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vendredi 2 septembre 2016

Loi travail, Le Havre, la répression continue


Grève au Havre : la juste réponse

 

Deux dockers du port du Havre ont été interpellés hier matin pour des actes qui se seraient produits plus de deux mois plus tôt le 14 juin lors d'une manifestation parisienne contre la loi travail. L'un d'eux avait même déjà été jugé et relaxé.

         Le pouvoir socialiste continue à s'acharner sur les travailleurs qui ont contesté sa loi scélérate, et qui n'ont pas fini de la contester.

         Cette provocation et cette volonté d’intimidation n’est pas restée sans réponse : les dockers ont débrayé massivement jusqu'à ce qu'ils soient libérés.

 

Le 15 septembre, on est dans la rue. La loi El Khomri est certes promulguée à défaut d’avoir été votée, Mais les décrets d’application ne sont toujours pas publiés. Et surtout, Loi travail ou autre, ce que tout gouvernement décide, la rue peut le défaire. Préparons le 15 !

 

mardi 9 août 2016

Retrait Loi travail : plus que jamais, dans la rue !


Le 15 septembre, manifestons notre colère

 

Le Conseil constitutionnel vient de valider la quasi-totalité de la loi travail, et Valls a assuré que les mesures d'application seront prises rapidement.

Mais même si elle est passée, une loi peut toujours être défaite. L'exemple du CPE (contrat première embauche) que Villepin avait fait passer comme loi, mais qu'il avait ensuite dû retirer devant les manifestations des jeunes, n'est pas si ancien.

Le 15 septembre, plusieurs organisations syndicales appellent à se mobiliser contre la loi El Khomri.

Pour les travailleurs, ce sera l'occasion de marquer qu'ils ne sont toujours pas prêts à accepter les retours en arrière que le patronat et le gouvernement veulent leur faire subir.
 


vendredi 5 août 2016

Loi travail : la lutte continue


Loi travail : la lutte continue

 
Si la loi travail a été imposée le jeudi 21 juillet par le gouvernement, les travailleurs, eux, n’ont pas dit leur dernier mot. Sept organisations syndicales et de jeunesse opposées à la loi travail, dont la CGT, Force ouvrière, Solidaires et la FSU, appellent à une journée de grève et de manifestations le 15 septembre prochain pour exiger son abrogation.

Ce n’est pas parce qu’une loi est écrite qu’elle est gravée dans le marbre : le patronat, qui se sent fort, se permet bien de ne pas respecter le Code du travail ! À l’inverse, des manifestations et des grèves ont déjà abrogé une loi instaurant la précarité qu’un gouvernement avait fait voter : c’était en 2006 avec le Contrat première embauche de Villepin.

Avec la loi travail, le gouvernement Hollande-Valls s’est mis à dos la quasi-totalité des travailleurs. Au-delà des sondages indiquant que 70 % de la population est contre cette loi, la durée des manifestations et les soutiens aux grévistes l’ont largement démontré.

Aujourd’hui, la lutte contre cette loi antiouvrière continue. Il s’agit aussi de faire ravaler aux patrons leur hargne et de s’opposer aux multiples attaques, comme celles en préparation en ce moment à Air France ou à SFR. Montrer notre force dans la rue et dans la grève, c’est la seule voie pour faire reculer gouvernement et patronat.

 

                                              Hervé BOIDET (Lutte ouvrière n°2505)

samedi 30 juillet 2016

Loi Travail et conseil constitutionnel : lutte de classe et postures. Un article de l'hebdomadaire Lutte ouvrière de cette semaine



