lundi 17 octobre 2016

Migrants : face à l'extrême-droite, la réaction solidaire à l'égard de nos frère de classe



Agglomération de Grenoble
Une réponse à la démagogie anti-migrants

Une centaine de migrants doivent être hébergés dans une tour du campus de Grenoble après le démantèlement annoncé de la « jungle » de Calais. Cela suffit pour que les politiciens locaux de droite et d’extrême-droite multiplient les propos attisant les peurs et les fantasmes les plus stupides. Ils font même mine de s’intéresser aux étudiants pauvres qui seraient, d’après eux, ainsi privés de logements. Ils tentent de les dresser contre plus pauvres qu’eux, mais omettent volontairement de préciser que cette tour est vide, car destinée à être démolie !
Des étudiants se sont fait entendre pour saluer l’arrivée des jeunes migrants et exiger des conditions d’accueil dignes et indispensables. Face à la démagogie des réactionnaires de droite comme de gauche, ces jeunes ont donné la bonne réponse.


Côtes d'Armor
La solidarité plus forte que la haine

Vendredi soir, en présence de ses élus régionaux, une soixantaine de militants bretons du FN opposés à l'accueil de migrants dans les communes de Trébeurden et Trégastel sont venus « dénoncer la préférence étrangère » et « l'implantation forcée dans nos villages de Bretagne » devant la mairie de Trébeurden.
         Ils se sont trouvés face à 5 à 600 personnes tenant, elles, à manifester leur solidarité avec la soixantaine de réfugiés expulsés de Calais et tenant à « les accueillir à bras ouvert » la semaine prochaine.

dimanche 16 octobre 2016

Argenteuil, édiles dans une pièce intitulée "une drôle de démocratie"


A l’opposé de la démocratie des travailleurs

 Nous pouvons discuter, sur la base des informations dont nous disposons, le projet « Héloïse », comme nous le faisons et comme nous allons continuer à le faire... mais « après » que des décisions aient déjà été prises. C’est cela qui est scandaleux, que ces messieurs décident sans aucune discussion préalable parmi la population. Bien évidemment, il n’y a pas à s’en étonner, c’est la loi du genre.

         Nous rappelons ci-dessous, une nouvelle fois les « engagements » électoraux de G. Mothron ? Nulle trace du projet. "Héloïse" !  S'il y le projet d'une grande salle se spectacle, nulle évocation d'un "pôle de commerce et de loisirs" ! Cette absence, une sorte de photocopie du comportement de son ami P. Doucet sur la question que nous rappelions hier.
          Et avant les décisions, aucune information, aucune discussion préalable.

         Duperie et silence sont certes la loi du genre. C’est même un fondement de l’ordre bourgeois dans lequel nous vivons. Industriels et banquiers décident dans le secret de leurs conseils. Ensuite, sacro-sainte propriété des moyens de production, c’est eux qui ont la main, et qui imposent leurs décisions aux travailleurs et à la société.

         Et ces messieurs nous parleront de « démocratie ».

         Pour les communistes, le pouvoir de la société sur son avenir, ce sera toujours : vous avez un projet, eh bien on le discute tous d’abord, et l’on tranchera une fois cette discussion achevées, sur la base de toutes les informations partagées par tous.

         Comme il était révélateur le lapsus de G. Mothron lors du dernier conseil municipal :  qui voulait faire voter, « avant » les interventions  !
                                                                 

 

Argenteuil, pour le député, le mot "travailleur", jeune ou pas, ne sonne vraiment pas


Que vive le FJT Daniel Féry


A l’occasion du vote de la subvention annuelle, lors du dernier conseil municipal, le député du cru, vice-président d’AB-Habitat a fait une intervention hargneuse à l’encontre du Foyer de Jeunes Travailleurs Daniel Féry. Ce n’est pas nouveau, il a toujours eu « dans le nez » cette structure sise au Val-Nord, bien utile à des jeunes travailleurs et à des jeunes qui ont besoin d’être soutenus.

