lundi 2 avril 2012

Sarkozy et les jeunes : l’amour vache


S’adressant aux jeunes de l’UMP, nommés sans rire les « jeunes populaires », Sarkozy a fait dans le grandiloquent, annonçant l’avènement d’un « nouvel humanisme » et sentant venir « un désir nouveau de fraternité » et même « un besoin d’amour ».
     Mais le bilan de Sarkozy pour les jeunes des classes populaires, les vrais, c’est un jeune sur quatre au chômage et 150 000 jeunes qui sortent de l’école sans diplôme. Son humanisme, selon ses diatribes et ses actions sécuritaires d’il y a quelque temps, c’est de mettre des enfants – voire des nourrissons – en centre de rétention.
     La fraternité, Sarkozy la réserve exclusivement aux riches.


Conseil général du 95 : derrière le pacte… le couperet


La direction du Conseil Général veut réduire ses dépenses de personnel en augmentant le travail du personnel : faire autant avec moins de personnel, classique.
   Elle appelle cette opération : « Pacte ». Elle ne se cache même pas : « … quelle que soient les réponses qui seront apportées, elles auront une incidence sur certaines fonctions et certaines affectations des agents ainsi que sur certaines conditions matérielles de l’exercice de leurs missions… ».
    Cela a au moins le mérite d’être clair.
    Les syndicats, Sud, CGT et FO appellent à réagir.
    Non au pacte, oui à la lutte de classe.

Laurence Parisot ingrate ?


Laurence Parisot, la chef du MEDEF, essaie actuellement de convaincre Sarkozy qu’elle fait tout pour lui. Car celui-ci lui reprocherait de ne pas en faire assez.
    De son côté, il a effectivement fait le maximum. Il attend en conséquence un retour d’ascenseur conséquent. Et fissa !

dimanche 1 avril 2012

Voter Nathalie Arthaud un vote qui prépare l'avenir : venez l'écouter le 15 avril au Zénith

Echos de campagne :
Sur le marché Héloïse d'Argenteuil ce matin :
"Elle a raison mais elle recueille peu d'intentions de vote..."
"Je suis d'accord avec elle, mais si Mélenchon passe devant Le Pen, ce sera une satisfaction..."

Extrait du blog de Nathalie ARTHAUD (Nathalie-Arthaud.info) dans la rubrique question-réponse :

Mélenchon affirme qu’il représente la gauche de la gauche. Pourquoi ne pas soutenir sa candidature ?

À quoi cela ser­vi­rait-il ? Mélenchon n’a aucune chance d’arri­ver devant Hollande au pre­mier tour, et encore moins d’être élu pré­si­dent de la République. Lui aussi est un simple « can­di­dat de témoi­gnage ». Mais il ne témoi­gne pas des mêmes idées que les mien­nes.
     Le cou­rant com­mu­niste révo­lu­tion­naire n’a aucune raison de s’auto­cen­su­rer et, par la même occa­sion, de cen­su­rer l’électorat ouvrier en lui enle­vant la pos­si­bi­lité de se pro­non­cer sur les objec­tifs défen­dus dans cette élection par sa can­di­date. Mélenchon et moi repré­sen­tons deux options poli­ti­ques dif­fé­ren­tes. Plutôt que de sup­pu­ter, sur la base de son­da­ges, le nombre de voix qu’obtien­dra l’une ou l’autre et qui, de toute façon, ne per­met­tront à aucun des deux d’être pré­sent au deuxième tour, il faut lais­ser aux électeurs la pos­si­bi­lité de voter pour celui qui repré­sente le mieux leurs idées.
     Mélenchon cri­ti­que Hollande, mais tout son passé de diri­geant du Parti socia­liste et d’ancien minis­tre du gou­ver­ne­ment Jospin laisse pré­voir que sa poli­ti­que vise, pour l’essen­tiel, à récu­pé­rer, au profit de sa car­rière poli­ti­que, la frac­tion de l’électorat socia­liste qui n’approuve pas la modé­ra­tion de Hollande. Fera-t-il partie du gou­ver­ne­ment socia­liste si Hollande est élu, ou se conten­tera-t-il de le sou­te­nir ? Ce sera une affaire de cir­cons­tan­ces qui dépen­dra du nombre de voix qu’il obtien­dra. Et le fait que l’essen­tiel de la cam­pa­gne de Mélenchon est assuré par les mili­tants du Parti com­mu­niste ne rendra pas meilleure sa poli­ti­que future. Cela prouve seu­le­ment que la direc­tion du Parti com­mu­niste a choisi d’abdi­quer devant Mélenchon et de mettre à la dis­po­si­tion de ce der­nier le dévoue­ment de ses mili­tants.
     En tant que can­di­date de Lutte Ouvrière, je suis la seule can­di­date com­mu­niste pré­sente dans la cam­pa­gne électorale.

A la hausse des prix de l'essence, opposons la hausse des salaires et leur indexation.

Dans le mouvement de grève chez l'Oréal à Marly-la-ville dernièrement, une des revendications était le réajustement de la prime de transport.
     Aujourd'hui, la distance entre le domicile et des sites excentrés comme celui de cette entreprise entraîne de grosse dépenses d'essence. 25 km de distance, c'est 50 aller-et-retour, c'est 250 kms par semaines et 1000 par mois. A 1,70 le litre d'essence et 7 litres aux 100 km, c'est 120 euros par mois. Et des distances bien plus importantes entre le domicile et des lieux inaccessibles en transports en commun ne sont pas rares.