Le seul coupable ?
Il avait été proche du maire d’Argenteuil
précédent. Ils s’étaient fâchés. Il avait donc été proche du maire suivant. Il
s’était ainsi retrouvé embauché à la mairie d’Argenteuil une fois l’élection
emportée en mars 2014 par son mentor. Mais le directeur général du cabinet de
celui- ci avait déposé une plainte pour « menace de mort » à son
encontre. Le procès vient d’avoir lieu. Pour ce motif, le tribunal demande
aujourd’hui une condamnation de six mois de prison avec sursis contre lui.
Ce
genre d’affaire n’est pas, si on peut dire, banale. Elle relève de la catégorie
« clientélisme électoral ». Pour faire campagne, bien des candidats
ne sont pas regardants sur la qualité des soutiens qu’ils acceptent dans une
affaire où il n’est pas question de convictions. Cela est arrivé à Argenteuil
sous la mandature précédente et donc sous l’actuelle. Cela arrive partout.
Alors,
on n’a pas à menacer de mort quiconque, certes. Mais dans ce genre d’affaires,
ceux qui cherchent à grignoter par la voie du clientélisme électoral de menus
avantages, une voie qui peut les amener au rêve de grandeur ou au délit,
sont-ils les seuls coupables ?