Il faut un plan d’urgence, un point c’est tout
Les élèves, leurs parents, les
enseignants connaissent actuellement une situation désastreuse dans les
établissements scolaires du département. Dans des centaines et des centaines de
classes, les enseignants absents ne sont pas remplacés. Dans les collèges et
les lycées, les classes peuvent à la rigueur continuer un peu à fonctionner
lorsqu’il y a un ou deux enseignants de la classe absents. Mais cela devient
désastreux dans les écoles maternelles et élémentaires. Il y aurait
actuellement 200 classes sans « maître » dans le département, et
parmi eux une soixantaine d’enseignants absents pour « longue durée »
dont un certain nombre de maternités prévues de longue date !
A
la direction académique du Val d’Oise, face à cette situation intenable, on se
lamente, on geint : « Nous
sommes en période de recrutement contractuels, même si cela s’avère difficile,
faute d’avoir suffisamment de candidats… Nous avons la responsabilité de mettre
des gens compétents en face des enfants » !
A
d’autres.
Pendant
des décennies, des enseignants sans aucune formation que l’on appelait « suppléants
éventuels », sortis directement du lycée et leur baccalauréat en poche
furent recrutés, mis du jour au lendemain devant une classe, ayant pour tout
bagage pédagogique leur volonté, leur enthousiasme, et quelques souvenirs de
leurs classes d’enfances, et vogue la galère… Et si certains veulent des
précisions, nous leur parlerons de notre expérience personnelle.
Il
y a urgence. Et aucune limite d’enveloppe budgétaire ne doit peser à ce sujet.
Un remplacement pour chaque classe où l’enseignant est absent, un point c’est
tout. D. MARIETTE
Inadmissible
Théoriquement, des AVS,
auxiliaires de vie scolaire, doivent accompagner des enfants porteurs de
handicaps pour leur intégration dans les classes « normales ». Oui,
théoriquement. Mais dans les faits, il en manque en grand nombre.
Nous avons le cas d’une personne recrutée par la Direction
académique à cet effet. Elle l’a été en
début d’année scolaire. On lui avait indiqué que la signature de son contrat ne
serait pas avant le début décembre. Nous sommes le 5 février, et toujours pas
de nouvelle.
C’est un chômeur toujours au chômage, et un enfant qui
attend son aide !