Loi travail : seule la force des travailleurs comptera

Le 25 juillet, 61 députés PS, Front de gauche et écologistes ont saisi le Conseil constitutionnel sur la loi travail dénonçant « une loi dont la confection et l’adoption rapides ont révélé de graves négligences en matière de dialogue social et de respect du rôle du Parlement ».
  Ils invoquent notamment « diverses entorses à la procédure parlementaire », comme le fait que le Parlement « n’a pas disposé de délai raisonnable pour étudier le projet de loi », un droit d’amendement qui a été « essentiellement méconnu » ou encore le recours à trois reprises au 49-3 pour un « passage en force » du texte, ce qui a dévoyé, selon eux, l’« usage historique » de cet article de la Constitution. Ces 61 députés parmi lesquels figurent d’anciens ministres, les socialistes Benoît Hamon et Aurélie Filipetti, ou encore l’écologiste Cécile Duflot, auxquels se sont joints les partisans d’Aubry, ex-ministre socialiste du Travail, critiquent donc la méthode. L’utilisation à plusieurs reprises par Valls du 49-3 montre certes que le gouvernement peut tout à fait se passer de l’avis des députés quand il s’agit d’imposer une loi patronale. Mais en réalité, ces députés socialistes n’ont pas vraiment cherché à mettre le gouvernement en difficulté, se contentant de discours et de postures respectant les limites fixées par le gouvernement.
   S’ils continuent de faire mine de s’y opposer c’est que le bateau coule et qu’il ne fait pas bon ces derniers temps paraître solidaires d’un gouvernement détesté par l’immense majorité des travailleurs. Avant de devenir frondeurs, ils ont approuvé bien d’autres attaques contre les travailleurs. Autant dire que ces derniers auraient tort d’avoir des illusions et de s’en remettre à eux pour obtenir le retrait de cette loi travail.
   Si le texte a été adopté définitivement jeudi 21 juillet par le Parlement, les travailleurs, eux, n’ont pas dit leur dernier mot. Sept organisations syndicales et de jeunesse opposées à la loi travail, dont la CGT, Force ouvrière, Solidaires et la FSU, appellent d’ores et déjà à une journée de grève et de manifestations le 15 septembre prochain. Montrer sa force dans la rue et dans la grève, c’est la seule véritable voie pour faire reculer gouvernement et patronat.

                                    Aline RETESSE (Lutte ouvrière n°2504)

Pour les militants de la CGT de la localité dont je suis, une réunion de rentrée aura lieu le mercredi 31 août 2016 de 9h00 à 12h00. DM

jeudi 21 juillet 2016

Loi Travail, 49-3, ce que la loi fait la rue peut le défaire


Loi travail : ce que le pouvoir fait, la rue peut le défaire
 

Après être repassée devant le Sénat mardi 19 juillet, la loi travail devait être adoptée par les députés mercredi 20. Ou, plus exactement, le gouvernement devait avoir recours une fois de plus à l’article 49-3 de la Constitution pour imposer son texte aux députés.

Mais, si la Constitution d’une part et la servilité des députés socialistes d’autre part, permettent à la loi de passer, rien ne dit pour autant qu’elle sera appliquée. Les centaines de milliers de travailleurs qui ont participé à la lutte durant quatre mois n’ont pas changé d’avis. Les millions d’autres qui les ont approuvés, malgré les campagnes de calomnies contre les grévistes et les manifestants, non plus. Les directions confédérales ont d’ailleurs déjà fixé au 15 septembre la prochaine journée d’action et les militants syndicaux commencent à la préparer.

Dans son discours du 14 juillet, Hollande a résumé la loi à ses points essentiels : les licenciements seront facilités, évidemment sous le prétexte dont personne n’est dupe de faciliter les embauches ; les entreprises pourront mettre en place des accords locaux dérogeant aux conventions collectives, c’est-à-dire dégradant les conditions de travail, allongeant les horaires, diminuant les tarifs des heures supplémentaires et donc les salaires. Il suffira pour cela qu’elles trouvent des responsables syndicaux accommodants.

Hollande a eu le front de prétendre que cette loi était dans la lignée de celles de 1936 instituant les conventions collectives. Elles en sont l’exact contraire ! En 1936, grâce à la grève générale, la force collective des travailleurs imposait des limites à l’exploitation. En 2016, la loi travail, en instituant des accords locaux, voudrait briser cette force collective pour renforcer l’exploitation.

Mais, Hollande ou pas, la force collective des travailleurs n’a pas disparu. Elle s’est même exprimée quatre mois durant contre ce gouvernement. Et elle continuera à le faire, contre la loi travail et tous les mauvais coups que patrons et gouvernement ont encore sous le coude.

                                    Paul GALOIS (Lutte ouvrière n°2503) 
 

Notre équipe est la meilleure

On nous informe
 
« PASSAGE DU TOUR DE FRANCE   le Dimanche 24 juillet 2016 à Argenteuil

La lutte pour le retrait de la loi Travail continue... Nous nous retrouverons le 15 septembre en manifestation à Paris, mais nous restons mobilisés, y compris ces mois d’été.

Le passage du Tour de France le dimanche 24  juillet prochain sera une occasion de le démontrer. Il permet, sans gêner personne, d’allier la fête et la poursuite de notre mobilisation. 

