Sur les traces du sinistre Malodor

A l’été 2007, la municipalité d’Argenteuil avait fait parler d’elle dans tout le pays à propos de l’affaire dite du « Malodor » Ce produit diffusé dans des endroits précis y rendait la présence intenable. L’objectif était que les personnes sans domicile qui demeuraient dans ces lieux soient obligés de les fuir.

         Voilà qu’à Londres, des piques ont été disposées au bord de trottoirs, devant des immeubles de standing pour empêcher les SDF de s’installer.

C’est l’illustration d’un système à combattre : multiplier les pauvres et les exclus, puis leur mener la guerre afin qu’ils ne dérangent pas la quiétude des riches.

C’est odieux.


Loin, très loin de cet odieux, un petit signe de fraternité d'un habitant de Presles à l'occasion de notre fête du week-end dernier. Que cet inconnu en soit ici remercié.

 

 

Voir les pages suivantes :

-quand F Lamdaoui se rappelle au souvenir des Argenteuillais ;

-la mobilisation des personnels territoriaux à Bezons ;

-une première série de photos de la fête de Lutte Ouvrière 2014,…

Quelques photos de la fête de Lutte Ouvrière 2014

Réfléchir aux techniques

La "cité médiévale" dans la fête

Une "cité des arts" qui se développe

Une grande place à la science

le débat sur la situation des travailleurs de l'automobile

le parcours dans les arbres

Une des deux interventions centrales de Nathalie Arthaud

Une fête des internationalistes

Première série. Merci à Daniel d'Argenteuil

Territoriaux de Bezons en lutte, F. Lamdaoui, 5ème anniversaire de la mort d'Ali Ziri

Bezons : les personnels en lutte posent les vraies questions. Ils doivent être entendus

Les personnels étaient nombreux à  avoir répondu à l’appel de la CGT des Territoriaux de Bezons à se rassembler devant la mairie de Bezons. Tout aussi nombreux que la semaine précédente. Ils exigent l’ouverture de négociations qu’ils demandent depuis… des mois.

         Il a fallu que cela soit eux qui listent l’ensemble des problèmes liés à une réforme, véritable marche en avant, sans que les gigantesques questions que posent son application n’aient été appréhendées par la municipalité et encore moins résolues.

         On a mis les communes dans une situation intenable, c’est vrai. Mais pourquoi ne pas surseoir à la mise en place de cette réforme. On ne nous fera pas croire que c’est seulement pour ne pas être « hors la loi ». En d’autres temps, la municipalité a su l’être. Mais s’obstiner à l’application dès septembre prochain ne peut apparaître dans ces conditions que comme un signe d’allégeance à la politique gouvernementale, au moins sur ce terrain.

         En tout cas, la longue liste des problèmes soulevés et celle des revendications concernant les différentes catégories de personnels territoriaux indique bien que, pour l’application même de la réforme, si elle s’obstine, la municipalité de Bezons, doit entendre la voix des personnels.

Un petit air de la cour du dernier tsar : le compte de l’un, les chaussures de l’autre, les soupçons de manipulations financières d’un troisième,…

A Argenteuil, les habitants ont connu Faouzi Lamdaoui  à l’occasion des élections législatives de 2007. Puis, lui et son camarade de parti, Philippe Doucet, alimentèrent la chronique locale pendant des mois avec les frasques de leur lutte fratricide avant les élections municipales de 2008, pour savoir qui des deux mènerait la liste du PS à ces élections. Ils se rabibochèrent le temps de cette élection. Adjoint au maire pour un temps, FL occupa à n’en pas douter un bureau à l’hôtel de Ville. Il y eut de nouvelles frictions. FM démissionna du conseil municipal d’Argenteuil. Il nous avait beaucoup fait sourire un soir de conseil municipal en demandant aux deux élus de Lutte Ouvrière ce qu’il fallait penser du budget municipal proposé ce soir-là !

         Sa présence dans la garde rapprochée de Hollande nous donnait déjà une idée supplémentaire de tout ce petit monde. Nous ne fûmes pas étonnés lorsqu’à l’été dernier, le Canard enchaîné évoqua la colère de gamin de FL à l’encontre des policiers chargés de sa sécurité auxquels il reprochait de ne pas, un matin,… lui avoir amené son pain au chocolat !

         Aujourd’hui, cela semble plus sérieux. Il pourrait être entendu dans le cadre d'une enquête préliminaire, pour d'éventuels « recel d'abus de biens sociaux » et « fraude fiscale ».

         C’est ce personnel politique qui, au bénéfice de ceux qui nous exploitent, demandent des sacrifices au monde du travail.

5^ème anniversaire de la mort d’Ali Ziri

Un rassemblement a eu lieu hier au soir dans le parc des berges de la Seine à la mémoire d’Ali Ziri. Il témoigne que la mort de cet ouvrier retraité algérien n’est pas oubliée. L’exigence de vérité et de justice est toujours aussi vive.

