Quand on est élu, c’est pourtant la moindre des
choses
Si
l’opposition PS était au complet, il n’en allait pas du tout de même pour ce
qui est de la municipalité dont les rangs étaient même très clairsemés, au
point que les mauvais langues disent que si l’opposition avait décidé de ne pas
y assister, le conseil n’aurait pu se tenir, faute de quorum.
Quand on veut faire un conseil
municipal déjà au cœur de l’été, non seulement cela n’aide pas à ce que tous
les habitants puissent le suivre, mais on prend le risque de ce genre de
choses, ses propres partisans pouvant préférer leurs congés à jouer le rôle
pour lequel ils ont été élus.
Tout un cinéma qui prépare des mauvais
coups auxquels il faut se préparer à résister
Bon,
on nous avait dit qu’Argenteuil allait être mis sous tutelle. C’était sûr, on
allait voir ce que l’on allait voir, la conclusion du rapport de la chambre
régionale de la cour des comptes y allait mener tout droit.
Celle-ci est toute autre. Pour
qu’Argenteuil repasse sous les 5% maximum de déficit du compte administratif,
il faut que la Ville prenne sans tarder une décision modificative pour combler
ce trou. Il manquerait 17 millions.
Voilà une nouvelle fois, la
municipalité prise à son propre jeu. Elle a choisi de construire un compte
administratif 2013 avec un déficit de 13%. Dans ce cas, le préfet ne pouvait
qu’interpeller la chambre régionale des comptes. La sentence prévue de celle-ci
est : soit vous comblez, soit la Ville sera mise sous tutelle.
On peut parier que la municipalité qui
veut diriger et tout diriger choisira la première solution, et pas la seconde
qui lui retirait la direction des affaires au profit de l’autorité
préfectorale.
Pour
dégager des économies, la masse salariale peut être en ligne de mire.
La municipalité a, sans tarder,
commencé à trancher dans le vif dans l’emploi et la vie de nombreux agents
territoriaux.
On imagine aisément le discours qu’elle
ne va pas manquer d’amplifier la main sur le cœur : il faut trouver
de l’argent, il faut réduire les emplois.
Nous le répétons. Que la municipalité
mette vraiment tous les comptes sur la table. On verrait alors qu’il y a bien
des possibilités de trouver des sous, comme elle a su le faire hier au soir en
dégageant une énorme subvention à une association sportive en difficulté.
Et il aurait à mobiliser la population
pour exiger de l’Etat l’argent nécessaire pour aider une collectivité en
difficulté simplement parce qu’elle a dû assumer un service public ?
Il y
a quelques semaines, le maire mettait en cause avec un grand tapage la gestion
de son prédécesseur.
Des plaintes ont été déposées ?
En attendant, des faits précis peuvent
être portés à la connaissance de la population.
Tant qu’il n’y a pas d’instruction, il
n’y a pas de secret de l’instruction.
Alors ?
« Cachez ce compte que je ne saurai
voir » ou « Johnny fais-moi mal »
On a
assisté hier au soir à un grand moment lorsque le maire, au comble de
l’émotion, s’est senti obligé de passer la parole à son adjoint aux finances à
propos de la situation financière de la Ville vue par la chambre régionale des
comptes. C’était trop fort pour lui, trop dur, son cœur d’Argenteuillais
saignait.
Ca existe toujours Dallas ? Pas
besoin de figurant ?
Il y en a un qui ferait apparemment
l’affaire.
Réflexion à partager, non ?
Dans
l’affaire de la dissolution de la CAAB, son président, député de son état, a le
beau rôle.
Son adversaire à qui cela va comme un
gant joue le rôle du méchant, et ce n’est pas a priori demain la veille que l’Agglomération
sera véritablement dissoute.
Mais lui qui n’est « pas opposé à
réfléchir à un avenir commun avec la Métropole » qu’entend-il véritablement
par là à l’égard d’un projet qui est aussi celui de Valls ?
Alors quel est l’état de la réflexion
du député ?
Nous reviendrons sur le tract qu'il a fait circuler.