mardi 22 juillet 2014

Gaza : manifestons demain mercredi 23 juillet


 

NON AU MASSACRE DU PEUPLE PALESTINIEN !

Manifestons

demain mercredi 23 juillet

à Paris

à 18h30 à partir de Denfert-Rochereau

Lutte Ouvrière sera présente

lundi 21 juillet 2014

Editorial des bulletins d'entreprise Lutte Ouvrière de ce lundi 21 juillet 2014


Gaza sous les bombes : un massacre inacceptable

Depuis maintenant plus de deux semaines, le pilonnage de la bande de Gaza n’a connu de cesse, laissant chaque jour son lot de morts et de blessés, dont la quasi-totalité est constituée d’enfants, de femmes, de cette population civile, comme on dit, dont on peut difficilement prétendre qu’elle constitue une menace pour la population israélienne. Et tout laisse penser que ce n’est pas terminé.

Comment croire les laborieuses justifications des autorités israéliennes qui prétendent que ce massacre serait nécessaire et qu’Israël serait en état de légitime défense afin d’assurer la sécurité des habitants de ce pays ? Comment admettre que ces bombardements venus d’abord du ciel et de la mer, auxquels s’est désormais ajoutée l’intervention terrestre, puissent servir à détruire les tunnels que le Hamas aurait creusés pour envahir Israël ? Personne de bonne foi ne peut se laisser abuser par de telles fables.

Non, l’objectif réel du gouvernement israélien n’est pas d’assurer la sécurité de son pays et de ceux qui vivent sur son sol. Au contraire ! Cette politique est une politique terroriste au plein sens du terme puisqu’elle vise à terroriser les Palestiniens dans leur ensemble. Elle aura pour conséquence d’alimenter une colère qui fournira de nouveaux bataillons prêts à se venger. Au bout du compte, ceux qui compromettent, sans doute pour des décennies, la sécurité en Israël, ce sont les dirigeants d’Israël eux-mêmes.

Mais s’ils peuvent s’autoriser un tel acharnement meurtrier, c’est qu’ils savent qu’ils n’auront pas à se heurter à l’opposition des dirigeants des grandes puissances. Obama vient de réaffirmer qu’il comprenait que le gouvernement israélien se défende mais qu’il lui demandait de « minimiser ses bombardements ». À combien de victimes quotidiennes ce représentant de l’impérialisme américain estime-t-il que les massacres seraient tolérables ?

Le gouvernement français est sur la même longueur d’onde. Il vient de le montrer une nouvelle fois, d’une façon dérisoire mais combien significative, en interdisant, à Paris puis à Sarcelles, des manifestations de protestation contre l’intervention israélienne à Gaza. Afin « d’éviter des désordres et de combattre l’antisémitisme », a-t-il osé affirmer avant même que ces manifestations aient eu lieu. On a pu mesurer les résultats d’une telle décision ! Puis, le lendemain, il s’est servi du même prétexte pour condamner ces manifestations alors qu’il est le premier responsable des désordres qui se sont produits.

Personne, absolument personne, ne peut justifier l’antisémitisme, ni aucun racisme d’où qu’il vienne. Il faut s’opposer à tous ceux qui propagent et cultivent, que ce soit par inconscience ou par calcul, ces poisons démagogiques.

Mais quand Valls et ses compères du gouvernement s’érigent en vertueux représentants d’un tel combat, on est perplexe. Valls qui, quand il se proclamait ostensiblement le « premier flic de France », cultivait le racisme contre les Roms, n’est pas le mieux qualifié pour donner des leçons de morale dans ce domaine.

Est-il nécessaire de rappeler que ce qui fournit le principal aliment aujourd’hui à l’antisémitisme de par le monde, ce ne sont pas les manifestants qui proclament légitimement leur indignation devant les massacres de toute une population, mais les massacreurs eux-mêmes et leurs soutiens internationaux. Comme Valls et Hollande.

Il y a sans doute, parmi les diverses raisons qui ont motivé ce gouvernement pour interdire de manifester, la dérisoire préoccupation de Valls de cultiver sa posture d’homme ferme et intraitable, histoire, du même coup, de faire les yeux doux à ce que l’on appelle l’électorat juif. Cela rend encore plus odieuse cette décision gouvernementale.

