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jeudi 11 janvier 2024

Argenteuil, cinéma, certes c’est une façon de faire mourir le cinéma à Argenteuil

Le mieux est que la municipalité reconsidère vite la question

 

Comme nous l’avons évoqué ces derniers jours, la municipalité fait des misères à une valeureuse association, l’ADCI, de défense du cinéma indépendant, en la privant en particulier de pouvoir animer une soirée mensuelle autour d’un film, dans une salle du cinéma du Figuier blanc.

         Le rôle joué par cette association vient d’être vérifié d’une manière cinglante avant-hier soir où une soirée de « ciné-rencontre » était organisée sans l'ADCI autour apparemment d’un bon film, « Les colons ». Un journaliste-débateur était présent en plus de l’organisateur de la soirée (qui ne sont pour rien dans le méli-mélo culturel argenteuillais).

         Bref, il y avait… deux spectateurs face à ces deux animateurs !

         Oui, une preuve s’il en était besoin, que sans l’activité bénévole et tenace de l’ADCI, la réalité cinématographique locale pose bien des problèmes pour faire venir les amateurs. Et cela n’est pas seulement vrai que pour cette association dans le collimateur municipal. DM

 

samedi 6 janvier 2024

Argenteuil, défense de la culture ! Alors que faire ? (4)

L’action militante culturelle commence à l’aurore de chaque matin

 

Bourse numismatique à Argenteuil

Lorsque l’on a affaire à une municipalité peu intéressée, clanique et sectaire, que faire pour celles et ceux qui pensent que la culture et l’éducation populaire sont des éléments essentiels de la vie sociale, et pour nous de l’action politique ?

         Certes, l’élémentaire est de protester en organisant le plus largement possible cette protestation.

         Cela signifie au moins informer la plus grande part de la population. Dans une ville de 110 000 c’est certes une gageure.

         Tout en sachant que la réaction de la population, essentiellement relevant du monde du travail à Argenteuil, est en rapport avec sa conscience et son moral qui sont affaire de conjoncture. Aujourd’hui, sur ce plan, le ciel est plutôt gris. Mais cela pourrait vite changer. Alors, la morgue des édiles laisserait rapidement la place à la crainte. C’est pour cela que de notre côté, militer pour aider au redéveloppement de cette conscience et de ce moral est notre priorité.

         Car sinon, attendre que les municipalités qui ont failli laissent la place en 2026 à une suivante plus favorable à l’action culturelle dans son ensemble ? C’est possible, mais c’est totalement hypothétique, tant sur le plan de l’hypothèse d’un changement, que sur celui de ce que sera la politique des remplaçants. On connaît la valeur de bien des engagements…

         Alors, en attendant, au-delà de la protestation qui ne pourrait être entendu que si elle est massive, que faire ?

         Continuer son activité, sans les moyens municipaux si les méchants en ont privés les associations, en trouver d’autres, en comptant sur l’engagement des membres des associations riches d’idées et d’actions, souvent que l’on ignore si l’on ne les a pas stimulées ! Poursuivre cette activité également, en sollicitant d'autres associations locales pour établir soutiens et synergies.

         En tout cas, ce ne doit jamais être les édiles qui soient les maîtres de l’avenir de l’action culturelle engagée. Dans le nom de l’ADCI, il y a un des termes porteurs de toutes les espérances, celui d’« indépendance ». DM

 

jeudi 4 janvier 2024

Argenteuil, cinéma, ADCI, quand le roi veut il veut, quand il ne veut plus… Certes, c’est moralement inadmissible. La population doit lui répondre. (La culture à Argenteuil, 2)

 

La mobilisation de la population, la seule réponse

 

 

Retrouvons l’esprit du Cuirassé Potemkine de Sergueï Eisenstein (1925)

Depuis des années, l’Association pour la Défense du Cinéma Indépendant combat pour un cinéma de qualité. Cette association fondée à la fin des années 1990 du refus du projet municipal d’alors de construction d’un multiplex sur ce qui était à cette époque la friche Henri Barbusse a proposé pendant des années des séances régulières de cinéma suivies d’un débat et d’un pot permettant de poursuivre la discussion. Que l’on soit ou pas amateur d’un cinéma « arts et essais », ces soirées ont attiré un public au Figuier blanc d’amateurs du genre. Ces soirées ont connu une assistance en général plus nombreuses que les autres séances du Figuier.

         En outre, des soirées ont été organisées avec la participation d’autres associations locales. Bref le bilan de cette association est extrêmement positif.

         Les rapports n’ont pas été forcément faciles avec les municipalités successives, mais, bon an mal an, les difficultés ont réussi à être surmontées jusqu’à ces derniers temps.

         Mais la situation s’est profondément dégradée ces derniers mois. Suppression de la petite subvention et aujourd’hui si l’on comprend bien suppression pure et simple des séances organisées par l’ADCI.

         On conçoit aisément que l’esprit culturel de cette association ne soit pas celui de la municipalité. Mais pourquoi en faire un motif pour supprimer l’activité d’une association valeureuse ?

         Oui, c’est inadmissible, et elle a bien raison de se rebiffer. Elle a sur ce plan tout le soutien de Lutte ouvrière.

         Il reste à faire prendre conscience au plus grand nombre des habitants qu’une ville n’est pas une principauté dirigée par un petit monarque… dont le pouvoir finira un jour ou l’autre par s’effondrer. DM