A Argenteuil, la
municipalité, loin de le combattre, participe à la hausse du chômage
Bouygues Télécom vient d’annoncer la suppression de 1
516 emplois sur 9 000. A entendre ses dirigeants, c’est la concurrence des
autres opérateurs qui en est responsable.
Danone, leader mondial des
produits laitiers frais, annonce la fermeture dans les 12 mois à venir de 3
usines, en Italie, en Allemagne et en Hongrie, sur les 19 que le trust possède
en Europe. Après avoir déjà supprimé 900 postes de cadres en 2013, ce sont 325
emplois industriels qui vont disparaître à présent.
A Argenteuil, même si les médias en parlent encore moins, la municipalité qui
est en train depuis des semaines de licencier un grand nombre de travailleurs contractuels qui vont
aller s’inscrire à Pôle emploi. Il y en aurait pas moins de 120 dans le service
Enfance et Education.Ce charcutage des effectifs est même l'essentiel de son activité depuis deux mois.
Les communes devraient pourtant un centre de défense
de l’emploi au service du public.
Loin d’être
au cœur du combat pour l’emploi de tous, ce qu’elle pourrait être au profit du « service
public », la municipalité d’Argenteuil contribue à la hausse du chômage.
Devant
cette situation de non renouvellement de contrats et de licenciements, la seule
voie est de se regrouper, de se réunir, quelle que soient les situations de
chacun. Seul, on est faible. Unis on est plus forts. C’est cette idée là qu’il
faut vite faire partager et concrétiser. Les militants de Lutte Ouvrière sont bien sûr disponibles pour en discuter.
La lutte des
personnels territoriaux de Bezons
Je suis allé, au nom de Lutte Ouvrière, hier midi, marquer
ma solidarité avec les nombreux agents des écoles de Bezons qui pique-niquaient
devant la mairie de la commune. La veille, ils avaient déjà organisé cette
action de protestation qui faisait suite au rassemblement de mercredi.
Le personnel des écoles
est massivement dans l’action. Il exige, aux côtés d’autres catégories
concernées par la mise en place de la réforme des « rythmes scolaires »,
de ne pas être les « dindons de la farce ». A l’heure qu’il est, le
maire de Bezons s’obstine à vouloir mettre en place cette farce qu’il reconnaît
pourtant être un piège très coûteux pour la commune.
Les
personnels doivent être reçus aujourd’hui par la municipalité. On espère qu’il
en sortira la satisfaction de leurs revendications. DM
Titulaires ou
pas, la grève, un droit
Dans le cadre du mouvement actuel à Bezons, des pressions ont
été exercées par la direction des « ressources humaines » contre des
personnels vacataires qui souhaitaient participer aux initiatives du mouvement.
A Bezons
comme ailleurs, le droit de grève est pourtant un droit fondamental. Il l’est
depuis… 1864.