les mains de la gendarmerie, emprisonnés ces dernières semaines, sortent de prison. Que la maire de Beaumont-sur-Oise incapable de contrôler les évènements retire la plainte qu’elle a déposée contre une sœur combative d’Adama.
         A terme, que l’Etat reconnaisse sa responsabilité dans la mort tragique de cet homme.

vendredi 2 décembre 2016

Hollande exit ne avril-mai 2017, un communiqué de Nathalie ARTHAUD



Exit Hollande, ses challengers se préparent à faire la même politique




Hollande a annoncé qu’il ne se représenterait pas à l’élection présidentielle, prenant acte des records d’impopularité que son gouvernement a atteint y compris dans son propre électorat. C’est la conséquence de la politique anti-ouvrière qu’il a incarnée à la tête du gouvernement.
Voilà une décision qui ne peut que plaire aux candidats à la primaire de la gauche. Mais quel que soit celui qui surgira des rangs de la gauche, il ne s’agira que d’un ravalement de façade. Valls va sans doute ramasser le flambeau et assumer la politique de guerre aux travailleurs que le gouvernement a menée, quand Montebourg s’en démarquera quand bien même il y a contribué.
Que ce soit Fillon, Le Pen ou le candidat du PS, ils aspirent tous à gouverner pour le compte du grand patronat et ils feront la politique antiouvrière que celui-ci leur ordonnera. Car le peuple peut décider du Président de la république, mais c’est le grand capital qui le commande. Le monde du travail ne peut se défendre qu’en comprenant cette vérité-là et en reprenant confiance dans ses propres forces.
                                      
                                                             Nathalie Arthaud, le 2.12.16.

Argenteuil : repas des anciens, indélicatesse, soupe à la grimace, et autre petit mensonge par omission



Beaucoup d’indélicatesse de la part de la municipalité…

La municipalité vient de rétablir les « banquets des séniors » et les colis qu’elle avait supprimés totalement l’an passé. Nous avions dénoncé cet acte contre les anciens en remettant une pétition en ce sens le jour de l’inauguration des décorations de noël
         Mais ce n’est qu’un rétablissement partiel.
         La municipalité a élevé l’âge pour y participer, de 60 à 65 ans. Cette mesure s’applique non seulement pour les nouveaux inscrits, mais également à l’encontre de ceux qui avaient participé à ces banquets il y a deux ans, mais qui n’ont pas atteint cette année cette nouvelle limite d’âge. Tintin, ils resteront cette année chez eux !
         Pour les couples, si madame ou monsieur, elle ou lui, n’a pas encore 65 ans, il peut rester manger les nouilles à la maison pendant que l’épouse ou l’époux festoie. A moins de payer 35 euros pour l’accompagner ! On progresse dans la délicatesse.
         Quant au colis pour ceux qui ne peuvent se déplacer, il n’y en a plus qu’un par couple. Ils font comment quand ils ont deux assiettes ?
         Que des indélicatesses à l’encontre des anciens. Bien à l’image du reste dans ce monde et dans cette ville où la fraternité est à construire.
         Mais qui s’en étonnera ?

… Et une pincée de mensonge par omission du député

Le rival du maire, son prédécesseur le député, vient d’envoyer une lettre sur le sujet. Certes, il surfe sur la question, mais il y a matière à le faire, c’est de bonne guerre, et qui le lui reprochera.
         Mais dans son courrier, il y a tout de même une phrase qui a retenu particulièrement notre attention : « D’autant plus que nous ne savons pas ce qu’il adviendra de ces banquets dans les prochaines années puisque l’espace Jean Vilar est promis à la destruction ».
         Certes, l’espace Jean Vilar est promis à la destruction. Mais ce que P. Doucet ne nous dit pas, c’est qu’il « travaille » avec G. Mothron sur le sujet de sa liquidation, chaud et enthousiaste partisan du « projet Héloïse » qu’il est, lequel projet implique la destruction du complexe Jean Vilar !