dimanche 2 octobre 2016

Argenteuil : vendanges, deux poids deux mesures dans le maintien ou pas des animations municipales


En attendant, buvons à l’avenir du monde !


La surenchère politicienne et électorale, surfant sur le terrain de la sécurité et du terrorisme, a créé un état anxiogène auquel les préfets et les élus des grandes villes n’échappent pas quand ils ne le cultivent pas. Quand ici, ces derniers annulent des manifestations publiques, d’autres prennent ailleurs la décision de les maintenir. A Gonesse, le maire a décidé de maintenir la course à pied traditionnelle. A Pontoise, il n’est pas sûre que la prochaine foire Saint-Martin de novembre sera maintenue.

         A Argenteuil, les édiles ont coupé la poire, pardon la grappe, en deux. Ils ont annulé la brocante populaire du quartier d’Orgemont et l’épreuve pédestre des 10 km qui devait se tenir aujourd’hui, mais en revanche, ils ont maintenu la fête des vendanges, chic et rétro, elle, qui se tient près de la vigne municipale dans les bas du bois d’Hédoit.

         Un bloc de pierre au milieu de l’entrée carrossable, deux vigiles d’une entreprise de gardiennage, voilà le supplément de « sécurité » mis en place, comparé à l’édition précédente.

         La fête des vendanges, c’est le petit pêché mignon de la droite locale, ouverte à tous certes tels ces bénévoles d’associations qui y ont animé des stands, tout comme à d’autres habitants, puisque nous y sommes passés. Mais tout de même. Pas de baisse de gamme dans les animations et les moyens, une fête annoncée sur les panneaux Decaux municipaux, des navettes mises en place que l'on aimerait présentes également dans bien d’autres circonstances.

         Pourquoi deux poids deux mesures, maintien vis-à-vis d’un certain milieu, annulation à l’encontre d’un autre ? Une situation qui laisse une impression très désagréable à bien des habitants de la Ville, et d’autres quartiers.

Avortement : un droit fondamental pour les femmes, en Pologne comme ailleurs. Rassemblement aujourd'hui à 15 heures devant l'ambassade de Pologne terre-plein des Invalides


Pologne : pour le droit des femmes à disposer de leur corps

 En Pologne, depuis 1993, le droit à l’avortement a été extrêmement restreint. Une femme ne peut légalement interrompre une grossesse que si celle-ci est la conséquence d’un viol ou d’un inceste, si le fœtus souffre d’une grave malformation ou si la vie de la femme ou sa santé est en danger. C’est une des législations les plus liberticides et les plus répressives qui soient. Eh bien c’est encore trop permissif pour le gouvernement polonais et les réactionnaires en soutane qui le soutiennent.

Depuis le 21 septembre, le Parlement polonais discute d’un projet de loi, présenté par une association émanant de l’Église catholique de Pologne, par lequel l’avortement deviendrait totalement interdit. En effet une grossesse ne pourrait être interrompue que quand des personnels de santé l’estimeraient nécessaire pour sauver la vie de la femme. Ainsi, il leur faudrait estimer la proximité de la mort, et pourquoi pas attendre que la femme commence à mourir, pour pouvoir pratiquer légalement l’avortement !

Même en cas de viol ou d’inceste, en cas de problème de développement pour l’enfant, les femmes qui recourraient à l’avortement ou tenteraient d’y recourir seraient passibles de peines de prison pouvant aller jusqu’à cinq ans, de même que ceux ou celles qui les auraient aidées. C’est ce que ces réactionnaires appellent respect de la vie.

Selon les chiffres officiels, 1 000 femmes avortent chaque année en Pologne. Dans la réalité, d’après les organisations de défense des droits des femmes, elles seraient 150 000 à le faire : à l’étranger, pour celles qui en ont les moyens, et dans les pires conditions pour les autres.

Le droit des femmes de décider si elles veulent ou pas mettre au monde un enfant, et donc le droit de recourir à l’interruption médicale d’une grossesse non désirée, est un droit élémentaire. En Pologne, les femmes doivent encore se battre pour le conquérir.