Quoi qu’il en soit, personne ne peut rester indifférent ou neutre devant ce qui se passe aujourd’hui au Moyen-Orient sous nos yeux, puisqu’on peut suivre quasiment en temps réel, à travers les images diffusées par les télévisions du monde entier, les bombardements et leurs sinistres effets.

Des massacres, il y en d’autres par le monde aujourd’hui, tout aussi insupportables et révoltants. Il faut les dénoncer et surtout dénoncer les dirigeants politiques qui en sont, directement ou indirectement, responsables.

Mais cela n’est pas une raison pour se taire et cesser de faire entendre les protestations contre le carnage perpétré de sang-froid par l’État israélien et son armée.

 

Gaza : halte au massacre !


L’article de l’hebdomadaire Lutte Ouvrière de ce vendredi 18.07.14.

 
Israël-Palestine : massacre à Gaza

Après une semaine de bombardements intensifs sur l'enclave palestinienne de Gaza, le gouvernement israélien avait accepté le 15 juillet un cessez-le-feu proposé par l'Égypte, qui n'aura duré que quelques heures, le Hamas ayant rejeté la trêve.

Le mouvement islamiste exigeait, outre l'arrêt des bombardements, la fin du blocus en place depuis huit ans, la réouverture du poste frontière de Rafah à la frontière égyptienne et la libération des prisonniers palestiniens de nouveau arrêtés après avoir été relâchés par Israël dans le cadre de l'accord d'échange du soldat Gilad Shalit en 2011.

Obama s'est empressé de saluer la proposition égyptienne, qu'il a de toute évidence fortement inspirée, mais a tenu à rappeler qu'Israël a le « droit » et « l'obligation » de se protéger. Le représentant de l'impérialisme américain réaffirmait ainsi un soutien sans faille à son principal allié au Proche-Orient, le présentant comme une victime. C'est là un mensonge.

Si dans ce conflit sans fin il y a un responsable, un agresseur, c'est l'État d'Israël. C'est lui qui emprisonne à Gaza toute une population. C'est lui qui, en Cisjordanie, s'empare de terres appartenant à des Palestiniens pour étendre ses colonies. C'est lui qui érige une multitude de murs et de barrières de toutes sortes rendant difficile, voire impossible, le moindre des déplacements pour des contacts familiaux, des besoins de santé ou d'études. Dans de telles conditions, comment pourrait-il ne pas y avoir des femmes et des hommes qui refusent l'enfermement, le manque de liberté, la misère et l'oppression ? Et c'est d'ailleurs en tant qu'agressés que les Palestiniens réagissent le plus souvent.

Il faut en finir avec le Hamas, clament les gouvernants israéliens, mais ce sont les civils qu'ils terrorisent, détruisant leurs demeures quand ce n'est pas leur vie. Gaza est aujourd'hui sous les bombes, mais c'est de façon permanente que des civils sont pris pour cible et assassinés. Le meurtre de trois jeunes Israéliens qui est à l'origine de l'enchaînement de violence a été précédé par de nombreuses exactions à l'encontre des Palestiniens, dont l'assassinat de deux enfants froidement abattus par un tireur d'élite israélien le 15 mai dernier dans la ville cisjordanienne de Beitounia.

En menant une politique de terreur à l'encontre des Palestiniens, Israël se pose également en puissance menaçante face aux autres peuples de la région. Cela, les dirigeants occidentaux le savent. Israël n'est certes pas leur recours exclusif et permanent mais pourrait le devenir à tout moment. C'est ce qui explique leur complicité à l'égard des crimes commis. Le peuple palestinien paye ainsi de son sang et d'innombrables souffrances la domination impérialiste dans la région.

Georges LATTIER

 

Le communiqué de Lutte Ouvrière du samedi 19.07.14.

Le gouvernement de Hollande complice affiché des massacreurs d’État israéliens

Le bombardement de la population palestinienne dans la bande de Gaza commandé par le gouvernement israélien se poursuit sans relâche. Il s’élargit désormais à l’intervention terrestre et se traduit par plus de 300 morts à ce jour, n’épargnant personne, pas plus les enfants que le reste de la population. Face à ce massacre planifié, le gouvernement socialiste en France vient de décider d’interdire à ceux que ces crimes d’Etat indignent, de manifester ce samedi à Paris.

