Un emploi en moins, des dépenses en plus, double erreur
Les licenciements de
travailleurs contractuels continuent parmi le personnel communal.
Ainsi, nous avons appris le licenciement d’un cadre que nous
connaissons depuis 2008.
La nouvelle municipalité nous répète comme le nouveau maire
l’a dit à nouveau d’une manière contrite à la radio en juillet, qu’elle opère
ces licenciements parce qu’elle y est contrainte, au vu de la situation
financière de la Ville.
Sauf qu’en l’occurrence elle nous donne la démonstration
contraire. Elle n’a pas respecté les règles légales dans le cadre de ce
licenciement. Et ce n’est pas le seul cas où elle a pratiqué de cette façon.
En conséquence, ce licenciement a toutes les chances de
coûter beaucoup plus cher que la soi-disante économie visée.
Bref, elle a tout faux : un chômeur de plus, et encore
des dépenses supplémentaires inutiles.
Leçon de morale façon Education nationale
L’école de la Croix-Duny, au
Val-Sud, est l’école d’un quartier populaire où les élèves qui doivent être
soutenus sont nombreux. En conséquence, elle a « bénéficié » ces
dernières années du maintien d’un poste d’enseignant de « soutien »,
dit dans le jargon de l’Education nationale « poste E ».
Au printemps dernier, cette école a connu une situation très
difficile qui a nécessité la mobilisation de nombreux parents d’élèves. Pour
pallier au remplacement de la directrice, l’enseignante « poste E » a
fait fonction de directrice pendant le dernier trimestre.
Il avait été promis aux parents en colère que la situation
redeviendrait normale à la rentrée de
septembre : un poste de direction, et le retour de ce poste E à sa
fonction de soutien.
On vient d’apprendre, qu’en dépit de tous ses engagements,
la hiérarchie de l’Education nationale prévoit qu’il n’y aura qu’un demi-poste
pour cette fonction de soutien à la rentrée !
Bien évidemment, pas question.
Pas question
La Maison départementales des syndicats
à Cergy joue, depuis des décennies, le rôle d’une sorte de « Bourse du
travail » au niveau du Val d’Oise. Elle regroupe l’essentiel des
différents syndicats du département.
Ses locaux ont été mis à la disposition des syndicats par le
Conseil général du 95. Et ce qui se fait sur ce plan au niveau du département
est simplement à l’image de ce qui se pratique dans de nombreuses communes pour les
Union locales des syndicats.
Le Conseil
général du 95 entend aujourd’hui remettre en cause cette libre mise à
disposition.
Il veut
peut-être de cette façon apporter sa contribution à l’affaiblissement des
organisations syndicales, et faire un geste à l’égard du patronat du département
qui ne pourra que l’apprécier.
Bien
évidemment, quitte à se répéter, il n’est, là aussi, pas question, pour les militants syndicaux comme pour tous
les salariés, d’accepter ce recul.