En France, le collectif national pour le droit des femmes appelle à les soutenir par une manifestation à Paris dimanche 2 octobre à 15 h devant l’ambassade de Pologne, aux Invalides, et Lutte ouvrière se joint à cet appel.

                                      Sophie GARGAN (Lutte ouvrière n°2513)

Education prioritaire : un communiqué syndical sur les luttes en cours


On nous informe de ce communiqué

 

Mobilisation réussie pour les lycées en éducation prioritaire !

 

A l’appel d’une intersyndicale académique (CGT Educ’action, SUD Education, SNES, SNUEP, SNEP, SNFOLC et SNETAA) et en soutien du collectif Touche pas à ma ZEP, une journée de grève et de mobilisation était organisée aujourd’hui 29 septembre. En effet, depuis plus de deux ans, le ministère refuse de répondre sur le devenir des lycées en éducation prioritaire. La réforme de 2014 mentionnait que la question serait abordée ultérieurement sans fixer de calendrier. Le ministère n’a pas daigné répondre que cela soit en direction des organisations syndicales ou des établissements ayant écrit à la ministre.

La mobilisation a été particulièrement suivie dans les lycées de l’académie. Dans le Val d’Oise, nous avons des remontées significatives des établissements du département avec des bassins particulièrement mobilisés (Argenteuil, Goussainville, Sarcelles, Garges, Saint-Ouen l’Aumône) avec des taux de grévistes déclarés variant de 20 à 60%. C’est une réelle réussite au regard de la rapidité de la mobilisation.

En plus des initiatives locales (occupation, tractage en direction des parents, contact avec les autres lycées), un rassemblement était organisé au ministère pour faire converger les différents établissements en lutte. Il a permis d’illustrer la détermination des collègues de défendre notre éducation prioritaire. Le ministère a été « contraint » de nous recevoir. La délégation a été reçue avec mépris par des personnels n’ayant aucune réponse à apporter .mais prenant en note les questions.
 

 

samedi 1 octobre 2016

Le meeting de Nathalie ARTHAUD au Cirque d'Hiver de Paris : un beau succès.Le "camp des travailleurs" conscients est en campagne



Dans cette société de classe, faire entendre le « camp des travailleurs » conscients de leurs intérêts !




C’est à un très grand meeting auquel les participants venus écouter Nathalie ARTHAUD hier au soir ont assisté. Dans une salle archicomble qui aide à la réussite d’une telle initiative, sous la présidence d’Arlette LAGUILLER, ils ont pu entendre dans un premier temps Jean-Pierre MERCIER développer le thème de la lutte des classes qui est le fondement de la société capitaliste, et comment la classe capitaliste n’a de cesse de combattre pour conserver ou accroître ses profits, contraignant la classe ouvrière à résister et à lutter sans cesse.
         Nathalie ARTHAUD a développé ensuite le sens de sa candidature. Elle a pu expliquer que l'objectif de cette campagne est de rassembler le camp des travailleurs conscients afin qu’ils se comptent le plus nombreux possible au printemps prochain. Des travailleurs qui ne se laissent pas entraîner vers les délires nationalistes, racistes et sécuritaires vers lesquels les démagogues veulent les entraîner. Conscients que les élections ne servent qu’à désigner les mêmes types d’hommes sous des emballages différents. Conscients en conséquence que l’électoralisme est une impasse. Conscients des objectifs que les travailleurs devront se donner dans les luttes futures. Conscients de la nécessité de la reconstruction d’un véritable parti ouvrier communiste, à laquelle cette campagne peut aider.
         La campagne de Nathalie ARTHAUD et de tous ses soutiens commence. Aidez-nous à ce que le camp des travailleurs conscients s’élargisse. Rejoignez-nous dans cette campagne pour faire entendre haut et fort « Le camp des travailleurs ».

Prenez contact avec nous :
06.99.49.98.64.
MDommarie@aol.com

Nathalie ARTHAUD : son intervention hier au soir au Cirque d'Hiver-Bouglione de Paris