Le prétexte mis en avant pour justifier cette décision, la crainte d’éventuels désordres, ne trompe personne. En réalité, le gouvernement Hollande a choisi, par ce geste, de montrer, de façon ostensible qu’il se range toujours dans le camp des assassins d’Etat israéliens.

Lutte ouvrière tient à réaffirmer sa solidarité avec le peuple palestinien sous les bombes israéliennes, mais aussi à protester contre cette interdiction dérisoire et politiquement révoltante.

Argenteuil : Après le conseil municipal d’Argenteuil du vendredi 18 juillet, quelques éléments complémentaires


Après le conseil municipal d’Argenteuil du vendredi 18 juillet, quelques éléments complémentaires

 

Un témoin :

«De nombreux absents, dont P. Métézeau… 

A première vu la tutelle sera évitée et le préfet donnera sa décision courant septembre. Le ton était très dramatique voir mortuaire…

L'Agglo :  G.Mothron propose de rester dans l'Agglo d'Argenteuil-Bezons si P. Doucet démissionne, car il a mené la ville au cataclysme avec un dette abyssale…

Ensuite il a raconté son périple de pèlerin pour trouver une autre Agglo.... sans succès.

Il propose donc de sortir de l'Agglo pour janvier 2016 et ainsi de rentrer dans le Grand Paris. En attendant il parle d'une Agglo avec les Hauts de Seine, de plus de 300 000 habitants.

Le vote a eu lieu et a validé sa proposition.

Prochain conseil municipal en septembre où il faudra voter le budget conforme au préconisation de la cours des comptes. »

 

Article du Parisien 95, in extenso :

 

« La mise sous tutelle menace Argenteuil

Avec 17M€ de déficit l'an dernier, la ville a fait l'objet d'un rapport alarmant de la chambre régionale des comptes.

Maïram Guissé | 21 juil. 2014, 07h00

Le visage grave, le ton solennel, Georges Mothron, le maire (UMP) d'Argenteuil se dit ému. « Jamais Argenteuil n'a été dans une telle situation, indique-t-il avant la lecture du rapport de la chambre régionale des comptes (CRC) -- saisie par le préfet Jean-Luc Nevache -- lors du conseil municipal de vendredi soir. « C'est un texte qui montre qu'on ne s'est pas trompés dans nos chiffres, la CRC entérine les chiffres que nous avons donnés, et donc le déficit énorme du compte administratif (CA) de 2013 », insiste le maire. Ce déficit s'élève à plus de 11 %, soit un peu plus de 17 M€. C'est pour cette raison que la chambre régionale des comptes déclare recevable la saisine du préfet du Val-d'Oise. « On nous disait déraisonnés, on nous disait que les finances étaient assainies, cela montre bien que c'est faux », réagit Xavier Péricat, premier adjoint, chargé des finances. « La situation est très grave, renchérit Georges Mothron. On ne peut plus dépenser quoi que ce soit, on ne peut plus investir. Depuis quinze jours, le Trésor public nous interdit tout mandatement. La ville est au bord de la rupture. » Dans son rapport, la CRC « observe que le redressement durable des finances communales implique nécessairement la poursuite d'une gestion visant à la stricte maîtrise des dépenses de fonctionnement, de personnel en particulier et la programmation des dépenses d'équipement dans des conditions compatibles avec la capacité d'autofinancement de la collectivité ». La CRC conclut à une « détérioration structurelle de la situation budgétaire de la commune ». Pour tenter de redresser la barre, cela passe par « des réductions des frais de fonctionnement, par la baisse des dépenses de personnel », insiste Xavier Péricat.

La ville sera-t-elle mise sous tutelle ? Il faudra attendre septembre pour le savoir lors du prochain conseil municipal. Philippe Doucet, l'ancien maire (PS), prend les paris et assure que cela n'arrivera pas. Le socialiste va même plus loin, il estime que la municipalité « est déçue, elle n'a pas grand-chose à se mettre sous la dent avec de rapport ». « La CRC veut qu'il y ait une diminution du volume d'investissement par rapport à celui qu'on faisait, il n'y a pas de surprise à ça, réagit Philippe Doucet. On est dans le prévisionnel qu'on avait, car on faisait 45 M€ d'investissement. La CRC propose sur les années suivantes moins 10 M€ ; donc, il n'y a pas de véritable blocage à l'investissement et elle propose une diminution de 1 M€ sur les ressources humaines, ça fait 30 postes. Or l'équipe en place prévoit de virer bien plus de personnes. » Lors du précédent conseil, Philippe Doucet évoquait un « CA pas sincère qui dégage en réalité un excédent de 10,9 M€ ». La municipalité ne partage évidemment pas cette analyse et regrette l'état dans lequel se trouve la commune : « Le rapport de la CRC prouve que nous avons raison. »