Le ballon de l’UD-95 et une buvette seront présents à un endroit stratégique du passage des coureurs sur Argenteuil, lorsqu’ils quitteront la descente de l’avenue du Maréchal Joffre pour tourner dans le boulevard Marceau Guillot. »

 

Bien évidemment, j’y serai, et je convie tous nos amis d’Argenteuil à s’y retrouver à partir de 12 heures. DM

mercredi 20 juillet 2016

Loi Travail, l'"opinion" c'est non, non, et toujours non !


L’ « opinion » et la Loi travail : c'est toujours non !

 
Un récent sondage du très patronal journal les Échos, rappelle que 71 % des Français sont toujours contre la loi Travail. Plus encore, ils sont favorables à la poursuite de la mobilisation contre cette loi inique à la rentrée. Les calomnies contre les manifestants, les coups de mentons et les tentatives d’intimidation de Valls ou le recours au 49-3 pour imposer la loi en force, n’y ont rien changé. Et c'est encourageant !

Le gouvernement a d’ores et déjà perdu une bataille, celle de l’opinion. Pendant quatre mois, les travailleurs ont relevé la tête et repris confiance en leur force collective. Une force qu'il faut se préparer à utiliser de nouveau. Car, face à ce gouvernement foncièrement anti-ouvrier, la bataille pour le faire reculer est loin d’être terminée.

 

Le peloton « maillot jaune » des travailleurs et des militants

 

On nous informe

 

« PASSAGE DU TOUR DE FRANCE   le Dimanche 24 juillet 2016 à Argenteuil

La lutte pour le retrait de la loi Travail continue... Nous nous retrouverons le 15 septembre en manifestation à Paris, mais nous restons mobilisés, y compris ces mois d’été.

Le passage du Tour de France le dimanche 24  juillet prochain sera une occasion de le démontrer. Il permet, sans gêner personne, d’allier la fête et la poursuite de notre mobilisation. 

Le ballon de l’UD-95 et une buvette seront présents à un endroit stratégique du passage des coureurs sur Argenteuil, lorsqu’ils quitteront la descente de l’avenue du Maréchal Joffre pour tourner dans le boulevard Marceau Guillot. »

 
Bien évidemment, j’y serai, et je convie tous nos amis d’Argenteuil à s’y retrouver à 12 heures. DM

mardi 19 juillet 2016

Loi Travail, Tour de France et... FMI


Le peloton des travailleurs et des militants

 

On nous informe

 

PASSAGE DU TOUR DE FRANCE   le Dimanche 24 juillet 2016 à Argenteuil

La lutte pour le retrait de la loi Travail continue... Nous nous retrouverons le 15 septembre en manifestation à Paris, mais nous restons mobilisés, y compris ces mois d’été.

Le passage du Tour de France le dimanche 24  juillet prochain sera une occasion de le démontrer. Il permet, sans gêner personne, d’allier la fête et la poursuite de notre mobilisation. 

Le ballon de l’UD-95 et une buvette seront présents à un endroit stratégique du passage des coureurs sur Argenteuil, lorsqu’ils quitteront la descente de l’avenue du Maréchal Joffre pour tourner dans le boulevard Marceau Guillot. 

A cet emplacement, nous serons vus et nous pourrons également avoir le contact avec les spectateurs.

 

Un organe de l’exploitation capitaliste

 

Le Fonds monétaire international (FMI), une des organisations de l’ONU vient de donner son point de vue sur la loi travail. On pouvait s’y attendre, il l’estime « nécessaire » et en particulier la réforme des licenciements économiques et la primauté des accords d'entreprise sur les accords de branche (qui favorisent le patronat).

         Cet avis est une surprise pour personne.

         Le Fonds Monétaire International est un des organismes du capitalisme, destiné à ce que cela se passe dans le meilleur des mondes possibles pour les trusts et les banques de tous les pays.

Le FMI est donc clairement pro-patronal, ici comme ailleurs.

Par ailleurs, le FMI a ajouté que la loi Travail ne permettrait pas de baisse du chômage. Au moins, ces gens-là sont lucides... et cyniques.

dimanche 17 juillet 2016

Hollande : les intérêts de PSA et compagnie


Loi travail : les valeurs de Hollande et les nôtres

 

Dans son intervention télévisée du 14 juillet, Hollande a défendu la loi travail en prétendant qu'elle avait été mal présentée. C'est une piètre excuse et c'est surtout prendre pour des imbéciles les centaines de milliers de travailleurs qui ont manifesté depuis début mars pour imposer son retrait et les millions qui se sont déclarés opposés à cette loi scélérate. Quel que soit l'emballage, les manifestants, et derrière eux la grande majorité de l'opinion publique ouvrière, ont bien compris que cette loi organise la démolition de leurs droits. Ils l'ont dit et répété : ils n'en veulent pas !

