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samedi 30 septembre 2023

Argenteuil, urbanisation non maîtrisée, catastrophes et problèmes annoncés

 

Résoudre la question du logement ? Pour eux, plutôt le fric !

 

 

La façon dont est menée l’urbanisation à Argenteuil intrigue pour le moins. La construction d’un nouvel immeuble de 46 logements au carrefour Monoprix dans le centre d’Argenteuil participe de cette inquiétude.

         Un élément conjoncturel certes, les difficultés occasionnées par ce chantier pour la traversée du carrefour, mais qu’en sera-t-il aussi lorsque la construction sera achevée, pour l’entrée et la sortie des véhicules, car le parking en construction actuellement questionne ? Un énorme caisson d’une quinzaine de mètres de profondeur, certes renforcé par d’énormes protections en béton. Les eaux en cas d’inondation auront peut-être des difficultés à y pénétrer, peut-être, mais il faudra bien qu’elles circulent ailleurs dans cet espace appelé naguère, celui des « Grandes fontaines ».

         Ce qui interpelle également c’est le nombre de logements prévus : 46 pour une superficie d’un carré de 40 mètres sur 40, soit 1600 mètres carrés. Pour comparer, nous avons abordé ailleurs en juin la question des Castors de la rue du Poirier-Fourier et de la rue d’Ascq construits dans les années 1950. Il y avait 46 logements également, mais pour un terrain de 100 mètres sur 130, soit 13 000 mètres carrés, avec pelouses, terrains de jeu, etc.

         Oui, une autre époque ! Mais où est l’erreur pour aujourd’hui et pour demain ? DM

vendredi 22 septembre 2023

Hydrographie à Argenteuil, l’extrême prudence n’est pas au rendez-vous

Les projets malencontreux d’urbanisation doivent tomber à l’eau

                                                              1910
 
Sortie Côté Seine côté sous-préfecture (Photo Nadia Métref)

 

Nous y revenons régulièrement. Dans le cadre de la modification du climat, la ville d’Argenteuil est particulièrement exposée. Cela devrait conduire à une extrême prudence au niveau des projets d’urbanisation. Les risques nouveaux s’ajoutent à ceux liés à une situation topographique particulière.  

         Argenteuil est une commune en piémont de cuvette. Beaucoup d’eau peut se diriger vers la Seine. L’urbanisation n’en a pas tenu compte, et continue à ne pas le faire, alors qu’aujourd’hui les risques sont connus.

         Que de très fortes pluies engorgent les canalisations, et l’eau va où elle peut. Les habitants ont pu le constater dans certains quartiers, et en particulier dans le Centre hier matin.

         Au niveau de l’urbanisation, la prudence n’est pas au rendez-vous à Argenteuil, et le projet désastreux « Cap Héloïse », si jamais il se réalisait, ajouterait une dimension supplémentaire au grave problème qui concerne sur ce plan la Ville. Halte-là ! DM

 

samedi 22 juillet 2023

« Bétonisation » : Argenteuil, Colombes, pourquoi faire partout ce qui pose déjà problème

 

Pour la « reconquête » des berges, faire fuir les promoteurs

 

À Colombes

Colombes connaît depuis plusieurs années une urbanisation galopante dans la partie la plus proche de la Seine, entre gare du Stade et l’usine Safran aux portes d’Argenteuil, à l’emplacement de l’ancienne entreprise Thalès, mais aussi du côté des terrains réservés pour les Jeux olympiques de 1924. On imagine les problèmes que cet urbanisation d’envergure créera.

         Pourquoi copier Colombes quand Argenteuil présente une physionomie bien différente. Ce n’est pas par esprit de clocher que nous disons cela, mais par simple bon sens.

         Au sens large, les berges de la Seine à Argenteuil pourraient permettre un réaménagement large basé sur la renaturation de l’espace. C’est un des aspects du combat contre le projet Fiminco-municipalité destructeur. Pour Colombes, une telle reconquête n’a pas été possible avec l’existence en l’état et l’obstacle de la zone industrielle Safran au sens large.

         Lors du dernier conseil municipal de début juillet, l’adjointe aux affaires sociales a eu à juste titre l’exclamation suivante : « Bétonnisation, on n’entend que ce terme. »

Oui, on l’entend à juste titre. Alors, avant qu’il ne soit trop tard, qu’elle et ses collègues n’y conduisent pas un peu plus. DM