 

Mise sous tutelle

21 juil. 2014, 07h00

En cas de déséquilibre trop important du budget de fonctionnement d'une commune, le préfet, en collaboration avec la chambre régionale des comptes, peut décider de mettre une ville sous tutelle, c'est-à-dire d'intervenir directement sur les dépenses et les recettes. Cette procédure reste toutefois exceptionnelle.

 
Brève de la CGT-AB Habitat, à l’initiative du rassemblement de protestation devant le Conseil (voir son site)

 « Contrairement à l'article du Parisien, voir ci-après, Argenteuil dans la Métropole ce n'est pas encore fait. Pour l'instant il s'agit seulement d'une déclaration d'intention. La délibération indique qu'il faut qu'auparavant Argenteuil rejoigne un EPIC c'est-à-dire une communauté d'agglomération qui sera dans la Métropole. Il n'est pas sûr que les Villes mitoyennes (Colombes, Genevilliers, Epinay) créent une communauté d'agglomération avec Argenteuil ou qu'Epinay accueille Argenteuil dans Plaine commune d'autant que la ville veut que la Communauté d'Agglo accueillante reprenne les 80 millions de dettes. Par ailleurs il faudra l'avis du Préfet.

 La lutte continue pour dire NON à la Métropole et pour que l'intérêt des argenteuillais passe avant les chamailleries de cour d'école.

 Pour cela il sera nécessaire que les personnels et la population se mobilisent à la hauteur des enjeux. »

 

 

 

 

dimanche 20 juillet 2014

Argenteuil, nouvelles


Vendredi, avant le conseil municipal. Merci Daniel B pour les photos

 

 

Quand notre vie est directement concernée, on voit bien davantage les problèmes

Comme on pouvait s’y attendre, c’est une nouvelle grande usine à gaz que la municipalité a présentée jeudi aux organisations syndicales de la commune.

         A voir le nombre de questions que la CGT pose dans son compte-rendu, dans cette affaire, il y a plus de questions en suspens que de réponses.

         En tout cas, on voit mal comment la liaison entre les tâches qui relèvent de l’Education nationale et celles qui relèvent des agents territoriaux va pouvoir se faire.

         Dans tous les cas, dans le tableau présenté, on subodore bien des difficultés et plus de travail pour les agents.

         La direction générale ne voit pas les problèmes.

         Les intéressés, eux, vont les découvrir, vite, et réagir.

         La CGT les invite à venir en discuter le lundi 1er septembre, l’après-midi, de 13 heures 30 à 15 heures 30 en mairie.

         C’est une excellente initiative.

 

Décès d’un militant de la CGT

JP mercier, conseiller prudhommal d’Argenteuil n’est plus. Pendant des années, ce militant de la CGT de la Ville a conseiller de très nombreux travailleurs au niveau de leurs droits.

         Lorsque nous allions à l’UL, nous le croisions souvent.

         Il avait 73 ans, et était toujours sur la brèche pour donner un conseil juridique.

         Dans cette période où le patronat se croit souvent tout permis, ses conseils étaient très utiles.

         Ses obsèques auront lieu au crématorium de Saint-Ouen l’Aumône à 11 heures ce lundi 21 juillet, et au cimetière du Chemin vert à Argenteuil à 16 heures. La CGT organise quant à elle une réception du souvenir à l’espace Mandéla que Jean-Pierre fréquentait tant ce même lundi de 12 heures 30 à 14 heures.

         Je ne pourrai être présent, mais au nom de mes camarades de Lutte Ouvrière je transmets un salut fraternel à sa famille et à mes camarades de la CGT.
 
 

Gaza, contre les assassins et leurs complices, des manifestants courageux qui ont bravé l’interdiction.
Hier, des milliers de manifestants ont bravé à Paris l’interdiction gouvernementale à manifester pour crier leur colère contre l’intervention militaire contre les habitants de Gaza.
         Ils ont eu raison.
(voir notre communiqué ci-dessous)