Hollande a ajouté que cette loi allait être bonne pour le pays et conforme à ses valeurs. Là, il était sincère, tant il a montré depuis quatre ans que ses valeurs sont celles des actions en bourse et des profits que la bourgeoisie tire de l'exploitation.

 
Loi Travail et accord de compétitivité chez PSA
« Conforme à mes valeurs » (Hollande, le 14 juillet)

 
Le deuxième accord de compétitivité signé chez PSA, qui attaque durement les intérêts des travailleurs, est tellement dans l’esprit de la Loi Travail que Hollande, lors de son interview du 14 juillet, n’a pas manqué d’en faire la promotion.

Dans un groupe comme PSA qui affiche une santé financière insolente, l’aggravation de la flexibilité existante pour augmenter les heures supplémentaires non payées, une réduction du salaire pour le travail de nuit, le blocage des salaires, et les suppressions d’emplois qui continuent, c’est l’exemple.

Effectivement, c’en est un pour Hollande qui ne voulait pas rater l’occasion de montrer qu’il est complètement à plat ventre devant le grand patronat !

lundi 4 juillet 2016

Pénibilité, loi Travail, les mêmes raisons d'être dans la rue demain



Compte pénibilité : patronat sans scrupule, gouvernement aux ordres

Le patronat aura jusqu’au bout tenté de bloquer le compte pénibilité, qui doit entrer totalement en application au 1er juillet. Pourtant, ce dispositif lui permet de continuer à employer des salariés dans des conditions susceptibles de réduire leur espérance de vie, ce qui est en soi scandaleux.
Mais à quelques jours de sa mise en application intégrale, le Medef demandait une fois de plus de modifier les textes, et l’Union professionnelle artisanale (UPA) un report d’une année.
   Créé en janvier 2014, le compte pénibilité a été présenté alors comme une compensation à l’augmentation de la durée de cotisation nécessaire pour bénéficier d’une retraite à taux plein. Le gouvernement et la CFDT prétendaient qu’avec ce compte les travailleurs effectuant des travaux pénibles pourraient partir un peu plus tôt en retraite, grâce à des points accumulés.
   Dès le début, le patronat a fait pression avec succès sur le gouvernement pour vider le dispositif de son contenu, déjà dérisoire. La fiche individuelle de pénibilité prévue à l’origine pour chaque salarié, et donc contrôlable par lui, a été remplacée par une simple déclaration des facteurs de pénibilité auxquels le travailleur est soumis. Les risques sont alors calculés à l’aide d’un référentiel élaboré par chaque branche d’activité, ce qui élimine tout risque de contestation. Le Medef et les organisations patronales avaient alors prétendu que les fiches de poste étaient trop compliquées à tenir pour les patrons, mais il s’avère aujourd’hui qu’une seule branche a daigné présenter son référentiel au ministère du Travail pour le faire homologuer.
   L’entrée en vigueur du compte pénibilité a été sans cesse retardée sous la pression patronale. Quatre critères de pénibilité sont bien comptabilisés depuis le 1er janvier 2015 mais, pour les six autres, il aura donc fallu attendre le 1er juillet 2016. Il s’agit de l’exposition au bruit, aux postures pénibles, au port de charges lourdes, aux vibrations, aux agents chimiques et aux températures extrêmes. Les critères retenus sont tels qu’il est évident que personne ne devrait travailler dans ces conditions. Pour les températures extrêmes, par exemple, il faut que le salarié réalise 980 heures par an dans des températures inférieures à 5 degrés ou supérieures à 30 degrés pour gagner des points de pénibilité. Et le Medef ose encore se plaindre que c’est trop difficile à comptabiliser !
  Le gouvernement donne au patronat un permis illimité de maltraiter ses salariés, mais le Medef proteste encore.

                                      Daniel MESCLA (Lutte ouvrière n°2500)


Manifestation contre la loi Travail
à 14h00
Lutte ouvrière appelle à participer aux manifestations contre la loi travail le mardi 5 juillet 2016. A Paris, la manifestation partira de la place d’Italie à 14 heures pour rejoindre la Bastille. Le cortège de Lutte Ouvrière a rendez-vous au métro Saint-Marcel à partir de 13 heures.