jeudi 11 février 2016

Travailleurs territoriaux : quelques nouvelles brèves du bulletin Lutte ouvrière des territoriaux d'Argenteuil



Les vacances nous appartiennent, pas à eux !

La brève et celle qui suit indiquent que lorsque la municipalité s’attaque aux travailleurs municipaux, elle déclenche leur colère et est contrainte à faire machine arrière.

La municipalité qui part sans doute au complet en vacances tout le mois d’août voulait imposer la même chose à l’ensemble des agents ASVP de la Ville.
Elle semble enfin être en train de se dire que ce n’est pas la meilleure solution.
Quand ça commence à sentir le roussi, même au plus bouché des narines, cela aide à réfléchir.

Bonne recette
Depuis quelques temps à la Cuisine centrale de la Ville, la hiérarchie voulait nous mettre au pas, en nous interdisant d’utiliser en début de poste le self le matin, alors que c’est le seul endroit chauffé d’une cuisine réfrigérée.
Mal lui en a pris. Des débrayages étaient sur les rails…
Tout à coup, la hiérarchie a changé d’avis. Comme par enchantement.

Crash

C’est dans notre série « pour sourire un peu »

À l’Hôtel-de-Ville, sous prétexte de dégradations subies par des véhicules d’élus dans le parking qui leur est réservé, une nouvelle caméra  vient d’y être installée.
Pour ce genre de choses, il y a de l’argent.
Aura-t-on au moins l’occasion de voir grâce aux rushs comment certains élus confondent le sol, les murs et les poteaux ?

Sera-t-il au prochain Salon du Livre d’Argenteuil ?

Toujours la même rubrique. Là il s’agit d’évoquer grand maître de la mise en place de l’augmentation du temps de travail, qui mérite un peu l’humour déversé à son encontre.

Après des mois et des mois de création littéraire, Chouchou vient de faire paraître son roman. L’intrigue porte sur la réforme du temps de travail et des horaires des travailleurs des différents services municipaux.
On parle d’une œuvre majeure.
On s’attend même qu’il soit nominé pour le prochain prix Goncourt, voire le prochain Nobel de littérature.

mercredi 10 février 2016

Hébergement d'urgence : quand les collectivités locales s'attaquent aux plus pauvres



Encore une attaque contre les pauvres

Le conseil départemental du Bas-Rhin  a décidé, vendredi dernier, de supprimer de son budget 640 000 euros consacrés à l’hébergement d’urgence. La conséquence immédiate est que les associations qui travaillent dans ce secteur vont devoir licencier une partie de leur personnel et fermer des structures d'accueil, ce qui va faire monter le nombre de sans-abri.
         Le président LR du Conseil départemental se justifie en arguant du fait que l'Etat a drastiquement réduit ses dotations au département. Cette réduction est bien réelle, mais l'invoquer est parfaitement hypocrite : les politiciens de droite et de gauche, quand ils sont à la tête des pouvoirs publics, invoquent la nécessité de l'austérité en ce qui concerne les budgets sociaux, tout en défendant la nécessité d'aider les patrons, petits et grands, au nom de l'emploi et du développement économique.
         Leur politique d'économie, comme ils disent, c'est en fait une politique de classe qui frappe le plus durement les plus pauvres.

Bezons : un conseil : avoir un bon avocat



30 euros, le prix d’un bon gigot

Lors de la campagne des élections municipales de mars 2014, Olivier Régis, conseiller municipal de Bezons, le maintenant bien connu des lecteurs du Canard Enchaîné, avait accusé la responsable du service du logement de la Ville de Bezons de « magouilles ».
         Il avait été considéré en première instance comme « coupable de diffamation publique ».
         En appel, son affaire a été requalifiée en « diffamation privée ».
         Ni la « diffamation subliminale » ni l’appel de l’appel  n’existent, parce que, là, dans le cas contraire, il n’y coupait pas… à la relaxe.
         En tout cas, il en a pris pour 30 ans, pardon pour 30 euros !