         Mais AB-Habitat est le propriétaire des murs du foyer, et depuis 2008, P. Doucet n’a de cesse de rappeler la dette de loyer que le FJT avait à l’encontre d’ABH. Une dette somme doute faible comparé à bien des dépenses ou « non-rentrées » décidées mais discutables de ce bailleur, mais que l’on ne crie pas sur tous les toits ces dernières années.

         Et argument « suprême » du député, il y aurait à peine 50% de locataires originaires d’Argenteuil dans ce foyer ?

         Ouais, comme des milliers d’autres Argenteuillais, pas originaires de la Ville, et qui s’y installent chaque année ! Cela avait échappé à M. Doucet, mais ces locataires du foyer Daniel Féry sont maintenant comme ces autres arrivants maintenant à 100 % argenteuillais. Même que nombre d’entre eux y sont inscrits sur les listes électorales.

         Mais on l’a vu avec la loi El Khomri, quand M. Doucet entend le mot « travailleurs, cela lui donne de l’urticaire ». Ce n’est pas sa classe.

Commerce, Babou : ça bout chez Babou à Bagnolet



Babou est non seulement à Argenteuil le surnom donné à un carrefour, mais le nom d’un magasin fréquenté par le monde du travail. Il est sûr que ce qui se passe au « Babou » de Bagnolet intéressera les travailleurs du magasin d’Argenteuil. C’est une correspondance extraite du numéro de cette semaine de notre hebdomadaire Lutte ouvrière.

 

Bagnolet : ça bout chez Babou

 

Depuis le lundi 3 octobre, une quinzaine de travailleurs du magasin Babou de Bagnolet, la quasi-totalité des présents, sont en grève. Ils s’opposent à leur gérante, qui non seulement multiplie les sanctions les plus absurdes, mais a licencié un salarié, prétextant qu’il en aurait agressé un autre. Cela est tellement faux que le prétendu agressé est dans la grève avec les autres.

Cette gérante ne lésine sur aucune pression. Les propos irrespectueux, les sanctions, les avertissements sont devenus monnaie courante. Les salaires ne sont pas payés à temps, engendrant des agios pour les travailleurs. Même des chaussures de sécurité leur ont été refusées. Tout cela représente un moyen pour accroître l’exploitation. Car au final, derrière la gérante, les actionnaires de Babou, la famille Kleboth, 157e fortune de France, continuent à s’enrichir.

Depuis le début de la grève, la gérante a tenté de faire travailler des intérimaires pour rouvrir le magasin et a prétendu que la grève était illégale. Mais les grévistes n’ont pas cédé. Leur détermination a imposé à la mairie PS de Bagnolet d’intervenir pour l’obtention d’un médiateur… plus tard. Et l’Inspection du travail est venue constater les infractions dans le magasin.

Vendredi 7 octobre, un rassemblement de soutien organisé par la CGT a montré que cette grève recueillait la sympathie de bien des travailleurs de la ville et des clients, qui signent en masse la pétition.

Mardi 11 octobre, lors de la première réunion de négociation, la gérante a tenté de démoraliser les grévistes en ne répondant à aucune de leurs revendications, se contentant de dire que, si le paiement des salaires en début de mois posait problème, c’est juste parce que les travailleurs ne savent pas gérer leur budget.

Les grévistes, de plus en plus conscients de leur force, ont revoté la grève unanimement. Ces journées de grève ont cimenté leur solidarité et ils ne comptent pas en rester là.

                                                              Correspondant LO

 

Hollande et la justice, la bêtise et la justice de classe


« Selon que vous soyez puissant ou misérable »

Avec sa petite phrase sur la « lâcheté des magistrats » Hollande a déclenché une nouvelle polémique dans le monde feutré de la justice. Les juges se disent « trahis et humiliés ». En matière de lâcheté, celui qui a refusé de gracier entièrement Jacqueline Sauvage, permettant à des juges réactionnaires de la laisser en prison, en connaît un rayon.

Quant au corps des magistrats, capable de condamner d'un claquement de doigt des travailleurs à des mois de prison pour avoir défendu leur emploi chez Goodyear, et en même temps de laisser Total échapper à ses responsabilités après la catastrophe d'AZF, on peut appeler cela de la lâcheté. Mais c’est aussi de la complicité… de classe. Une attitude que partage Hollande.