dimanche 2 octobre 2016
Philips ; les licencieurs en action contre les travailleurs. Un communiqué de Nathalie Arthaud
Soutien
aux travailleurs de Philips !
Communiqué,
le 1er.10.16.
La direction de Philips, un des
plus grands groupes mondiaux en matière d’équipement médical et d’éclairage, a
annoncé la délocalisation de 142 postes sur 260 de l’usine Miribel, dans l’Ain,
et la fermeture du site de Lamotte-Beuvron où travaillent 89 personnes. Au
total 231 travailleurs sont touchés.
De
plus, pour Philips, les licenciements ne suffisent pas. Il faudrait qu’ils
coûtent le moins cher possible ! La direction propose aujourd’hui
11 000 euros de prime de départ alors qu’elle avait donné cinq fois plus
lors des précédents plans, alors que parallèlement la rémunération des
actionnaires est passée de 21 à 24 euros par action.
Pour
les 231 salariés de Philips et leurs familles, pour les sous-traitants, c’est
de leur vie qu’il s’agit. L’activité d’éclairage – Lighting - doit continuer,
les sites de production ne doivent pas fermer, tous les emplois doivent être
maintenus et les salaires payés sur les profits Philips.
Nathalie
Arthaud
Candidate de Lutte ouvrière à l’élection Présidentielle
Candidate de Lutte ouvrière à l’élection Présidentielle
Argenteuil : vendanges, deux poids deux mesures dans le maintien ou pas des animations municipales
En attendant, buvons à l’avenir du monde !
La surenchère politicienne et
électorale, surfant sur le terrain de la sécurité et du terrorisme, a créé un
état anxiogène auquel les préfets et les élus des grandes villes n’échappent
pas quand ils ne le cultivent pas. Quand ici, ces derniers annulent des
manifestations publiques, d’autres prennent ailleurs la décision de les
maintenir. A Gonesse, le maire a décidé de maintenir la course à pied
traditionnelle. A Pontoise, il n’est pas sûre que la prochaine foire
Saint-Martin de novembre sera maintenue.
A
Argenteuil, les édiles ont coupé la poire, pardon la grappe, en deux. Ils ont
annulé la brocante populaire du quartier d’Orgemont et l’épreuve pédestre des
10 km qui devait se tenir aujourd’hui, mais en revanche, ils ont maintenu la
fête des vendanges, chic et rétro, elle, qui se tient près de la vigne
municipale dans les bas du bois d’Hédoit.
Un
bloc de pierre au milieu de l’entrée carrossable, deux vigiles d’une entreprise
de gardiennage, voilà le supplément de « sécurité » mis en place,
comparé à l’édition précédente.
La
fête des vendanges, c’est le petit pêché mignon de la droite locale, ouverte à
tous certes tels ces bénévoles d’associations qui y ont animé des stands, tout
comme à d’autres habitants, puisque nous y sommes passés. Mais tout de même.
Pas de baisse de gamme dans les animations et les moyens, une fête annoncée sur
les panneaux Decaux municipaux, des navettes mises en place que l'on aimerait présentes également dans
bien d’autres circonstances.
Pourquoi
deux poids deux mesures, maintien vis-à-vis d’un certain milieu, annulation à
l’encontre d’un autre ? Une situation qui laisse une impression très
désagréable à bien des habitants de la Ville, et d’autres quartiers.
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Nouvelles d'Argenteuil
Avortement : un droit fondamental pour les femmes, en Pologne comme ailleurs. Rassemblement aujourd'hui à 15 heures devant l'ambassade de Pologne terre-plein des Invalides
Pologne :
pour le droit des femmes à disposer de leur corps
Depuis le 21 septembre, le
Parlement polonais discute d’un projet de loi, présenté par une association
émanant de l’Église catholique de Pologne, par lequel l’avortement deviendrait
totalement interdit. En effet une grossesse ne pourrait être interrompue que
quand des personnels de santé l’estimeraient nécessaire pour sauver la vie de
la femme. Ainsi, il leur faudrait estimer la proximité de la mort, et pourquoi
pas attendre que la femme commence à mourir, pour pouvoir pratiquer légalement
l’avortement !
Même en cas de viol ou d’inceste,
en cas de problème de développement pour l’enfant, les femmes qui recourraient
à l’avortement ou tenteraient d’y recourir seraient passibles de peines de
prison pouvant aller jusqu’à cinq ans, de même que ceux ou celles qui les
auraient aidées. C’est ce que ces réactionnaires appellent respect de la vie.
Selon les chiffres officiels, 1
000 femmes avortent chaque année en Pologne. Dans la réalité, d’après les
organisations de défense des droits des femmes, elles seraient 150 000 à le
faire : à l’étranger, pour celles qui en ont les moyens, et dans les pires
conditions pour les autres.
Le droit des femmes de décider si
elles veulent ou pas mettre au monde un enfant, et donc le droit de recourir à
l’interruption médicale d’une grossesse non désirée, est un droit élémentaire.
En Pologne, les femmes doivent encore se battre pour le conquérir.
En France, le collectif national
pour le droit des femmes appelle à les soutenir par une manifestation à Paris
dimanche 2 octobre à 15 h devant l’ambassade de Pologne, aux Invalides, et
Lutte ouvrière se joint à cet appel.
Sophie
GARGAN (Lutte ouvrière n°2513)
Libellés :
droit des femmes
Education prioritaire : un communiqué syndical sur les luttes en cours
On
nous informe de ce communiqué
Mobilisation
réussie pour les lycées en éducation prioritaire !
A l’appel d’une intersyndicale
académique (CGT Educ’action, SUD Education, SNES, SNUEP, SNEP, SNFOLC et
SNETAA) et en soutien du collectif Touche pas à ma ZEP, une journée de grève et
de mobilisation était organisée aujourd’hui 29 septembre. En effet, depuis plus
de deux ans, le ministère refuse de répondre sur le devenir des lycées en
éducation prioritaire. La réforme de 2014 mentionnait que la question serait
abordée ultérieurement sans fixer de calendrier. Le ministère n’a pas daigné
répondre que cela soit en direction des organisations syndicales ou des établissements
ayant écrit à la ministre.
La mobilisation a été
particulièrement suivie dans les lycées de l’académie. Dans le Val d’Oise, nous
avons des remontées significatives des établissements du département avec des
bassins particulièrement mobilisés (Argenteuil, Goussainville, Sarcelles,
Garges, Saint-Ouen l’Aumône) avec des taux de grévistes déclarés variant de 20
à 60%. C’est une réelle réussite au regard de la rapidité de la mobilisation.
En plus des initiatives locales
(occupation, tractage en direction des parents, contact avec les autres
lycées), un rassemblement était organisé au ministère pour faire converger les
différents établissements en lutte. Il a permis d’illustrer la détermination
des collègues de défendre notre éducation prioritaire. Le ministère a été «
contraint » de nous recevoir. La délégation a été reçue avec mépris par des
personnels n’ayant aucune réponse à apporter .mais prenant en note les
questions.
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"Touche pas à ma ZEP",
Education
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