mercredi 25 juin 2014

CAAB ou "Grand Paris" : loin des problèmes essentiels de la population



Comme si on demandait l’avis de la population

Depuis les élections municipales rien ne va plus entre la municipalité d’Argenteuil et la communauté d’agglomération Argenteuil-Bezons censée unifier l’action des deux communes. Au lendemain des élections municipales, le maire d’Argenteuil a dû déchanter. Il croyait avoir raflé la CAAB en sus de la mairie d’Argenteuil. Il ne s’était pas rendu compte que son score local ne le lui permettait pas. Depuis, ce n’est pas le grand amour entre lui d’un côté, et le maire de Bezons et l’ex-maire d’Argenteuil de l’autre.
         Le maire d’Argenteuil ne décolère pas, et on peut aisément imaginer tous les plans qu’il échafaude pour sortir de cette situation.
         Les choses doivent s’accélérer pour que P. Doucet et D. Lesparre lancent une campagne, avec un luxueux document à l’appui, et l’organisation de deux réunions publiques, et pour que le maire d’Argenteuil y aille d’une missive sur le sujet de son côté.
         Le document des premiers est intitulé : « Non à la disparition de l’Agglo Qui décidera pour nous ? », sous-entendu dans le cas où les deux communes rejoindraient le « Grand Paris »
         Oui, qui décidera pour nous, mais Agglo ou pas, les édiles décident pour la population, une fois élus, loin de l’avis de celle-ci. L’actualité (notre « agenda ») vient le confirmer.
         On n’a jamais vu une telle agitation des deux camps sur le terrain des questions qui rongent la situation des milieux populaires : revenus, emploi, services publics.

         Sur ce terrain, directement concernés par l’avenir de ces grandes manœuvres autour de « l’Agglomération », il y a les personnels. Ils doivent, eux en particulier, suivre l’affaire de près. Là, on n’est plus dans le domaine des intérêts politiciens.



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mardi 24 juin 2014

Territoriaux d'Argenteuil et de la CAAB : "brèves" du bulletin Lutte Ouvrière de ce jour



Ni meubles ni kleenex
La valse des postes supprimée continue. On déplace les gens d’un service à l’autre, du jour au lendemain, sur des fonctions différentes. Les lettres de licenciement tombent tous les jours.
Nous sommes considérés soit comme des meubles qu’on déplace, soit comme des mouchoirs en papier qu’on jette après utilisation.

Crash en vue
A dix jours des vacances scolaires, la population d’Argenteuil ne sait toujours pas officiellement ce qu’il en sera de l’organisation de l’Ecole à la rentrée. Cela concerne au premier chef de nombreux agents de la Ville, qui ne savent rien de plus.
Comme une impression que le pilote a perdu les commandes.

Défendre les emplois, c’est défendre le service public
Sur la cité Joliot-Curie, des habitants n’acceptent pas le non renouvellement du contrat du directeur de la maison de leur quartier.
Une pétition circule. Elle recueille des centaines de signatures.
Un rassemblement est prévu à l’hôtel de Ville ce jeudi 26 juin à 17 heures.
C’est la seule bonne direction : l’action !

Ça « vole » de plus en plus bas
En cette fin d’année, c’est la catastrophe dans les écoles maternelles. Les remplacements d’  «Atsem »  se font de plus en plus rares, voire ne se font plus du tout. La réserve de « volantes » semble avoir fondu définitivement au soleil.
Des malades et moins de remplacements, c’est plus de travail. Plus de travail, c’est plus de malades. Encore plus de malades, et encore moins de remplacements, c’est…
Le cercle vicieux bien connu de tous, sans fin. Oui, vicieux.

Manœuvres frauduleuses sur le dos de la Sécu ?
Les hautes hiérarchies nous reprochent toujours d’être trop souvent en arrêt maladie…
Mais quand cela arrange Torquemada, c’est à un tout autre discours auxquels nous pouvons avoir droit.
La preuve, un contractuel s’est vu proposer de se mettre en arrêt maladie pour ne pas avoir à effectuer son préavis de fin de contrat !
Tromperie à la sécurité sociale, mais ça va chercher loin !

Soutanes souhaitées
Pour s’occuper du nouveau site de l’Abbaye Notre-Dame, il ne serait pas très catholique d’être trop marqué par une autre religion.
Vous comprenez un site tellement saint que la fille aînée de l’Eglise s’en est désintéressée pendant plus de deux siècles !
Mais pas question de froisser les grenouilles de bénitiers.

Maltraités
En prenant ses fonctions, il nous l’avait promis. Les maltraitances du personnel étaient finies.
Bien sûr, la réalité est aux antipodes de ces promesses.
Le seul remède : se serrer les coudes.

Pas sport
Le dernier magazine destiné au personnel promeut  le service des sports. Voilà pour le côté lumière.
Côté ombre dont le magazine ne rend pas compte, dorénavant, plus de vacations attribuées à des précaires le week-end. Tant pis pour les évènements sportifs, tant pis pour les jeunes étudiants à qui ces vacations permettaient de mettre du beurre dans les épinards, et tant pis pour la charge de travail des titulaires.
Vive le sport et la jeunesse !

Hiérarchie mal informée est à former
Des agents qui effectuaient un stage de formation syndicale la semaine passée, ont été embêtés jusqu’au dernier moment par leurs hiérarchie. On les menaçait de leur retirer cinq jours de congé.
Tout cela pour rien puisque le droit à la formation est un droit.
Ces hiérarchies peuvent toujours s’inscrire à une formation de ce type. Elles y découvriront ce qu’il en est des droits pour tous les travailleurs.

À ce niveau, sanction = promotion
Exit le DGS provisoire. Il va à Colombes comme DGS en titre. Une promotion.
Le résultat de la petite phrase où il sous-entendait dans l’avant dernier éditorial d’ « Argenteuil en action » que le budget de la municipalité PS qu’il avait servie pendant six ans n’était pas « sérieux » ?

Notre vie a besoin de temps supplémentaire
À l’Agglo, heureusement qu’il y a quelques heures supplémentaires pour permettre de boucler le mois.
Les salaires, à eux seuls, ne permettent plus de vivre.
Lutter pour une hausse substantielle, ce sera permettre d’obtenir un salaire décent et pouvoir demain occuper notre temps à des activités beaucoup plus utiles pour chacun.