ArcelorMittal :
nationalisation sans indemnité ni rachat et avec le maintien de tous les
emplois !
À l’approche de la date butoir du 1er décembre afin de trouver un repreneur
pour le site de Florange, ArcelorMittal refuse d’envisager la vente de
l’ensemble du site.
Arnaud Montebourg brandit la menace d’une « nationalisation à titre
transitoire ». Mais qu’il le fasse donc ! Pour le moment, il ne fait qu’en
parler.
Les jours prochains diront s’il y aura une suite même à cet innocent projet
de « nationaliser temporairement » ou s’il ne s’agit que d’un coup de bluff
politique.
Mais le mot « nationalisation » n’a d’intérêt pour les travailleurs et pour
la population de la région que s’il va avec la garantie de maintenir tous les
emplois menacés à Florange et s’il ne s’agit pas de « nationaliser » avec
rachat, c’est-à-dire de subventionner en fait un licencieur.
Mittal a déjà beaucoup gagné avec cette usine, directement par l’exploitation
de ses ouvriers, indirectement par l’argent qu’il a touché du côté de
l’État.
Nationalisation sans indemnité ni rachat avec le maintien de tous les
emplois, voilà la seule attitude juste vis-à-vis de ce patron
richissime.
Nathalie Arthaud