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mardi 8 février 2022

Argenteuil, santé, les difficultés croissantes pour se soigner

 

L’accès à la santé se dégrade à Argenteuil

 

 

Le Parisien 6 février 2019

Cette dégradation concerne d’abord le nombre de généralistes qui diminue. Ceux qui restent ne peuvent plus accepter sans limite les demandes de médecin traitant de la part de patients dont le médecin vient de partir en retraite ou de quitte la Ville. La question est identique pour les spécialistes qui pour nombre de spécialités se font de plus en plus rares. Sans parler des dentistes et des kinés.

         Des centres de santé se sont certes installés à Argenteuil, mais ils ne répondent que partiellement aux besoins d’une ville qui, en plus, voit augmenter le nombre de ses habitants.

         Bien sûr, en s’adressant aux cliniques et services privés, on peut trouver un certain nombre de solutions. Mais alors, gare aux « dépassements d’honoraires » qui ne sont pas à la hauteur de toutes les bourses !

         La situation sanitaire est de plus en plus difficile sur Argenteuil, ville populaire. Pour dénoncer une situation préoccupante, il faudrait la connaître plus précisément. Je suis preneur de toute information particulière relevant de cette question essentielle pour la vie de tous. DM

jeudi 23 septembre 2021

Déserts médicaux, campagnes, villes : encore des promesses

 

Ouvrir les recrutements à la formation des personnels de santé

 

 


Le ministre de la Santé vient d’annoncer la fin des déserts médicaux « d’ici à peu près cinq ans ». Une promesse électorale de plus, qui n’engage en réalité à rien.

Car la légère remontée du nombre de jeunes autorisés à faire des études de médecine ne suffira pas à remplacer tous les médecins qui partent à la retraite. Même en temps de pandémie, le gouvernement n’a pas financé et ouvert en grand les écoles d’infirmières ou d’aides-soignantes. Il faudrait pour cela affecter à l’enseignement et à la santé les milliards qui partent actuellement en fumée en aides au grand patronat.

Neuf millions d’habitants sans médecin traitant dans un des pays les plus riches du monde : la société capitaliste est décidément incurable.

C’est vrai dans les espaces ruraux. Cela l’est de plus en plus également dans les villes populaires. Pas facile de trouver un médecin traitant dans des villes comme Argenteuil et Bezons quand le vôtre part en retraite.

mercredi 8 mai 2019

Le désert médical en France : 8 millions de personnes concernées


Qu’elle prenne le sujet à « bras le corps »… N’y comptons pas !

 


Huit millions de personnes vivent en France dans un « désert médical », faute de généralistes et plus encore de spécialistes à moins de 45 minutes de chez elles.
C'est dangereux pour leur santé et c'est scandaleux pour un des pays les plus riches de la planète.
La ministre de la Santé parle de « prendre le sujet à bras-le-corps » et elle énumère quelques mesurettes. Mais elle n'envisage pas un instant de faire que les personnels de santé, à commencer par les médecins, soient tenus d'aller s'installer partout où l'on en a besoin.
Ce ne serait pas extraordinaire : l'État le fait déjà pour les enseignants. Et surtout, ce serait normal car c'est la collectivité, par le biais de la Sécurité sociale, qui paye les longues et coûteuses études des futurs médecins.

vendredi 23 juin 2017

Argenteuil, Médecine libérale, une situation de plus en plus difficile


Les grandes limites de la médecine libérale

Un médecin de plus vient de partir en retraite dans le centre d’Argenteuil. En conséquence, il est bien difficile voire impossible pour les autres praticiens de ce quartier, déjà surchargés de travail, d’assumer la prise en charge de ces nouveaux patients.
         La solution n’est certes pas simple. Pour l’éclairer, voilà un extrait d’un article de notre hebdomadaire Lutte ouvrière de décembre 2012 :
« …Depuis des années, des dizaines d'années même, le manque de médecins dans certaines régions -- zones rurales peu habitées mais aussi zones urbaines sinistrées par le chômage -- est régulièrement pointé du doigt. Au fil des ans, les disparités n'ont fait que s'accroître, entre par exemple d'un côté Paris ou la Côte-d'Azur, et de l'autre la Lozère ou la Picardie. Et ces disparités vont encore augmenter dans les prochaines années, avec le départ en retraite de milliers de médecins qui ne trouvent pas de successeur.
Comme d'autres professions libérales, les médecins sont libres de s'installer là où ils veulent. Pour la plupart, ils choisissent donc de s'installer là où leur activité promet d'être la plus rémunératrice et où les conditions d'exercice et de vie sont les plus agréables. Sauf qu'à la différence d'autres professions libérales, comme les notaires ou les huissiers, pour ne citer que ceux-là, les médecins, eux, sont indispensables à toute la population.
Il serait donc nécessaire qu'ils soient obligés de choisir leur lieu d'installation, au moins pour quelques années, en fonction de ces nécessités. D'autant que, pendant toute leur formation dans les centres hospitaliers universitaires, ils bénéficient des investissements de l'État et de l'argent public. Ce ne serait donc qu'un juste retour des choses, et c'est du reste ce qu'on demande aux enseignants qui, une fois diplômés, sont nommés là où on a besoin d'eux, en contrepartie du fait qu'ils ont bénéficié pendant leurs études de professeurs et de structures financés par la collectivité. »…