SNCF : des raisons de la grève qui concernent tous les travailleurs. Bezons : la mobilisation des personnels territoriaux et d'éducation

A Bezons, la mobilisation continue

Aujourd’hui, un rassemblement doit avoir lieu à 10 heures devant la mairie de Bezons. Des appels à la grève ont été lancés pour ce jour destinés aux personnels de l’Education nationale qui doivent rattraper ce mercredi une journée de cours, et aux agents territoriaux de la Ville. Cette mobilisation unit la volonté des instits dans le refus de la réforme des rythmes scolaires, à celle des personnels des Ecoles et des centres de loisirs de la ville inquiets des conséquences de cette réforme. A ces revendications s’ajoute celle de la titularisation de tous les personnels territoriaux.

         Le maire de Bezons déclare à la fois être contre cette réforme et sa volonté de l’appliquer à la rentrée prochaine.

         C’est tout de même fort de café que ce que son collègue de droite argenteuillais a fait en décidant de ne rien faire en septembre 2014, il persiste, lui, à le poursuivre. Quant aux titularisations, cela dépend de lui, et de lui seul. Pour les revendications salariales des personnels, il devrait être au premier rang, à côté de tous les personnels, pour les défendre.

         Je serai, au nom de Lutte Ouvrière, présent à ce rassemblement. DM

La grève des cheminots concerne tous les travailleurs. Un article de notre hebdomadaire Lutte Ouvrière

SNCF : appel à la grève

Les syndicats cheminots, en particulier la CGT et SUD, ont lancé un préavis de grève reconductible à partir du 10 juin à 19 heures, contre le projet de réforme ferroviaire présenté au Parlement le 16 juin.

À la suite de la manifestation réussie du 22 mai, les syndicats avaient demandé à être reçus par le gouvernement, le 4 juin. Il est difficile de savoir ce qu'ils pouvaient attendre d'une telle rencontre, puisque c'est le gouvernement socialiste qui, en ficelant cette réforme, s'attelle une fois de plus au sale travail que la droite n'a pas osé faire. Mais Cuvillier, ministre des Transports, les a méprisés, refusant de les recevoir et les renvoyant vers Guillaume Pépy, président de la SNCF.

C'est donc après s'être fait claquer la porte au nez que les syndicats ont déposé ce préavis de grève reconductible. Même s'il est difficile de savoir les suites que les fédérations syndicales cheminotes voudront donner à ce préavis, une chose est certaine : le ras-le-bol est grand chez les cheminots et cet appel peut avoir un retentissement important.

Tout se cumule : ras-le-bol des suppressions d'emplois qui frappent tous les secteurs, aggravent les conditions de travail, mettent en cause la sécurité des travailleurs et usagers ; ras-le-bol de la multiplication des horaires décalés, de la flexibilité des horaires en fonction de la rentabilité ; ras-le-bol de salaires qui ne permettent pas de s'en sortir ; ras-le-bol des pressions toujours plus lourdes de la hiérarchie ; ras-le-bol des campagnes désignant à l'opinion publique les cheminots comme des privilégiés.

Là-dessus, la réforme ferroviaire annoncée est un plan d'attaques supplémentaires, qui aurait pour conséquence de morceler les cheminots et de leur imposer une convention collective inférieure à la réglementation actuelle du travail en termes de repos, d'amplitude et de conditions de travail.

La réussite de la manifestation du 22 mai a montré que le mécontentement était réel. Près d'un cheminot sur dix est venu à Paris alors même qu'il n'y avait pas d'appel national à la grève. Dans plusieurs secteurs, en plus des milieux militants, des jeunes ont ainsi participé à leur première manifestation.

Les attaques qui frappent les cheminots sont celles qui frappent tous les travailleurs. Quelles que soient les limites que mettront les directions syndicales à ce mouvement, si dès le 10 juin les travailleurs du rail relevaient la tête, ils pourraient, en contestant pour eux-mêmes la politique du gouvernement, donner un encouragement à l'ensemble des travailleurs.

                                               Christian Bernac

SNCF : en grève à partir de 19 heures ce soir. Vive la grève des cheminots

A partir de ce soir, des dizaines de milliers de cheminots se mettront en grève contre un projet de « réforme ferroviaire » qui vise à les morceler et à imposer un recul des conventions collectives. A la SNCF comme ailleurs, c’est le ras-le-bol face aux salaires qui stagnent, aux suppressions d’emplois, aux horaires de plus en plus fous et aux pressions grandissantes de la hiérarchie.

Contre ce mouvement, les médias ne manqueront pas de crier à la « prise en otage » des usagers. Mais en défendant leurs conditions de travail, en se dressant contre la régression incessante du service public des transports, les travailleurs du rail défendent les intérêts de la collectivité.

Vive la lutte des cheminots !